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Boudiaf raconté par un proche 30 juin, 2007

Posté par benchicou dans : Notre mémoire , 24 commentaires

Algérie: Entretien avec Ali Haroun

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Ali Haroun n’a pas oublié son ami. Présent mercredi dernier au palais de la culture Moufdi Zakaria, l’ex-dirigeant de la Fédération de France et ancien membre du Haut-Comité d’Etat a bien démontré que son attachement pour l’ex-Président assassiné était indéfectible. Pour lui, la culture de l’oubli, si présente en Algérie, ne parviendra jamais à effacer l’héritage considérable de Mohamed Boudiaf.

 Ali Haroun, comment expliquez-vous l’absence de tout représentant des autorités algériennes à cette commémoration de l’assassinat de Mohamed Boudiaf ?

Il est à remarquer que, depuis de nombreuses années, l’histoire récente de l’Algérie -je ne dis pas qu’elle est complètement occultée- est au moins enseignée de façon très très approximative ou superficielle. Pourquoi ? Il y a bien des raisons. La crise de 1962 a fait que, beaucoup de gens qui avaient été des acteurs réels de la lutte de libération ne se trouvaient plus au pouvoir en 1962.

Comme l’histoire est écrite toujours par les vainqueurs, il est évident que celle-ci ait été, pour le moins, occultée pour qu’on ne dise pas que ceux qui pouvaient rédiger l’histoire soient contraints de dire des contrevérités. Alors, pour ne pas dire de contrevérités, on occulte la vérité. Cela dit, ce qui s’est passé depuis quarante-cinq ans est quelque chose de coutumier dans les révolutions. On dit que les révolutions mangent leurs enfants, eh bien, l’Algérie obéit, hélas, à cette règle.

Cela fait quinze ans que Mohamed Boudiaf a été arraché à la vie, pensez-vous que son héritage est toujours présent ou qu’il est tombé dans l’oubli ?

Je ne pense pas que l’on puisse oublier le message de Boudiaf. Même s’il a été de courte durée, je peux vous assurer que, pendant ces 170 jours, il y a eu un renouveau d’espérance exceptionnelle. Je peux vous rapporter des faits personnels. J’ai eu l’occasion, pendant cette période, de me déplacer à l’étranger, particulièrement en France, des gens de tous horizons sont venus me voir pour me demander s’ils pouvaient apporter leur contribution. L’accession de Boudiaf à la tête de l’Etat leur avait redonné confiance.

Il avait aussi impulsé un style nouveau d’exercice du pouvoir

Premièrement, il parlait un langage que les Algériens comprenaient. Il parlait un arabe algérien, correct bien sûr, mais qui n’était ni emphatique ni un langage qui était fait pour les académiciens. Quelqu’un me disait à l’époque : «Tiens, ma grand-mère m’a dit : « Enfin je viens de comprendre mon Président ».»

Deuxièmement, il était très simple. Il recevait pratiquement toute personne ou toute organisation qui demandait un entretien avec lui.

Comment avez-vous appris la nouvelle de sa mort ?

Ce fut une douleur extraordinaire. J’avais l’impression que notre dernier espoir venait de s’écrouler. Et pourtant la vie continue. Ce qu’a fait Mohamed Boudiaf était, je le crois, une étape marquante. Il a lancé un message fort, et je ne pense pas que ce message soit occulté à jamais. Vous savez, une vérité peut être oubliée un certain temps, mais elle ressurgit, parce qu’on peut la mettre sous le boisseau, mais on ne peut pas la détruire. Le vrai finit toujours par triompher.

Etes-vous optimiste pour l’avenir ?

Je suis né optimiste, j’ai vécu optimiste, et je crois que, jusqu’à la fin de mes jours, je le resterai.

Les peurs cachées d’Ouyahia….

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 3 commentaires


 

Ahmed Ouyahia s’est exprimé jeudi sur la chaîne 3 et a laissé paraître des craintes du système devant le mécontentement populaire qui s’est dessinné lors des législatives du 17 mai dernier.  

 

Les peurs cachées d'Ouyahia.... dans Algérie aujourd'hui 3951Le chef de file du RND a estimé que la classe politique devra assumer pleinement les conséquences des résultats des élections du 17 mai dernier.

Le RND a tiré les premières leçons des élections législatives du 17 mai dernier. Son secrétaire général, Ahmed Ouyahia, l’a affirmé jeudi, lors de l’émission L’invité du jeudi de la radio Chaîne II. Plaidant pour l’assainissement du paysage politique, il a déclaré : “Il faut séparer l’argent de la politique ! L’enjeu consiste à assainir notamment la pratique électorale du monde des affaires business, de l’argent sale et de pratiques malsaines. Certaines mauvaises volontés ont tout fait pour pourrir la politique. Ce n’est pas sérieux !” Point nodal soulevé par Ouyahia, la révision de la loi électorale devra permettre d’introduire de nouvelles règles pour éviter les erreurs du passé.
Affirmant que les prochaines élections locales revêtent un intérêt particulier pour la classe politique, il a estimé que le faible taux de participation du 17 mai dernier aux législatives devra faire l’objet d’une “profonde réflexion” et de s’interroger “pourquoi le citoyen n’a pas voté. Sincèrement, nous avons été déçus au RND. Il faudra gérer à présent cette situation !” Cela étant dit, Ouyahia a souligné que la classe politique sait ce qui se passe sur le terrain et devra relever le défi pour que le scénario du 17 mai 2007 ne se reproduise plus. “Des partis vendent leurs formulaires à des candidats pour qu’ils n’aillent pas collecter les signatures. Ces formulaires se vendent à des dizaines de millions de centimes. Des formations politiques placent leurs représentants dans les dispositifs de surveillance des élections et touchent de l’argent pour le parti”, a-t-il encore martelé, comme pour tirer la sonnette d’alarme. Du coup, il préconise de revenir aux standards universels : “Si un parti ne réunit pas un minimum de signatures, il ne participera pas aux élections, sinon qu’il aille en collecter. Cet amendement ne signifie nullement la dissolution de partis politiques. Ils étaient présents en force quand l’Algérie était face au cauchemar de la Conférence nationale de janvier1994 pour continuer à gérer le pays. Il n’y a pas de petits partis ou de grands partis, il y a un sérieux problème de représentativité ! Notre idée d’opter pour la majorité découle de la blessure de 1991. N’est pas candidat qui veut !” Concernant0 la révision de la Constitution, il a rétorqué qu’il s’agit “d’une initiative que peut prendre le président de la République, et le jour où il la prendra le RND sera là”.

Le programme du Président, les réformes et le week-end universel
M. Ouyahia a ensuite abordé le programme du gouvernement voté par la majorité écrasante à la Chambre basse du Parlement au moment même où il s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale. Félicitant le chef de l’Exécutif, Abdelaziz Belkhadem, il dira que le programme du président de la République est complémentaire à son programme soumis aux électeurs le 17 mai dernier. “Nos programme convergent totalement. Nos 140 propositions visent à faire mieux en termes de résultats et de réalisations dans les délais des réformes. Au RND, nous partageons le même cri de détresse du Président qui a appelé au soutien à l’investissement. Construire des infrastructures c’est bien, investir à long terme c’est mieux”. Estimant que la bureaucratie est derrière la lenteur du rythme des réformes, M. Ouyahia a déclaré que les Algériens ne doivent pas attendre les étrangers pour fructifier l’activité économique ou encore pour encourager la production nationale. En ce sens, il est revenu sur le week-end universel et la nécessité de se mettre au diapason. Il dira à ce propos que “le week-end universel n’est ni un problème de religion ni un problème d’une quelconque société. J’estime qu’il faut placer les intérêts du pays au-dessus de la mêlée. Le reste, ce n’est qu’un débat stérile”. Par ailleurs, le SG du RND a plaidé pour la privatisation de l’université “pour une meilleure qualité de l’enseignement” et de ne pas condamner le passage au lycée pour un élève qui a échoué à l’examen du BEM. “Nous estimons qu’il faudra préserver les écoles spécialisées, lesquelles forment les élites du pays, comme cela se fait de par le monde. Personnellement, je ne veux pas voir nos universités à côté”.

La peine de mort contre le kidnapping
M. Ouyahia est revenu sur l’affaire du jeune Yacine, victime d’un enlèvement et d’un assassinat par  ses ravisseurs. “Les Algériens, dira t-il, se sont débarrassés de l’hydre du terrorisme. Mais, ils ne doivent pas être pris au collet par l’hydre du banditisme. Ce phénomène d’enlèvement n’a pas récidivé depuis 20 ans, à l’époque où le fils du gouverneur central de la Banque d’Algérie a été kidnappé. À l’époque, la peine de mort a été appliquée”. “La peur devra changer de camp !” tout en recommandant que l’Algérie doit soutenir davantage le développement des moyens et accélérer les réformes de la justice en durcissant davantage la répression du crime. “Il faut appliquer des peines sévères et dissuasives contre les ravisseurs !” ajoutera M. Ouyahia.

Le football, Sarkozy et le délit de presse
Interrogé sur la récente débâcle des Verts face à la Guinée, Ouyahia a saisi l’occasion pour mettre l’index sur l’argent sale qui gangrène également le mouvement sportif national. “La défaite de l’équipe nationale au stade du 5-Juillet a été une tragédie. Notre football va mal. Très mal. Le mal de l’argent, le mal de la facilité, le mal de l’instabilité… L’Algérie est le seul pays où l’on change d’entraîneur qui gagne une coupe ou un championnat à la fin de la saison ! Nos clubs ne forment plus les élites et recourent à l’importation des joueurs”. Par ailleurs, M. Ouyahia s’est exprimé sur l’élection de Nicolas Sarkozy. Estimant que la politique étrangère n’engage pas un parti, mais tout un pays, il dira que l’Algérie et la France sont condamnées à se respecter mutuellement et que la France devra respecter nos dizaines de milliers de compatriotes qui vivent sur son sol. Enfin, il a mis en garde contre “le passage brutal d’un champ audiovisuel à 100% public à un champ à 100% privé. Cette éventualité est risquée”.
Quant à la dépénalisation du délit de presse, M. Ouyahia a opposé un niet catégorique arguant que la diffamation se condamne et que ce grand tapage “légitime” des professionnels des médias, a-t-il dit, est utilisé comme un fonds de commerce par d’autres.

FARID BELGACEM

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Vers une rupture dans les relations franco-algériennes ?

Posté par benchicou dans : Algérie-France : entre le passé et Sarkozy , 10 commentaires

Par Henri Zeller
Assurément, Nicolas Sarkozy, qui n’a cessé, au cours de la campagne électorale, de dénoncer l’« obsession de la repentance », ne prononcera pas les excuses demandées par Abdelaziz Bouteflika pour les « crimes commis par la France pendant la colonisation ». L’objectif de lier la rénovation des instruments de coopération bilatérale au règlement des questions de mémoire ne guidera donc plus la politique diplomatique de la France envers l’Algérie. Il en est définitivement terminé du projet de traité d’amitié né, en 2003, de la Déclaration d’Alger.
Pour progresser, les relations franco-algériennes vont devoir se concentrer sur les projets de coopération concrète. En ce domaine, le retard est colossal – particulièrement au plan économique. Réseaux de télécommunication, modernisation du système bancaire et financier, infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, construction immobilière : dans tous ces secteurs – excepté quelques réussites ponctuelles -, la France est distancée par ses concurrents chinois, américains ou arabes.
Les déclarations de Nicolas Sarkozy en faveur d’un rapprochement entre Gaz de France et Sonatrach, et pour la construction d’un partenariat énergétique nucléaire vont dans le sens d’un volontarisme diplomatique de bon aloi. Bien que froidement accueillies à Alger, elles amorcent une évolution : l’objectif d’obtenir des résultats tangibles dans le domaine de la coopération prime celui d’« assumer le legs du passé ».
Mais cela ne suffit pas. Lutte antiterroriste, circulation des personnes (la délicate question des visas), coopération éducative, accession des entreprises françaises au marché algérien, transferts de technologies, sécurisation de nos approvisionnements énergétiques : tous ces sujets méritent d’être traités dans un cadre diplomatique adéquat qui dépasse l’activisme de terrain. Pourquoi ? Parce que les traités internationaux qui lient la France à l’Algérie remontent aux années qui ont suivi les Accords d’Évian : ils avaient pour but d’organiser la souveraineté du nouveau pays indépendant et ne permettent pas d’avancer sur les nouvelles priorités communes. Cette refondation nécessaire des relations franco-algériennes peut aujourd’hui s’opérer selon deux voies.
Une première voie consiste à négocier un traité d’amitié simplifié, de nature technique, confiné aux aspects majeurs de la coopération bilatérale. Un tel traité est quasi prêt côté français et ne soulève pas d’opposition de fond côté algérien. C’est, en somme, le traité d’amitié envisagé par Jacques Chirac, défeuillé de ses aspects problématiques liés au règlement des questions de mémoire. Mais il est peu probable qu’Abdelaziz Bouteflika en veuille si les aspects mémoriels n’y figurent pas. Une deuxième voie consiste à investir radicalement dans le développement des relations, encore embryonnaires, entre l’Algérie et l’Union européenne.
L’exemple de la mise en œuvre de l’accord d’association montre l’ampleur de la tâche à accomplir : entrées en vigueur en 2005, les premières mesures douanières et tarifaires demandées par l’UE tardent à être appliquées. Au fond, l’Algérie butte contre deux difficultés. D’abord, elle s’adapte lentement aux méthodes originales imposées par son nouveau partenaire européen. Ensuite, refusant de s’unir avec le Maroc et la Tunisie, elle peine à entrer dans une logique de coopération régionale, base de tout partenariat euro-méditerranéen fructueux.
Or une Europe influente en Algérie sert la France, car les intérêts de l’une et de l’autre convergent parfaitement et les politiques de coopération traitent des mêmes sujets : circulation des personnes, État de droit, gouvernance, coopération antiterroriste, réformes économiques et structurelles. Ce que l’UE défend au travers du programme Meda et de l’accord d’association, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni ou l’Italie tentent, depuis trop longtemps, de le faire de manière isolée et sans grand résultat.
Cette stratégie présente l’avantage de l’efficacité. Car les autorités algériennes savent bien que les vieilles lunes anticoloniales n’impressionnent pas les autres pays européens, que seuls intéressent les résultats. Les questions de mémoire qui encombrent tant la relation franco-algérienne sont évacuées ipso facto quand l’interlocuteur est européen.
Que les autorités françaises promeuvent et exploitent au maximum les potentialités de la coopération Algérie-UE serait un changement de méthode diplomatique important, et une rupture profonde dans l’attitude de la France envers son ancienne colonie. Si l’on en croit son diagnostic sur le désintérêt de l’Europe pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy sera peut-être l’homme de cette rupture.
* Henri Zeller (27 ans) est ancien élève de l’École nationale d’administration (promotion République).

“Le climat d’investissement en Algérie reste encore contraignant”

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 1 commentaire

Les conclusions de la rencontre patrons algériens-Medef

Par : Yacine Kenzy

La délégation des patrons algériens, qui s’est rendue à Paris pour une rencontre avec leurs homologues français, a été plus étoffée que prévu. Elle était finalement composée d’une soixantaine d’hommes et de femmes d’affaires contre la quarantaine initialement annoncée.
La rencontre a été couronnée par une réception offerte par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Philippe Faure. Pendant deux jours, mercredi et jeudi, les délégations ont planché sur le thème “Les facteurs du succès en Algérie”.
La France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie avec un montant de 245 millions de dollars en 2006 et la présence de 250 entreprises sur le territoire. Pour lever toute ambiguïté sur les intentions des entreprises françaises souvent accusées de frilosité lorsqu’il s’agit d’investir en Algérie, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a donné des assurances : “Je le dis et je le répète inlassablement, nous avons le désir de travailler avec l’Algérie et d’investir en Algérie.” De ce point de vue, il semble qu’il n’y ait plus de verrou. Sauf que le climat ne semble pas tout à fait propice à de tels engagements, notamment dans le cas des PME/PMI auxquelles Mme Parisot demande quand même “plus d’audace”. Mais, remarque-t-elle, “une PME ne prendra pas le risque si elle sait qu’elle n’encaissera pas son chèque”. À titre d’illustration, il n’est pas possible d’installer des plateformes téléphoniques en Algérie alors que la Tunisie et le Maroc les accueillent depuis plusieurs années déjà. La récente décision algérienne d’ouvrir le marché est freinée par un niveau d’exigence “très élevé”. Toute la volonté politique peut donc se retrouver ruinée par la réalité du terrain où le système bancaire reste incompatible avec l’attractivité des lois. Autre obstacle souligné, le coût élevé du foncier.
La question concerne surtout la capitale et ses environs qui constituent le cœur économique de l’Algérie. Les prix semblent rédhibitoires.
Dernier grief, la formation. L’Algérie s’est vantée pendant des années de ses réalisations présentées toujours comme les plus importantes en Afrique. Il semble qu’il n’y ait pas de retour sur l’investissement. “Il y a un besoin de formation, on doit être capables d’y répondre”, a relevé Yves-Thibault de Silguy, président du groupe Vinci et président du Comité Algérie de Medef. Le constat n’est pas nouveau.
La rencontre entre les organisations patronales a été convoquée pour essayer d’avancer. Première décision concrète : la création d’un comité de liaison permanent dont la mission est de “débloquer les situations qui s’enlisent”. Répondant à
Mme Parisot, M. Rédha Hamiani ne s’est bien sûr pas privé de relever tous les efforts accomplis par les autorités algériennes. Le foncier “a fait l’objet de mesures qui en clarifient le cadre juridique”, la réforme du secteur bancaire “est engagée” avec la privatisation annoncée du CPA et l’amélioration de la gouvernance des banques publiques, la fiscalité a évolué au niveau des standards internationaux et les droits de douane ont connu une baisse importante. Rendez-vous en novembre pour une nouvelle rencontre.

Y.  K.

Comme une lettre à la poste !

Posté par benchicou dans : Non classé , 5 commentaires

Belkhadem fait adopter son programme par une large majorité à l’APN :

Sur les 380 députés ayant pris part au vote, dont 13 par procuration, 315 ont levé la main pour dire oui au programme présenté samedi dernier par Abdelaziz Belkhadem alors que 22 autres ont voté contre et 33 ont préféré s’abstenir. S’il est aisé de reconnaître ceux qui se sont opposés au projet du gouvernement et ceux qui ont préféré ne pas se prononcer, il n’est pas par contre facile de «débusquer» les 64 députés qui ont joint leur voix aux 249 élus de l’alliance présidentielle.

Pour les opposants, il s’agit, bien sûr, des 19 députés du RCD et de 3 indépendants. Les 33 abstentionnistes, quant à eux, se comptaient parmi les élus du PT (26) en plus de 7 autres dont nous n’avons pu déterminer la couleur politique.

Il s’agirait probablement, nous dit-on, des fidèles de Djaballah élus sur les listes du MNND, alors que d’autres affirment que ce sont des députés indépendants. Pour revenir aux 64 députés qui ont gonflé les rangs de l’alliance présidentielle, ceux-ci se comptent parmi les 15 députés du FNA de Moussa Touati qui ont voté, à la surprise générale, en faveur du gouvernement alors que le reste est à chercher parmi les députés des partis «schtroumpfs» et des indépendants «retournés» par le FLN.

Ainsi, l’adoption du programme du gouvernement, qui est, faut-il le préciser, une suite de celui du président de la République, comme a tenu à le signaler Belkhadem, a été une simple formalité pour ce dernier, épaulé qu’il était par une majorité confortable.

Après quatre jours de palabres, le programme est donc passé comme une lettre à la poste. Les députés du RCD et à un degré moindre ceux du PT ont eu toutefois le mérite de sortir les débats de l’insipidité qui les caractérisaient lors de la précédente législature.

Nos lecteurs et l’assassinat de Matoub Lounès 29 juin, 2007

Posté par benchicou dans : Notre mémoire , ajouter un commentaire

matoub1.jpg12 réponses à “La Kabylie orpheline de Matoub”

  1. tadrist

    tadrist écrit:
    25 juin, 2007 at 19:17 ebonjour, j’aimerai signaler une chose : UNE MAJORITE DE KABYLE A OUBLIER MATOUB , HONTE A EUX , ensuite ete vous sur que ce sont les terroriste qui l’ont abattue ? moi j’en doute fortement,j’en suis meme sure !!!!

  2. tamurt15

    tamurt15 écrit:
    25 juin, 2007 at 20:47 eNON , la majorité des kabyles n’ont pas oublié lounes.
    ceux qui l’ont oublié , ce sont ceux qui ont fait du commerce sur sa mort…
    ceux qui font de la politique sur le dos de lounes..
    ses ennemis d’hier et d’aujourD’hui … qui vresent des larmes de crocodilles sur sa mort mais reellement , non ;ils le font par esprit revenchard envers les vrais amis de lounes…. à savoir sa famille politique et ses amis politiques , qu’on a accusé lors de son enlevement , qu(ils sont responsables et que c matoub lui mme qui a fomenté le coup , et cette fois ci -peut etre que c lui qui a monté ce coup de sa mort…..
    mme mort MATOUB dérange sa famille kabyle et le pouvoir sans citer les egorgeurs et bouchers devenus citoyens de 1ere categorie..
    de toute façon , MATOUB YELLA YELLA YELLA…et que l’acceuille en son vaste paradis….
    aitbraham-timizart

  3. Karim.B

    Karim.B écrit:
    25 juin, 2007 at 23:54 eAuteur : Karim.B (IP: 217.128.97.197 ,
    LAubervilliers-153-52-2-197.w217-128.abo.wanadoo.fr)
    E-mail : karim_280806@yahoo.fr
    URL : http://life1976.skyblog.com/
    Commentaire:
    Jeudi 25 Juin 1998, peu après 13H00, Matoub a été victime d’un
    guet-apens sur le chemin de son retour chez lui à Taourirt Moussa, plus
    précisément à Tala Bounane. Le rebelle ne s’attendait nullement à ce que cette
    fois ci il laissera sa peau, lui qui a échappé plusieurs fois à la
    mort. Il était dans sa voiture, en compagnie de sa femme Nadia et de ses
    deux belles sœurs. Lounès le vaillant est mort l’arme entre les mains,
    après un accrochage violent avec ses assassins. L’information de sa mort
    s’est propagée telle une trainée de poudre dans tous le pays, c’était
    le choc partout, et la kabylie venait de perdre l’un des ses enfants
    chéris.
    Des émeutes éclatèrent deux jours plus tard, où les fans de Matoub ont
    exprimé leur révolte en s’en prenant à tous ceux qui est symbole de
    l’état. Le calme n’est revenu qu’après l’appel de la famille du défunt, et
    ce pour permettre l’enterrement du rebelle dans la sérénité. Matoub a
    eu droit à des obsèques à la hauteur de son combat et de son
    engagement, des milliers de personnes de tout le pays se sont déplacées afin de
    rendre hommage à l’enfant de Taourirt Moussa.
    Neuf ans déjà depuis que le rebelle nous a quitté, en laissant derrière
    lui un vide sidérale. Matoub le patriote et le démocrate nous manque
    cruellement en ces moments de doutes pour notre pays. Lui qui n’hésitait
    pas à mettre les pieds dans les plats, et à dire « tout haut ce que le
    peuple dit tout bas ». Sa présence aurait été d’un grand apport pour
    les luttes démocratiques et identitaires, surtout en ces temps de
    reniement et de compromission. L’enfant terrible de Taourirt Moussa était un
    empêcheur de tourner en rond, il a beaucoup apporté pour la
    reconnaissance de l’identité amazigh, il a payé de sa vie son engagement pour une
    Algérie démocratique, républicaine et plurielle.
    Matoub a préféré vivre auprès des siens, alors qu’il avait les moyens
    de vivre ailleurs. C’est là bas, dans les villages de sa chère kabylie
    qu’il se sentait à l’aise, et c’était dans les montagnes du djurdjura
    qu’il puise son inspiration et qu’il se ressource pour son combat pour la
    reconnaissance de l’histoire de son peuple.
    Matoub nous a laissé un patrimoine immense et riche avec plus d’une
    trentaine d’albums, où il a chantait l’amour, le désespoir et les
    souffrances des siens comme seul lui pouvait le faire.
    En ce neuvième anniversaire de sa disparition tragique, on ne peut que
    s’incliner devant sa mémoire, et tous ceux qui se reconnaissent dans
    ses combats, ceux de l’Algérie qui avance doivent reprendre le flambeau,
    c’est la meilleure récompense qu’on doit lui faire, à lui et tous ceux
    qui se sont sacrifiés pour que l’Algérie ne sombre pas dans le fascisme
    intégriste.

  4. kahina

    kahina écrit:
    26 juin, 2007 at 9:57 eIl faut comprendre que le projet integriste est une réalité internationale qui dispose d’une logistique incroyable avec un financement illimité des wahabites du moyen orient.
    Il faut comprendre aussi comment fonctionne le cerveau d’un islamiste convaincu si cerveau il y ‘a bien sur!
    Pour asseoir leur hégémonie les islamistes disposent de tous les moyens ( hadiths et fatwas ) pour mener leur tache. Meme si les assassinats de Matoub ou de Boudiaf ou de Kasdi Merbah profitent au système politico-financier ,ils profitent en premier lieu aux islamistes qui voyaient là des personnes qui avaient compris leur stratégie et qui risquaient reellement de remettre en cause leur plans machiaveliques.
    A qui profite le crime? regardez comment est devenue l’Algerie…plus d’artistes à part des chebs plus débiles les uns que les autres…plus de cinéma….plus de centre de loisirs…plus de vie en quelque sorte..et n’est ce pas là la réalité des pays dits musulmans?
    Il faut donc arreter la machine infernale avant que l’Algerie ne sombre dans le chaos integriste avec la revision de la constitution et autres concessions et finir comme l’Egypte ou la presidence est en fait à El Azhar !!! en train de debattre de sujet tels que Zawadj el Misyar ou bien de l’allaitement des adultes dans les bureaux de l’administration et ce n’est pas une blague!
    La plaisanterie a assez suré ,il faut arreter le massacre !

  5. youcef nni

    youcef nni écrit:
    26 juin, 2007 at 16:39 esincérement,et définitivement, je me suis résolu à ne plus croire à une “entité kabyle”,dans un pays “algerie”,désormais je dirais une population qui “survit” au centre du nord de l’afrique,on peut les appeler des algeriens,et que depuis l’ére de leurs ancêtres(massinissa,jugurtha,takfarinas…etc,)n’ont jamais pu édifier un état,(au sens large et juste du mot)encore moins su préserver leurs territoires des envahissements eventuels d’autres “populations” pour eviter de dire d’autres cultures,puisque ce n’est pas le cas.
    et définitivement je cesserais de croire à des hommes kabyles,puisque depuis l’antiquité,on le sait, tout le monde le sait,ils s’exterminent entre eux ils ne sont courageux et braves que quand il s’agit de faire barage,tuer,assassiner et empêcher l’acces au commandes à commencer par son propre frére,surtout lorsque ce dernier possedait les atouts d’un leader.
    je reprends l’une des verités auquelles j’adhére et qui était dite par feu lounes matoub:on est “un troupeau malade ou les meilleurs ont disparu isolés ou vaincus,et les médiocres(nous tous..)ont pris l’allure d’astres sintillants…”.
    de grâce,cessons de faire en sortes de se dire des choses justes et de faire seulement semblant d’être affecté par ce qui nous arrive,(par notre irresponsabilité)tout en sachant(on regardait tous ce qui se passe autour de nous dans le monde,et comment les VRAIS PEUPLES LES VRAIS CULTIVES LES VRAIS CITOYENS)réagissent,prennent leur destin en main, se mobilisent,s’organisent, sortent dans les rues(par pour une demi-journée,mais des mois durant)et non remplir des pages de journaux et se dire et se raconter ainsi que (soit disant faire des analyses,rédiger des pétitions comme LES VRAIS PEUPLES.
    ON A PAS ENCORE ATTEINT LE STADE DES GRANDS PEUPLE,ON EST ENCORE
    UNE “POPULATION”

  6. Hippolyte

    Hippolyte écrit:
    26 juin, 2007 at 17:01 eMerci Monsieur Benchicou de votre article.

    Bien à vous

    Hippolyte

  7. juba

    juba écrit:
    26 juin, 2007 at 17:21 ela honte et le mensonge.
    En parcourant votre article, que de mensonges.Un autre assassiat de lounes en somme.L es contres verites et les fausses preuves sont autant de mort et de parjures.Il est honteux de dire que ceux qui l’avaeint enleves l’onty executé…..ceux qui l’ont executé ce sont ceux en qui il avait une grande confiance, ces confidents qui lui ont;miroité de l’aide pour faire partir sa femme.N’est ce pas mionsieur said sadi? B eaucoup ne veulent pas de l’etalage de la verite car leur veritable visage apparaitra au grand jour.
    Mato_ub a ete assassine par le pouvoir avec la complicite de beaucoup et le rcd est en premiere ligne

  8. samia

    samia écrit:
    26 juin, 2007 at 22:42 ela honte que c’est les kabyles qui ont assassiner MATOUB LOUENES, donc pour quoi ils ont souviens MATOUB. la kabylie reste comme ca toujours tue ces enfants, de arezki lbachir a hend umerri, a abban, krim, et matoub

  9. tamurt15

    tamurt15 écrit:
    27 juin, 2007 at 12:57 eYA JUBA , pourquoi reclamer une enquete internationale du moment que tu sais qui l’a tué…tu n’a qu’a deposer plainte et porter tes preuves ,,,,
    c une honte pour les kabyles qui accusent des kabylent innocents pour plaire aux veritables egorgeurs et eventreurs d’enfants et d’hommes..
    comme tu es tres doué y a juba , dites nous qui a enlevé matoub, qui a tué , djaout , mekbel, bousebsi,boudiaf,yefsah,et les 180000 victimes de la barbarie militaro-integriste……….
    mais vous etes tjours serain et vous ne savez pas qui tue qui ?
    sauf la mort de matoub , pour faire du commerce et casser du kabyle et diviser , et toujours diviser …..
    moi je considere que tous ceux qui accusent sans porter des preuves , sont les marionettes des islamistes et du pouvoir..
    vous n’etes que des pions pour semer la zizanie et diviser la kabylie…..
    voyons ce qu’a fait le pouvoir avec les arouchs , pour la regression de la kabylie , avec 10 ans en arriere..et la la destruction des partis comme le ffs et le rcd…
    et j’espere que la verité eclatera un jour pour tous les crimes commis et toutes les accusations commises…
    en conclusion ,je crois que vos actes et vos ecrits sont les eniemes assassinat de matoub…
    arreter de jouer sur sa memoire , et un jour lounes a dit ceci …
    ” je peux excuser ou parler avec n’importe qui , mais pas avec ceux qui ont qui m’ont porté le chapeau de mon enlevement comme quoi , c moi qui a fomenté ce coup là avec mes amis politiques ”
    ce sont les mmes qui s’empressent a accuser ————-et pour koi pas ,peut etre que c 1 coup monté par MATOUB…..
    REPOSE EN PAIX LOUNES , les kabyles sont redevenus ce qu’ils etaient avant ta mort , en posant toujours la fameuse phrase de qui tue qui ? mais toi , tu savais et tu as tranché sur le sujet
    en declarant dans aghurru , que ceux qui tuent , nous les connaissons……………………
    eviter svp de tuer plusieurs fois le rebelle , et laisser le tranquille dans sa demeure…………………..

  10. CHATER HASSAN

    CHATER HASSAN écrit:
    28 juin, 2007 at 13:25 eCher Tamurt,

    La famille de MATOUB A ACCUSE PUBLIQUEMENT le RCD D’être impliqué dans l’assasinat de Matoub.

  11. AMAZIGH

    AMAZIGH écrit:
    29 juin, 2007 at 2:21 ePOURQUOI alor la famille matoub porte pas plainte contre le RCD?
    a toi chater. aadaw c le pouvoir

  12. CHATER HASSAN

    CHATER HASSAN écrit:
    29 juin, 2007 at 2:58 eOui Amazigh aadaw c’est le pouvoir, c’est pour cela qu’il faut être vigilant.
    La famille Matoub ne porte pas plainte contre le RCD ou contre ceux qui ont zigouillé Matoub pour la simple raison que pour la justice algérienne les coupables sont les Islamistes tout comme pour le meurtre odieux du grand Boudiaf…
    Une question : Que penses-tu de Khalida Messaoudi et Benyounes?
    Pourquoi le RCD accepte de siéger dans une assemblée croupion qui n’a aucune légitimité : 80% d’Algériens n’ont pas voté et en Kabylie peut être 95% et tu le sais bien.
    Thanmirt Amazigh : L ‘ALGERIE AVANT TOUT

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