Nos lecteurs ont la parole : Sur « Eva Joly dévoile les confidences de Bouteflika » 22 juin, 2007
Posté par benchicou dans : Votre opinion , trackback
Auteur : CHETRANE
Monsieur Nas,croyez-vous sincèrement que Madame Eva Joly fasse le même
diagnostic que Monsieur Bouteflika au sujet de la corruption?Soyons
sèrieux Monsieur Nas, déclarer que l’Algérie est un modèle de transparence
au sujet de la rente pétrolière alors que tous les Algériens savent que
la corruption chez-nous fait des ravages en haut lieu, donc nous dire
que Bouteflika est contre la corruption c’est un débat qu’il faut
ouvrir,a bon entendeur salut.
- Auteur : Solange
Quel plaisir de lire cet article signé par Eva Joly, mais j’ai été surpris de le trouver « instrumentalisé » par Bentchicou.En lisant les interventions assassines, on lit des inepties, telles que celle qui me rappelle le singe auquel on montre la lune, et qui ne voit que le doigt pointé, n’est-ce pas chère Juba, qui juge le fruit et oublie de juger ceux qui ont semé la haine du Kabyle et des contestataires du « pouvoir Inique », durant des décennies, quand précisément Bouteflika traversait « son désert », mais hélas, la raison a fuit l’Algérie, depuis qu’elle a été livrée à la plume d’intellectuels autoproclamés auxquels Hamrouche a offert « une Presse alibi », et des subventions déguisées, en sus d’une protection « occulte » pour exprimer les idées les plus hideuses contre
la Société algérienne.
Oui, Bouteflika dérape, a dérapé, et continuera de déraper, mais l’arène a été balisée par les « décideurs aventuriers des années de déni de la démocratie » durant la décennie rouge du sang des Algériens, toute opinions confondues, quand des hyènes qui osaient se dire « démocrates » insultaient la jeunesse algérienne à coups d’éditoriaux assassins et pyromanes, pour en fait fournir les troupes « terroristes » nécessaires à ceux qui voulaient justifier leur tutelle sur l’Algérie, et en faire les nouveaux Onassis et autres « capitaines d’industries », dans un pays où coulent les prêts pour les « happy few » parrainés, et où les dossiers s’entassent en attendant l’archivage, et le « niet » pour non solvabilité évidemment.
Parler de transparence dans un pays qui n’en a jamais eu l’idée est une honte pour ceux qui croient faire rêver ceux qui ne connaissent pas les rouages du Pouvoir politique algérien, fait de caciques et d’opportunistes, et parmi lesquels la compétence et l’abnégation ainsi que l’incorruptibilité sont dotés d’un coefficient marginal équivalent à un déni de citoyenneté pour des cadres qui y croient « encore », sauf à être traités de naïfs, par les agents des « politiques du système ».
Que Bouteflika ait ou non eu pour intention de « blanchir » les uns et de « comprendre » les autres et prendre en compte le fait que ceux qui avaient besoin d’être blanchis, ne sont après tout que les profiteurs du système qu’ils ont planifiés, exécuté, et qui a conduit l’Algérie dans les abysses de l’histoire d’où il n’est encore pas dit qu’elle s’en relèvera, car les mentalités ont été imprégnées par l’immoralité des pratiques et si du temps du socialisme, les Algériens ont appris à ne pas compter sur eux-mêmes mais exclusivement sur l’Etat, durant la décennie du « non droit », ils ont appris à ne respecter que le détenteur de l’explosif, de la gégène, des clefs des geôles, des armes, et enfin du pouvoir régalien.
Eva Joly, aurait dû apprendre de Bouteflika, au moins une chose : Comment gérer les passions de ceux qui sont habitués à mépriser l’Etat de Droit et à affronter les monstres « fabriqués » par l’amnésie.
Tant de choses à dire, mais je préfère m’arrêter ici en attendant de voir si je serai publié et surtout dans l’attente des réactions salvatrices de ceux qui savent se remettre en cause, et je souhaiterai que Bentchicou en fût.
Auteur : Ahmed LBC
On ne devrait pas avoir besoin des confidences d’Eva Joly ni de quelque autre personnalité étrangère que ce soit pour mieux appréhender la “crise” algérienne !
On ne devrait même pas les médiatiser !
Cela me fait penser aux années 70, à l’époque de Boumedienne, quand Mouloud Chekaoui de la télévision algérienne, demandait leurs premières impressions aux officiels étrangers qui foulaient le sol algérien.Ils répondaient tous :” l’Algérie, c’est bien, c’est formidable…” c’était drôle, pathétique, ridicule en même temps, inutile au fond.
Moi, je croyais cette période révolue.
Mais je constate que l’on continue de caressser les étrangers dans le sens du poil.
Trés sincèrement, je ne vois pas ce que le compte rendu(car c’est bien de cela qu’il s’agit) de Joly de l’entretien que Bouteflika a bien voulu lui accorder, va m’apporter sur le plan de la compréhension de la situation que vit mon pays.
Aujourd’hui Eva Joly, hier Jean Daniel ou Camdessus (ex patron du FMI) demain, peut-être, Driss Basri ou quelqu’un d’autre : décidément on ne parvient pas, vous ne parvenez pas à vous affranchir du complexe de l’étranger ! et c’est sans doute là la vraie pierre d’achoppement de l’Algérie.
Eva Joly, via son compte rendu de sa visite algérienne, va se faire un peu de fric, conforter sa pub…et ainsi va la vie !
Mais sur un plan critique, cette juriste ne m’apporte rien, strictement rien.
Je préfèrerais, et de loin, l’analyse d’un Mohand Issaad ou d’un Ahmed Mahiou, nos éminents maîtres es sciences juridiques, que je remercie au passage pour leur humilité et l’immense savoir qu’ils nous ont transmis de 1970 à 1974, à la faculté de droit d’Alger.
Ahmed LBC
Commentaires»
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A propos de l’Algérie , avec Microsoft : ‘ La corruption de son élite se lit dans son paysage et dans son portrait ‘
Tassadit , Oslo
Bonjour,
Je partage totalement le point de vue de Solange. Je crois d’abord que nous avons besoin de tous les points de vue: Mrs Issad, Mahiou dont je respecte la haute compétence et l’intégrite ne sont pas et ne doivent pas être notre seule référence. Ecoutant les remarques, les points de de vue, critiques d’où qu’ils viennent et arrétons cette arrogance et suffisance et Supercherie algérienne: Nous savons TOUT, nous sommes les meilleurs: Pour aller dans le sens de Solange en plus concrets: Prenons les inducteurs simples qui parlent plus que mille articles, surtout de la presse INDEPENDANTE: Sur le plan économique: Quelles sont nos réalisations à part la VACHE du pétrole et du gas et des ressources naturelles qui bientôt seront réduits à un terrain désertique: Sur le plan social: Chomage, santé, mortalité, longévité… les hopitaux…Le niveau d’éducation: Ecole, lycées, universités, laboratoires de recherche. Corruption: Voyant le classement de l’algérie. La qualité université: Voir le récent classement.
Et plus concretement encore: Regardons le payasage social, culturel et physique de l’algérie: A t-on besoin de plus d’images pour décrire et caractériser la nature du systeme Bouteflica et ses RESULTATS? De combien d’autres scandales, victimes de « terrorisme » a-ton besoin? Quant aux « démocrates » on peut en parler: Tous les articles et publications dont parle Solange sont hautement significatifs de leur ineptie et volonté d’humilier pour obtenir les privilèges d’exister en salissant les points de vue qui ne CONVIENNENT pas à leurs génére(a)ux donateurs.
Mouloud.
Mes chers compatriotes
Je pense que l’etape du diagnostic est largement dépassée. Les constats, les analyses, les tmakhikh , c bien , y en a assez.
Malgré les taux d’abstention aux elections, y en a toujours ( et ils sont nombreux)qui votent pour maintenir ce systeme. et ce sont eux qui vont sortir dans les rues aux appels des walis pour marcher et applaudir « elmoussalaha ».
Au lieu de critiquer les partis démocratiques (dejà faibles), regardons qui sont au pouvoir. Le FLN et son clone, ce n’est pas lui la cause originelle de notre malheur ? et pourtant, à ce jour beaucoup votent fln. Il aurait ete trop flagrant de trafiquer un scrutin ou ce meme parti et son clone obtiendraient des miettes, comme en 1991. Donc, tant que, l’esprit khoubziste et affairiste demeure dans la tete des gens, on ne verra pas un parti démocratique emerger.
salutations