Le chef de file du RND a estimé que la classe politique devra assumer pleinement les conséquences des résultats des élections du 17 mai dernier.
Le RND a tiré les premières leçons des élections législatives du 17 mai dernier. Son secrétaire général, Ahmed Ouyahia, l’a affirmé jeudi, lors de l’émission L’invité du jeudi de la radio Chaîne II. Plaidant pour l’assainissement du paysage politique, il a déclaré : “Il faut séparer l’argent de la politique ! L’enjeu consiste à assainir notamment la pratique électorale du monde des affaires business, de l’argent sale et de pratiques malsaines. Certaines mauvaises volontés ont tout fait pour pourrir la politique. Ce n’est pas sérieux !” Point nodal soulevé par Ouyahia, la révision de la loi électorale devra permettre d’introduire de nouvelles règles pour éviter les erreurs du passé.
Affirmant que les prochaines élections locales revêtent un intérêt particulier pour la classe politique, il a estimé que le faible taux de participation du 17 mai dernier aux législatives devra faire l’objet d’une “profonde réflexion” et de s’interroger “pourquoi le citoyen n’a pas voté. Sincèrement, nous avons été déçus au RND. Il faudra gérer à présent cette situation !” Cela étant dit, Ouyahia a souligné que la classe politique sait ce qui se passe sur le terrain et devra relever le défi pour que le scénario du 17 mai 2007 ne se reproduise plus. “Des partis vendent leurs formulaires à des candidats pour qu’ils n’aillent pas collecter les signatures. Ces formulaires se vendent à des dizaines de millions de centimes. Des formations politiques placent leurs représentants dans les dispositifs de surveillance des élections et touchent de l’argent pour le parti”, a-t-il encore martelé, comme pour tirer la sonnette d’alarme. Du coup, il préconise de revenir aux standards universels : “Si un parti ne réunit pas un minimum de signatures, il ne participera pas aux élections, sinon qu’il aille en collecter. Cet amendement ne signifie nullement la dissolution de partis politiques. Ils étaient présents en force quand l’Algérie était face au cauchemar de la Conférence nationale de janvier1994 pour continuer à gérer le pays. Il n’y a pas de petits partis ou de grands partis, il y a un sérieux problème de représentativité ! Notre idée d’opter pour la majorité découle de la blessure de 1991. N’est pas candidat qui veut !” Concernant0 la révision de la Constitution, il a rétorqué qu’il s’agit “d’une initiative que peut prendre le président de la République, et le jour où il la prendra le RND sera là”.
Le programme du Président, les réformes et le week-end universel
M. Ouyahia a ensuite abordé le programme du gouvernement voté par la majorité écrasante à la Chambre basse du Parlement au moment même où il s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale. Félicitant le chef de l’Exécutif, Abdelaziz Belkhadem, il dira que le programme du président de la République est complémentaire à son programme soumis aux électeurs le 17 mai dernier. “Nos programme convergent totalement. Nos 140 propositions visent à faire mieux en termes de résultats et de réalisations dans les délais des réformes. Au RND, nous partageons le même cri de détresse du Président qui a appelé au soutien à l’investissement. Construire des infrastructures c’est bien, investir à long terme c’est mieux”. Estimant que la bureaucratie est derrière la lenteur du rythme des réformes, M. Ouyahia a déclaré que les Algériens ne doivent pas attendre les étrangers pour fructifier l’activité économique ou encore pour encourager la production nationale. En ce sens, il est revenu sur le week-end universel et la nécessité de se mettre au diapason. Il dira à ce propos que “le week-end universel n’est ni un problème de religion ni un problème d’une quelconque société. J’estime qu’il faut placer les intérêts du pays au-dessus de la mêlée. Le reste, ce n’est qu’un débat stérile”. Par ailleurs, le SG du RND a plaidé pour la privatisation de l’université “pour une meilleure qualité de l’enseignement” et de ne pas condamner le passage au lycée pour un élève qui a échoué à l’examen du BEM. “Nous estimons qu’il faudra préserver les écoles spécialisées, lesquelles forment les élites du pays, comme cela se fait de par le monde. Personnellement, je ne veux pas voir nos universités à côté”.
La peine de mort contre le kidnapping
M. Ouyahia est revenu sur l’affaire du jeune Yacine, victime d’un enlèvement et d’un assassinat par ses ravisseurs. “Les Algériens, dira t-il, se sont débarrassés de l’hydre du terrorisme. Mais, ils ne doivent pas être pris au collet par l’hydre du banditisme. Ce phénomène d’enlèvement n’a pas récidivé depuis 20 ans, à l’époque où le fils du gouverneur central de la Banque d’Algérie a été kidnappé. À l’époque, la peine de mort a été appliquée”. “La peur devra changer de camp !” tout en recommandant que l’Algérie doit soutenir davantage le développement des moyens et accélérer les réformes de la justice en durcissant davantage la répression du crime. “Il faut appliquer des peines sévères et dissuasives contre les ravisseurs !” ajoutera M. Ouyahia.
Le football, Sarkozy et le délit de presse
Interrogé sur la récente débâcle des Verts face à la Guinée, Ouyahia a saisi l’occasion pour mettre l’index sur l’argent sale qui gangrène également le mouvement sportif national. “La défaite de l’équipe nationale au stade du 5-Juillet a été une tragédie. Notre football va mal. Très mal. Le mal de l’argent, le mal de la facilité, le mal de l’instabilité… L’Algérie est le seul pays où l’on change d’entraîneur qui gagne une coupe ou un championnat à la fin de la saison ! Nos clubs ne forment plus les élites et recourent à l’importation des joueurs”. Par ailleurs, M. Ouyahia s’est exprimé sur l’élection de Nicolas Sarkozy. Estimant que la politique étrangère n’engage pas un parti, mais tout un pays, il dira que l’Algérie et la France sont condamnées à se respecter mutuellement et que la France devra respecter nos dizaines de milliers de compatriotes qui vivent sur son sol. Enfin, il a mis en garde contre “le passage brutal d’un champ audiovisuel à 100% public à un champ à 100% privé. Cette éventualité est risquée”.
Quant à la dépénalisation du délit de presse, M. Ouyahia a opposé un niet catégorique arguant que la diffamation se condamne et que ce grand tapage “légitime” des professionnels des médias, a-t-il dit, est utilisé comme un fonds de commerce par d’autres.
FARID BELGACEM
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Entierement d’accord avec vous mr Ouyahia ,commencez à nettoyer le RND des opportunistes ,qui voyant le fis eclater sont rentrer dans le RND juste pour leur propre bien;trier les dossiers.
Regarder qui se trouve au C.N du RND.
Mr. Ouyahia,je vous respecte beaucoup pour votre travail en tant que chef du gouvernement mais………j’en suis vraiment déçu par la tournure des faits. Pourquoi avez-accepté l’alliance avec le MSP et le FLN? POURQUOI,POURQUOI? On voyait en vous le prochain président,même si votre élection serait appuyée par l’armée,ce ne sera pas grave car l’ALgérie sera gouvernée par un ENARQUE. Retirez-vous de ce trio ,l’un CHEIKH DE ZAOUIA ET CHARLATAN,l’autre la face cachée du FIS,un islamiste salafiste hors du commun.Foutez-le camp maitenant sans y vous attarder;Quant à ce que vous aviez pu ammasser comme fortune,on n’en reparlera dans qqles années. CIAO et à Bientôt
Croyez vous que le peuple vous crois encore sur les mensonges que vous avancez, alors que lui maintenant il sait qui gouverne à Alger, alors que vous vous accepter d’en être la façade, et de dissimuler al vérité sur les dossier noir et les scandales financiers. Le peuple vous a recracher à jamais, car vous amassez des fortunes sur son dos et au dépend de son trésor publique et vous venez ensuite les investir en rachetant les entreprises dont vous ordonnez et déclarez ensuite la faillite en terminant par payez leurs employés par ponction d’autres travailleurs, vous jetez en prison les cadres integres qui n’accepte pas cette machination. Vous ferez mieux de cacher vos visages macabres et vos dents de vampires et de vous choisir un coin pour mourir en attendant le jugement dernier.