Paris-Match se plaint de Rachida Dati 30 mai, 2007
Posté par benchicou dans : Non classé , 2 commentairesLa Société des journalistes (SDJ) de Paris-Match proteste contre « des pressions exercées par la garde des Sceaux » Rachida Dati visant à empêcher la publication de photos de jeunesse « dont la reproduction avait pourtant été autorisée par son père », dans un communiqué mardi.
« Dans un contexte d’insécurité, où des journalistes sont incités au départ, la direction de notre rédaction ainsi que la direction générale des rédactions de Lagardère Active, ont choisi de céder. La SDJ le déplore », ajoute l’organisation.
Olivier Royan, directeur de la rédaction de Paris-Match, a expliqué à l’AFP que Mme Dati lui avait fait savoir que « ni elle ni ses frères et soeurs ne souhaitaient la publication de photos de famille dans ce reportage ».
« Comme ces photos ont un caractère privé, et malgré leur côté un peu banal -il s’agit de scènes d’enfance- nous avons décidé de respecter la loi », a ajouté M. Royan.
« La liberté de la presse doit s’exercer dans le respect des personnes et Mme Dati n’a fait que faire respecter son droit à la vie privée », a expliqué de son côté le ministère de la Justice.
« Il n’y a aucune raison de polémiquer ni de parler de pressions », a indiqué pour sa part à l’AFP Didier Quillot, pdg de Lagardère Active. « Il s’agit simplement de respecter le droit (…) Nous avons considéré que l’autorisation du père de Mme Dati, seul, ne suffisait pas car il s’agit de la vie privée et de l’enfance de Mme Dati et de ses frères et soeurs », a-t-il poursuivi.
L’ex-wali d’Oran, Serkadji et Hattab en juin devant la justice
Posté par benchicou dans : Non classé , 1 commentaireLe procès en cassation de Bachir Frik, l’ancien wali d’Oran, qui a écopé de 8 ans de réclusion criminelle en avril 2005 est programmé le 24 juin prochain. Bachir Frik qui crie son innocence comparaîtra de nouveau devant la cour d’Alger avec trois autres accusés pour dilapidation des deniers publics.
L’autre affaire est celle de la mutinerie de la prison de Serkadji qui a eu lieu en février 2005 et qui s’est soldée par la mort d’une centaine de personnes dont quatre gardiens de prison. Le procès qui revient pour la troisième fois est prévu le 14 juin et mettra en cause un seul accusé, en l’occurrence le gardien de prison Hamid Mebarki qui a écopé de la réclusion à perpétuité en mars 2001. Il devra répondre aux chefs d’inculpation de complicité de meurtre, de prise d’otages, de destruction des biens d’autrui et de complicité d’évasion de prisonniers. Il convient de signaler que ce procès a été programmé une dizaine de fois depuis 2003, mais il a été à chaque fois renvoyé à la demande de la défense du prévenu laquelle réclame la présence de certains témoins jugés importants, tel le directeur de la prison à l’époque des faits.
Parmi les 122 procès prévus, celui de Hassan Hattab, ex-émir national du GSPC, est enrôlé pour le 28 juin et mettra en cause aussi sept autres prévenus dont 4 sont toujours en fuite.
Au final, 281 personnes seront jugées lors de la deuxième session criminelle de la cour d’Alger, dont 37 courent toujours dans la nature.
« Comment l’argent du pétrole est détourné »
Posté par benchicou dans : Algérie : analyses et polémiques , 5 commentaires« Comment l’argent du pétrole est détourné »
Par Mourad Belaidi (journaliste)
Sonatrach incarne la dernière présence algérienne dans le Sahara. Quelque contrôlée que soit cette société, son personnel algérien constitue
un témoin gênant contre les spoliations à grande échelle qui s’y déroulent. Un témoin dont les dirigeants algériens n’ont eu de cesse de vouloir
se débarrasser. En plaçant un malade en phase terminale de cancer comme PDG de Sonatrach, le ministre de l’Énergie et des mines Chakib Khelil garde la mainmise sur cette société, vouée selon lui à la privatisation, et préside à son démembrement.
L’épouse de Rafik Khalifa et deux dirigeants de banque interpellés à Paris
Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , ajouter un commentaireL’épouse de l’ex-magnat algérien Rafik Khalifa ainsi que deux anciens dirigeants de la banque dirigée par l’homme d’affaires ont été interpellés mardi à Paris, a-t-on appris de source policière. Ces trois personnes font l’objet de mandats d’arrêts internationaux émanant de la justice algérienne, a précisé la source. Ils pourraient faire l’objet d’une extradition dans ce pays, a ajouté la source.
Nadia Amirouchène et les deux hommes ont été interpellés par la brigade nationale de recherche des fugitifs, sans autre précision de lieu précis ni des conditions d’interpellation. Mme Amirouchène avait été condamnée par contumace en Algérie à une peine de dix ans de prison, en mars 2007, pour de présumées malversations et escroqueries au sein de l’empire Khalifa, conglomérat disparate alliant banque, transport aérien, télévision, location de voitures de luxe, édition, santé et textile. Les deux autres personnes interpellées avaient pour leur part écopé d’une peine de vingt ans de prison en Algérie. Rafik Khalifa, fondateur de la banque du même nom, a été arrêté le 27 mars à Londres dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre, en région parisienne, puis maintenu en détention depuis.
Bouteflika à Chlef : la presse s’interroge
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Les journalistes qui ont suivi Abdelaziz Bouteflika, hier mardi, dans sa visite de deux jours dans la wilaya de Chlef s’interrogent sur son comportement. L’envoyé spécial du Soir d’Algérie écrit : « Une visite de parade plus que toute autre chose. Un peu comme c’était le cas pour Annaba, visitée la veille même de la clôture de la campagne électorale et, lundi à Blida, Bouteflika est venu fouler le sol chélifien tout juste pour les besoins des caméras de la télévision. On se croirait en fait en 2004 ou en 2005 à mesure que se déroulait la première matinée de la visite : des projets “ré-inaugurés” à l’image de l’aéroport Abou- Bakr-Belkaïd ou ce lycée à la commune de Karimia qui avaient déjà servi la cause du “deuxième mandat” puis du “Oui à la charte pour la réconciliation”. Puis, bien sûr, l’inévitable bain de foule sous la forme d’un “accueil populaire” monté par l’administration et, d’ailleurs, programmé avec minutie comme toute autre activité officielle. Cette visite à Chlef, programmée depuis tout juste une semaine à la place d’Oran, confirme en tout cas ce qui a tout l’air d’être une nouvelle “politique de communication” présidentielle. Une manière aussi à lui de tenter de démentir tout ce qui se dit ou se murmure au sujet de son état de santé. Mais, le fait est que l’homme n’est plus le même. La débauche d’énergie qu’on lui connaissait, la voix et le verbe foudroyants qui lui sont légendaires ne l’accompagnent plus dans ses visites. Du moins jusqu’à cette première visite dans la wilaya de Chlef où, pour toute la matinée, il n’a que deux petites phrases… »
Moumène Khalifa jugé hier à Londres
Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 2 commentairesRafik Khalifa s’est présenté hier devant le juge du tribunal de Westminster, à l’ouest de Londres. Après une courte audition le juge à ordonné le report de l’examen sur la possibilité de livrer Rafik Khalifa à la France au 2 août prochain. Motif : « les atermoiements » des autorités judiciaires françaises à répondre à un mémorandum de préoccupations juridiques adressé par les avocats de Khalifa qui exigent des éclaircissements et des garanties juridiques de la part de la France. Khalifa a écouté le juge à partir à partir d’une sorte de chambre en verre équipée de microphones. Il est apparu amaigri. Il a assisté péniblement à la séance d’audience qui a duré à peine à quart d’heure, et durant laquelle les documents et les mémorandums juridiques ont été échangés entre les avocats et le juge britannique.
Après de simples délibérations administratives entre la défense et le tribunal, il a été convenu de la date du 2 août prochain, afin de réexaminer la question de la remise de Khalifa à la France, suite au mandat d’arrêt émis pat un tribunal français en avril dernier.