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Confidentiel : Sarkozy a fait fuir Mami 18 mai, 2007

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C’est sur conseil de personnalités algériennes que le chanteur Mami a quitté clandestinement la France et enfreint le contrôle judiciaire auquel il était astreint. Ces personnages avisés, proches du cercle présidentiel, lui ont fait remarquer que le départ de Chirac, assez lié à Bouteflika, le prive désormais du parachute politique et la venue de Sarkozy aux affaires n’est pas rassurante. A la différence de Chirac, le nouveau président français n’entend pas lier des rapports privilégiés avec le pouvoir algérien et n’est donc pas susceptible d’assurer au chanteur la même couverture politique que celle garantie par Chirac. Un mandat d’arrêt international a été lancé lundi par le parquet de Bobigny contre le chanteur Cheb Mami qui ne s’est pas présenté à une confrontation dans le cadre d’une affaire de violences conjugales, a rapporté « Le Parisien/Aujourd’hui en France » dans son édition d’aujourd’hui vendredi 18 mai.

confidentiel

Posté par benchicou dans : Non classé , 4 commentaires

 

  1. Le Matin présent au congrès mondial des éditeurs au Cap

    Le quotidien algérien interdit Le Matin sera présent au congrès des éditeurs qui se tiendra en début juin au Cap en Afrique du Sud. Le Matin, qui sera représenté par son directeur, Mohamed Benchicou, a été invité par l’Association mondiale des journaux. Une motion de soutien au Matin est prévue ainsi que le lancement d’une campagne internationale pour sa reparution.

Confidentiel : Le vrai taux de participation : 22 %

Posté par benchicou dans : Non classé , 5 commentaires
  1.  

Si on en croit des partis d’opposition et des journalistes étrangers qui ont suivi le scrutin, le vrai taux de participation aux élections législatives du 17 mai n’est que de 22 %, un score qui aurait battu le record mondial. La décision de gonfler le chiffre a été prise à 19 heures par les autorités, à la suite d’une réunion de crise tenue au siège du ministère de l’Intérieur. La présence d’observateurs des partis a empêché de l’exagérer au niveau de celui du référendum du 29 septembre 2005.

Edito : Les trois leçons du scrutin

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Par Mohamed Benchicou


Les Algériens n’ont donc pas voulu participer à la farce de trop : sept sur dix ont boudé hier ces législatives saugrenues par lesquelles le pouvoir algérien les invitait à jouer le rôle du nigaud. Un record dans le désaveu populaire jamais connu depuis l’indépendance. Un camouflet retentissant quand on sait que le vrai taux d’abstention n’est pas de 74,5% comme on l’a annoncé hier soir mais de 88% ( voir notre rubrique « Confidentiel »).

Je vois trois enseignements à cette grave déroute politique.

D’abord que le fossé entre la population et le pouvoir s’est considérablement élargi pour devenir aujourd’hui une terrible réalité, une inquiétante réalité. L’abstention record ne doit rien à l’appel d’El-Qaida ou des partisans du boycott. C’est le résultat d’un divorce entre l’Algérien et ses dirigeants. Définitif. Massif. Brutal. Le pouvoir a trop promis sans tenir ses promesses. Trop menti. Les beaux discours comme les précédents scrutins n’ont pas changé l’existence des Algériens. Le chômage est toujours là, la mal-vie est toujours là, le désespoir est toujours là. L’Algérien n’a pas voté parce qu’il ne croit plus aux changements par les élections. Et le procès Khalifa a donné le coup de grâce : il a révélé le régime algérien, aux yeux de l’opinion, dans sa vraie nature, celle d’un pouvoir corrompu. Comment a-t-on pu croire pouvoir persuader le citoyen de voter pour un personnel politique qu’il ignore ou, pis, qu’il méprise ? Les partis démocrates et les personnalités républicaines qui ont choisi de prendre part à cette parodie ont fait preuve d’une méconnaissance parfaite de leur société. Ils se sont, une fois de plus, « trompé de société », mais dans un sens qu’ils ne soupçonnaient pas. La société était, cette fois-ci, plus en avance qu’eux. Plus consciente de la réalité. Plus perspicace.

Cet échec sans précédent montre, ensuite, du doigt une plaie saignante : le malaise de la jeunesse. C’est surtout elle qui n’a pas voté hier. La nouvelle génération n’écoute plus ses dirigeants. Elle rumine son malheur et se réfugie, pour l’instant, dans les échappatoires ordinaires : la drogue, le rêve d’exil ou le trabendo de fortune. Mais, à tout moment, et les attentats du 11 avril nous l’ont montré, elle peut basculer dans la

violence et le terrorisme. Réfléchissons…

Cette déroute est, enfin, un échec personnel du président Bouteflika. L’Algérie paye le prix d’une stratégie arrogante, aveugle, inconsistante et absolutiste imposée par un président mal-élu. Chaque jour que Bouteflika et son cercle passeront à la tête du pays sera un jour de passif irrattrapable. Le président a fait tout le mal qu’il a pu. Le pays est à genoux.

Alors, quelle grande conclusion tirer de ces législatives grotesques ? Une seule : le pouvoir doit précipiter un vrai changement politique, une vraie alternance républicaine s’il veut éviter le chaos au pays et porter une funeste responsabilité dans l’histoire. Aujourd’hui, avec le concours d’une société encore vigilante, avec les forces démocratiques encore intactes et avec le concours de l’Europe, ce changement est encore possible dans le consensus. Demain, il sera trop tard. Pour tous.


M.B.

 

La chronique que vous n’avez pas lue

Posté par benchicou dans : Chroniques dans Le Soir,Non classé , 3 commentaires

 La chronique que vous n’avez pas lue


Censurée suite aux pressions sur le Soir


« Achetez moi un peuple »



Je vois Ouyahia, Belkhadem, Soltani, Amara Benyounès et même Sidi Said rivaliser dans la charlatanerie politique et j’ai alors une pensée pour Driss Chraïbi qui nous a quittés dimanche. Que pouvait nous laisser de plus précieux l’écrivain marocain qu’une de ces acides métaphores arabes par laquelle se décrivent les basses vanités humaines ? Décidément, oui, « la noblesse du fauteuil détermine la dignité humaine de celui qui est assis dessus, aussi sûrement qu’un mets succulent provoque la dignité du ventre.»

Il faut assurément avoir de l’estomac pour se plaire dans la parodie quand la société vit toutes sortes de tragédies. Et nos futurs députés, rendons leur justice, ne manquent pas de cet appétit là, indispensable aux uns, les barons, pour régner sur le gâteau national, et aux autres, les majordomes, pour trouver une certaines saveur aux miettes. L’histoire a eu, comme ça, ses vrais décideurs et ses boute-en-trains, ses puissants souverains et ses arlequins du Roi, le tout formant cette confrérie de politiciens amoraux, habiles dans le mensonge et désinvoltes devant le malheur, qu’il nous est donné loisir de voir et, hélas, aussi d’écouter jusqu’au 17 mai prochain. Il n’y a, après tout, aucune raison pour l’Algérie d’échapper à la règle des Nations : elle a eu ses Saladin et ses Savonarole, elle aura ses Raspoutine.

Mais alors que vient faire Rédha Malek, l’un des rares historiques encore en vie, au

milieu de cette communauté d’esprits cyniques et sans grande confession politique ? On le pensait étranger à ce monastère de l’intrigue et de l’ambition, et voilà qu’il s’en désigne comme un des plus fervents archevêques. Mesure-t-il ce qu’il lui faudra trahir de réputations pour faire partie de l’ordre des camelots ? Il lui faudra s’initier, au crépuscule de sa vie, aux techniques de l’immoralité, aux libertinages du mensonge, à l’impudeur du renoncement, aux inconvenances du pharisaïsme, bref à toutes ces vulgarités qui font le cynisme en politique et qu’on n’a jamais connues à Rédha Malek. Or ne le voilà-t-il pas déjà, lui le négociateur d’Evian, pris en flagrant délit de falsification, annonçant une « alliance avec le MDS » quand il ne s’agit que d’un futile compagnonnage avec quelques dissidents du MDS, annonçant le ralliement de Belaïd Abrika à l’« alliance des démocrates » quand la figure emblématique des arouch dit n’avoir jamais donné son accord à cette ligue dérisoire ? C’est que les collèges de l’esbroufe ont toujours besoin d’enseignes en trompe-l’oeil et Rédha Malek aurait dû le réaliser avant d’en être le proviseur.

L’homme au riche parcours a-t-il mesuré le risque qu’il y a à donner des démocrates algériens l’image classique et haïssable de l’escobarderie politique ?

Je me posais cette question quand je tombai sur l’article d’un autre historique, Mohamed Mechati (1) sur l’insurrection du 1er novembre. La réponse était là : c’est en s’éloignant du peuple qu’on tombe dans le discrédit politique. Et vice-versa : c’est en prenant le pouls du peuple qu’on prend la vraie température politique. Nous y sommes. Que nous apprend Mechati ? A la veille de l’insurrection « le peuple ne croyait plus à l’action politique. » Pire : «  Il se sentait frustré par certains de ses dirigeants préoccupés essentiellement par la course au pouvoir. » Un demi-siècle plus tard, rien n’a vraiment changé : les politiciens, s’enfermant dans des corporations du délire et de la vanité, s’amusent à des élections qu’elles savent boudées, ignorées par le peuple occupé, lui, à de moins nobles soucis. Ils ignorent superbement, presque nonchalemment allais-je dire, le fossé qui sépare la société algérienne de ses gouvernants. « Achetez moi un peuple » , semble dire chacun de nos postulants au strapontin. Un peuple qui vote, cela va sans dire, et un peuple assez oublieux pour ne pas vous rappeler vos promesses trahies. Je pensais que ces caprices étaient la marque des politiciens impopulaires qui désespèrent de leur impopularité. Voilà qu’ils deviennent aussi le crédo de démocrates algériens, c’est à dire de politiciens qui devraient être aux côtés du peuple, même quand il boude les urnes, plutôt que du côté de ceux qui se désolent que la populace ne s’associe pas à leurs farces électorales. Or qui déplore, à l’avance, que « le problème fondamental qui va se poser est celui de l’abstention » (2)? Yazid Zerhouni, Ahmed Ouyahia ou Abdelaziz Belkhadem ? Aucun des trois. Ce désespoir sort de la poitrine de Amara Benyounès, chef de file des « listes démocrates », résolument décidé à faire le bonheur du peuple contre sa volonté.

Tout le débat de l’alliance démocratique se trouve coincée dans cette double question : comment la réaliser en dehors de la société et, d’autre part, comment réaliser l’union des personnes sans d’abord assurer celle des idées ? Or c’est bien à cela que nous invitent les promoteurs des « listes démocrates » aux législatives : à une consultation populaire au mépris de la volonté populaire ; à une façade de têtes vertueuses que rien n’unit sinon l’air du moment. Mais une coalition de démocrates n’est pas un défilé de majorettes. Elle se bâtit autour d’une charpente de trois ou quatre convictions communes, dont on sait qu’elles sont partagées par la société. Aujourd’hui, il faut, en gros, aux démocrates se mettre d’accord sur l’attitude face à l’islamisme, sur les libertés, sur le partage des richesses nationales et sur le sens de la modernité. Qui peut dire qu’il y a accord sur ces idées ? Qu’est-ce qui unit un parti qui soutient la Charte de Bouteflika, comme l’UDR, d’un parti qui la rejette violemment comme l’ANR ? La tartufferie, diront les uns. Le mariage d’intérêt diront les autres. Ah, les mariage d’intérêt entre l’histoire et la groseille ! Mais suffisent-ils à masquer la question : comment unir Amara Benyounès qui appelait à voter « oui » au référendum et notre brave ami Yacine Téguia arrêté par la police pendant qu’il placardait des affiches appelant à voter « non » ?

Aucun projet politique démocratique d’envergure ne peut se permettre l’économie d’un débat de fond. Les démocrates algériens doivent s’astreindre à l’épreuve du charbon, celle de concevoir, au contact de la société, un canevas commun qui corresponde aux espoirs populaires. Je ne doute pas qu’il puisse exister des esprits assez brillants pour penser pouvoir s’exonérer de cette besogne. Je ne doute pas non plus que parmi nos amis démocrates beaucoup font confiance à l’admirable avantage d’être politicien, c’est à dire, selon le bon mot de Claude Fournier, celui de toujours pouvoir se convaincre qu’en avançant soi-même on fait automatiquement progresser le peuple. Mais les chimères ne font pas une carrière politique.

Avec ces législatives, nous retournerons en 1954, l’époque où, selon Mechati « le peuple ne croyait plus à l’action politique. » Les démocrates algériens qui auront choisi d’y participer auront pris le risque de ressembler aux autres, à ces « dirigeants préoccupés essentiellement par la course au pouvoir. »

Ensuite, une fois revenus de 1954, après les déconfitures, après les désillusions, il sera peut-être l’heure de se regarder à l’échelle de l’histoire. Et de tirer les leçons. Toutes les leçons.

M.B.


1 Dans le Soir d’Algérie du 4 avril 2007

2 Dans le Liberté du 4 avril 2007

Scandale : Bouteflika a payé pour cheb Mami

Posté par benchicou dans : Non classé , 65 commentaires


chebmami1.jpg 

Selon le quotidien Echourrouk c’est avec l’argent du Trésor algérien que Cheb Mami a payé sa caution de 200.000 euros à la justice française pour pouvoir quitter la prison. L’argent envoyé par le ministère des Affaires étrangères, a transité par l’ambassade d’Algérie à Paris qui l’a versé aux proches du chanteur.

Un scandale…

  

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