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Boudiaf raconté par un proche 30 juin, 2007

Posté par benchicou dans : Notre mémoire , trackback

Algérie: Entretien avec Ali Haroun

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Ali Haroun n’a pas oublié son ami. Présent mercredi dernier au palais de la culture Moufdi Zakaria, l’ex-dirigeant de la Fédération de France et ancien membre du Haut-Comité d’Etat a bien démontré que son attachement pour l’ex-Président assassiné était indéfectible. Pour lui, la culture de l’oubli, si présente en Algérie, ne parviendra jamais à effacer l’héritage considérable de Mohamed Boudiaf.

 Ali Haroun, comment expliquez-vous l’absence de tout représentant des autorités algériennes à cette commémoration de l’assassinat de Mohamed Boudiaf ?

Il est à remarquer que, depuis de nombreuses années, l’histoire récente de l’Algérie -je ne dis pas qu’elle est complètement occultée- est au moins enseignée de façon très très approximative ou superficielle. Pourquoi ? Il y a bien des raisons. La crise de 1962 a fait que, beaucoup de gens qui avaient été des acteurs réels de la lutte de libération ne se trouvaient plus au pouvoir en 1962.

Comme l’histoire est écrite toujours par les vainqueurs, il est évident que celle-ci ait été, pour le moins, occultée pour qu’on ne dise pas que ceux qui pouvaient rédiger l’histoire soient contraints de dire des contrevérités. Alors, pour ne pas dire de contrevérités, on occulte la vérité. Cela dit, ce qui s’est passé depuis quarante-cinq ans est quelque chose de coutumier dans les révolutions. On dit que les révolutions mangent leurs enfants, eh bien, l’Algérie obéit, hélas, à cette règle.

Cela fait quinze ans que Mohamed Boudiaf a été arraché à la vie, pensez-vous que son héritage est toujours présent ou qu’il est tombé dans l’oubli ?

Je ne pense pas que l’on puisse oublier le message de Boudiaf. Même s’il a été de courte durée, je peux vous assurer que, pendant ces 170 jours, il y a eu un renouveau d’espérance exceptionnelle. Je peux vous rapporter des faits personnels. J’ai eu l’occasion, pendant cette période, de me déplacer à l’étranger, particulièrement en France, des gens de tous horizons sont venus me voir pour me demander s’ils pouvaient apporter leur contribution. L’accession de Boudiaf à la tête de l’Etat leur avait redonné confiance.

Il avait aussi impulsé un style nouveau d’exercice du pouvoir

Premièrement, il parlait un langage que les Algériens comprenaient. Il parlait un arabe algérien, correct bien sûr, mais qui n’était ni emphatique ni un langage qui était fait pour les académiciens. Quelqu’un me disait à l’époque : «Tiens, ma grand-mère m’a dit : « Enfin je viens de comprendre mon Président ».»

Deuxièmement, il était très simple. Il recevait pratiquement toute personne ou toute organisation qui demandait un entretien avec lui.

Comment avez-vous appris la nouvelle de sa mort ?

Ce fut une douleur extraordinaire. J’avais l’impression que notre dernier espoir venait de s’écrouler. Et pourtant la vie continue. Ce qu’a fait Mohamed Boudiaf était, je le crois, une étape marquante. Il a lancé un message fort, et je ne pense pas que ce message soit occulté à jamais. Vous savez, une vérité peut être oubliée un certain temps, mais elle ressurgit, parce qu’on peut la mettre sous le boisseau, mais on ne peut pas la détruire. Le vrai finit toujours par triompher.

Etes-vous optimiste pour l’avenir ?

Je suis né optimiste, j’ai vécu optimiste, et je crois que, jusqu’à la fin de mes jours, je le resterai.

Commentaires»

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  1. Un hommage méritant pour quelqu’un qui n’a rien demander a l’Algérie au contraire il a tout donné jusqu’a son assassinat, je ne reviens pas sur les détails de son retour mais je voudrais posé une question a monsieur Ali Haroun,après son lâche assassinat pourquoi vous n’avez pas démissionné? Pour ce qui est de l’absence des autorités vous savez dans ce pays en n’aime pas les hommes surtout le FLN n’oublions pas le chahid Mohamed Boudiaf a voulu le mettre au musée parceque il a toujours était au main des traitres même aujourd’hui donc il ne faut pas s’attendre qu’il lui rendent hommage surtout avec l’avenement de Bouteflika.

  2. ah s’il avait démissionné,mais en fait tu es tronqué dans ta tête.
    un bourreau ne démissionne jamais,il continue sur sa route même jonchée de cadavres.pourquoi?
    la réponse est: »Je suis né optimiste, j’ai vécu optimiste, et je crois que, jusqu’à la fin de mes jours, je le resterai. »
    voilà la réponse.
    il est allé au royaume,il a reussi de le faire venir,il l’a assassiné et maintenant il attend que la mort l’emporte optimiste.
    pour ma part j’espére qu’il mourra avant moi

  3. en parlant de HAROUN voila un pur produit du systeme pret a le servir au moindre appel , il est mal place pour parler de boudiaf et encore moins de l’histoire de notre pays, il raconte des salades .
    s’il a encore un conscience il doit se taire et se terrer a jamais.

  4. À Monsieur Ali Haroun

    Avec tout le respect que je vous dois, je pense que le meilleur hommage à rendre à la mémoire du Boudiaf est d’avoir le courage, comme vous l’aviez pendant la guerre d’Algérie, de citer au peuple algérien les noms des personnes qui l’ont tué, car vous les connaissez très bien.

  5. Dans cette interview (http://confluences.ifrance.com/textes/40haroun.htm) , M. Haroun ne répond pas à la question sur l’identité des deux généraux qui faisaient partie du «comité des quatre». (‘Et les militaires, c’étaient Nezzar et qui ?’).

    Ce petit détail passé, on comprend aisément qu’au niveau des « décideurs », deux approches (clans) se dessinent…

  6. Une hirondelle ne peut faire le printemps dans un pays de faucons

    Des personnes, pas des moindres, ont conseillé à MR Boudiaf de ne pas accepter l’offre du système. Il lui ont expliqué que le faire c’est le sauver et aussi le cautionner .A cette époque, les choses avaient vraiment échappée au différents clans : Arrêt du processus électoral, une opinion internationale des plus hostiles et un peuple qui croyait au changement. Jamais le système n’a été aussi menacé. Il est venu mais n’a pas fait le printemps. Qu’il repose en paix
    M.B

  7. pour la mémoire de Boudiaf, dénoncez les coupables qui ont tué toute l’Algérie, pour enfin,libérer votre conscience Ya si Haroun l’optimiste!

  8. Si haroun est optimiste et le restera !! Mais comment ne le restera -t_il pas? Lui dont les privilèges surpassent de loin les contributions pour un pays que sa complicité et sa complaisance ainsi que celle de ses amis ont conduit à la situation d’aujourd’hui: Jetons à la figure de cette espèce les chiffres, les constats objectifs de la situation des algériens: Emplois, santé, éducation, bien être. Mr Haroun continuera à dormir sur ses lauriens comme si rien ne se passe. Combien de morts, de pauvres, de chomeurs, de prostitués, de drogués vous faudra il pour voir ce qui se passe, la réalité: Continuez à détourner la tête et prétendre que vous n’avez rien vu. (Bob Dilan l’a très mentionné dans sa chanson).

    Un grand soufi, Djalal Din Rumi, avait dit: « si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais toi ». A bon entendeur Mr Haroun. On n’en a marre de vous voir nous empoisonner l’existence avec vos leçons de moral et votre fond de commerce que sont devenus les martyrs.

    Mouloud.

  9. A vrai dire j’aime pas le personnage public ali Haroun; c’est beaucoup plus un affairiste manieur de la langue fourchue qu’un sincère homme démocrate, et son cheminement les 20 denières années le montre amplement.

    Autant je respecte beaucoup le boudiaf d’avant janvier 1991, autant je déplore le chef d’Etat importé, a qui on a fait signer malgré sa maturité politique et d’âge et les différentes épreuves de la vie dont il est passé, un décret digne de l’état nazi et la junte militaire de l’algérie Française, à savoir le texte permettant la déportation d’algériens par des algériens dans des camps d’internement au sud du pays.

    Cette gaffe politique monstrueuse a encouragé la braise du terrorisme naissant et la propagation de la légende du martyre pour la république islamiste.

    D’autres méthodes privilégiant le politique, le dialogue sincère et transparent et l’implication active de la population pour ne pas dire la société aurait été moins couteuse et moins traumatisante dans le cadre d’une stratégie de long et moyen terme de sortie de crise sachant garder le cap sur le fondamental objectif de cohésion sociétale et se démarquant du subsidiaire travaillant à l’avantage des clans et factions.

    Et le déploiement de cette stratégie pour être efficace ne doit se faire qu’au pas au pas, et avec une patience de leader ne recourant à la main de poigne qu’aprés avoir consommé toutes les issues de dialogue.

  10. Monsieur Haroun a été une personnalité de peu d’importance dans la structure du pouvoir d’après l’interruption du processus. Il a servi de façade « honorable » et de voix à la « grande muette », à l’instar d’autres responsables théoriques qui n’étaient là que pour la galerie. Mais il est indéniable qu’il connait les vrais commanditaires de l’assassinat de Boufiaf. Peut être même le savait-il avant que cela n’ait lieu. Monsieur Haroun qui a une haute idée de sa propre personne a toujours su, depuis qu’il était jeune, se faire tout petit devant les grands fauves. Il a toujours vécu à leur ombre et a toujours su se faire son petit trou. Je parierai qu’il a même inculqué cette façon de survivre à ses propres enfants, si tant est qu’il en a. Alors, ne l’accablons pas, le pauvre homme.A.L

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