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Ahmed LBC :  » On a beau cibler le système… » 3 juillet, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , trackback

  1- Si l’on pose la question du pouvoir comme un préalable absolu au déblocage de la situation,on ne sortira pas de l’immobilisme. Je dirais même que les échanges sur ce blog n’auraient plus aucun fondement.
Nous avons un rôle à jouer nonobstant la nature du régime politique. Je l’ai déjà dit, chacun de nous doit s’efforcer de faire convenablement le travail pour lequel il est payé.
Mais cela n’est pas suffisant. Il faut donc aussi dénoncer, par tous moyens disponibles, les dérives, la hogra, le trafic d’influence, le laisser-aller…partout où ils existent.
Les masses populaires, il faut le dire, sont plutôt inertes par rapport à bien des situations qui les concernent pourtant directement ou indirectement( absentéisme, tchipa, nuisances sonores, tapage nocturne, incivilités, autodéresponsabilisation ou démission…).
Alors, on a beau cibler le système, cela ne devrait en aucun cas nous exempter de fustiger certains de nos comportements inexcusables !

2- Sur la commission d’évaluation des compétences: l’idée, je l’ai avancée pour répliquer à tous ceux qui précisément sous-estiment la technicité algérienne, qui ne lui font pas confiance. Sur ce terrain aussi, il faut faire une approche critique et argumentée.
Exemple: KPMG a audité les systèmes informatiques des banques publiques en 2005; ces systèmes avaient été mis en place sur une durée de prés de 4 ans par Delta (un bureau français); KPMG a relevé de trés nombreuses déficiences dans le progiciel Delta…
Qu’est-ce à dire au juste ? Qui est responsable de ce gâchis pour lequel évidemment l’Algérie a déboursé des devises sonnantes et trébuchantes ?
En l’espèce, l’appel à un bureau algérien, à des experts nationaux(informaticiens, banquiers…) aurait été préférable. Je dirais même que la structure informatique de chacune des banques concernées aurait largement accompli la mission de modernisation si on lui avait fait confiance.

3- Dans certains domaines d’activité(activités internationales commerciales, financières, bancaires, entre autres), je vous assure que certains de nos cadres n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers; dans certains cas, ils leur sont même techniquement supérieurs.

4- Sur le propos selon lequel nos dirigeants sont au courant de tout et savent tout, y compris ce qu’il convient de faire pour mieux gérer l’économie, je me permets d’apporter la contradiction en renvoyant seulement aux scandales qui ont frappé la scène financière ces 5 dernières années, scandales qui ont révélé, en réalité, la totale déconnection des superstructures politiques et de bien des élites par rapport à la sphère réelle de l’économie.
Croyez bien que c’est parce qu’ils ignoraient beaucoup d’aspects techniques que les responsables n’ont pu agir préventivement.

5- Sur les cabinets étrangers qui s’installent en Algérie( KPMG, Deloitte, Baker&Mac Kenzie…), je dis surtout qu’il faut être vigilant en la matière et contrôler les contreparties attendues. Il y a là une haute exigence à laquelle il faut satisfaire car les prestations dont il s’agit sont immatérielles.

Je pourrais revenir sur ces points le cas échéant, en particulier sur le plan technique qui reste, à mon avis, le talon d’Achille de notre gouvernance économique.

Ahmed LBC

Commentaires»

1 2
  1. M.Ahmed,

    Depuis 1992, un million d’algériens niveau BAC et plus, ont quitté le pays, ce sont les chiffres officiels. Dans un régime théocratique, fasciste, ou même avec l’actuel régime les cadres démocrates non affiliés à l’alliance présidentielle, n’ont plus leur place dans ce système, en plus et je le répète ce n’est pas avec des salaires de misère, qu’on les empêchera de quitter le pays. C’est la raison pour laquelle, que si nos cadres ont encore un rôle à jouer, il faut qu’ils soient respectés protégés contre les abus de leurs supérieurs, et cela ne peut se faire, encore une fois, que dans un état de droit. Par contre, les masses populaires ne sont pas inertes par rapport à certaines situations, la preuve en est, toutes ces émeutes à travers le territoire national c’est pour dénoncer la hogra, les dérives, et le trafic d’influence. Les dernières élections législatives ont été boycottés par les masses populaires, (74%). Que vous faut-il de plus pour comprendre, qu’il faut aller vers une alternative démocratique, pour éviter le chaos, qui ne sera profitable qu’aux islamistes, ou au statu quo. Vous avez raison de dire que nos cadres n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers, mais ces derniers doivent être écoutés, on doit les consulter, pour qu’ils donnent leur point de vue et non celle du chef du moment, les cadres sont faits pour réfléchir et éclairer les supérieurs, en fonction de leur propre expertise et aider ainsi à la prise de décision.
    M.Chentouf.

  2. MR AHMED , j adhère presque complètement à votre analyse qui est
    d une objectivité qui devrait nous servir de référence .
    j ose espérer que vous travaillez pour notre pays .
    ce n est pas une question ,
    mais un espoir qu un compatriote de votre qualité soit au service
    de l ALGERIE .

  3. Mr Ahmed merci pour votre assiduité!
    quelques remarques néanmoins: mettons nous (ou mettez nous) d’accord sur les concepts! vous titrez système et vous développez pouvoir!
    Sinon
    vous pouvez ne pas être d’accord quand à la responsabilité du système dans ce qui nous arrive! mais alors n’élevons de statues à personne! si le pouvoir n’est pas responsable de nos malheurs ne le gratifions pas de ce qui a pu être des moments de bonheur! khatihoum!
    un système, je crois savoir que (schématiquement) c’est une configuration qui fait qu’une entité va à un rythme x, vers un objectif y!
    Or si nous nous plaçons dans une perspective d’émancipation (par rapport aux sociétés civilisées) Ce système pose problème!
    d’abord dans sa configuration:une alliance (assumée)entre ceux qui instrumentalisent l’histoire pour avoir l’oeil, la main et le reste, sur la rente, et des islamistes qui aspirent tous les matins que dieu fait à assoir la khilafa!
    évidemment que les uns et les autres cohabitent avec toute la composante de la société en attendant la victoire finale!je voulais dire qu’ils font toutes les concessions au bénéfice de l’objectif principal! évidemment qu’ils auraient souhaité en finir avec les vestige du MLN. Mais le moment n’est pas encore arrivé pour eux! et dans la balance des négociations à l’intérieur de l’alliance pour la répartition des subsides,le terrorisme intégriste pour les uns et le reste (tout le reste de la classe politique qui a fait allégeance le 17 du mois de mai)
    je reconnais que mon style n’est pas de nature à faciliter la compréhension de ma contribution!
    mais en un mot je voulais dire qu’au même titre que l’accalmie autant que la rage de l’intégrisme terroriste sont récupérés par les islamistes du pouvoir
    la compétence et l’incompétence sont instrumentalisées par les conservateurs pour régler leur jumelle sur la rente! voyez donc comment qu’ils peuvent vous vanter les mérites du privé le matin et le massacrer l’après midi!
    ma conclusion? Je n’en ai pas une d’arrêtée! je suis prêt à continuer d’échanger pour peu que:
    nous définissions où nous voulons aller! le reste tout le reste se discute! je ne sais plus qui disait qu’à un bateau qui ne sait pas vers quel port naviguer aucun vent n’est favorable!
    amicalement!

  4. Poursuivons le débat! Il y a tant de choses à dire, à faire !
    Oui, Nas, je suis au service de notre Algérie, dans l’action quotidienne, par l’écrit, je devrais dire par des écrits tous azimuts (surtout économiques et financiers)
    Le patriotisme, c’est cela : de l’action, des idées et surtout de la franchise, de l’honnêteté morale et intellectuelle.Un engagement, une transcendance par rapport aux tentations matérielles.
    Je le redis, nous avons un rôle à jouer en dépit des contraintes et autres blocages liés au système.
    Le système, ah le système…il faudra bien en parler aussi en termes extra politiques, en termes de clientèles mues par des intérêts exclusivement matériels.
    J’espère que nous le ferons trés bientôt.
    Salutations.
    Ahmed LBC

  5. Mettre la charrue avant les beaufs

     »Croyez bien que c’est parce qu’ils ignoraient beaucoup d’aspects techniques que les responsables n’ont pu agir préventivement » Cela veut dire tout simplement qu’on ne peut cacher les cacas avec de la neige car elle finit toujours par fendre. Oui des miettes de scandales il y en a et il y en aura toujours. Contrairement ça va être une grosse couleuvre
    à avaler car au fond Alger reste un village et c’est tout le monde qui sait et voit tout même tous bas. L’affaire Khalifa est un exemple. Qui a payé dans cette affaire? Ben c’est nos compétences vendus pour El khoubza (Lampistes) . ‘’L’équipe nationale’’ de 1982 , des secrétaires , des chauffeurs et agents de sécurité J’en passe. Tout le monde connaît relativement le dossier. Même le procureur de la république a remercié la presse pour sa couverture de ce procès folklorique. J’aime lire les commentaires de nos compétences car on ne peut tirer, comme eux le savent faire avec pertinence la sonnette d’alarme et avec propositions et arguments à l’appui. Mai il reste que, avant tout , c’est un problème politique et on ne peut mettre la charrue avant les beaufs.
    M.B

  6. Rêver les yeux ouverts!
    Il y a de l’angélisme dans l’air. À vous lire, on croirait que l’université algérienne n’a rien à envier à l’université américaine, anglaise ou même française. La réalité est moins rose qu’on le voudrait car l’université algérienne a arrêté de produire de l’intelligence au début des années 80. J’ai rencontré une pléthore d’ingénieurs et de cadres, toutes disciplines confondues, de la nouvelle vague post-Boumédienne et je vous assure qu’en termes de compétences, il n’y a rien qui justifie autant d’euphorie. À leur décharge, je dirai que nos  »cadres » sont le produit d’une école sinistrée, d’un manque d’encadrement chronique et d’une absence de cadre environnemental qui stimule la recherche et la compétitivité. Dites-moi de grâce quels sont les faits d’armes de ces cadres que nous n’arrivons pas à entrevoir? Bien sûr, il y a toujours des exceptions qui contre vents et marées arrivent à émerger et à être aussi bons que leur confrères étrangers mais de là à verser dans la démagogie ou dans un nationalisme abscons, il y a une marge! Un peu de tenue et de retenue ne nous ferait pas de mal. Au contraire, cela nous rendrait plus lucides et mieux armés pour rattraper le retard en autant qu’on le veuille en tant que société et qu’on fasse le nécessaire pour y remédier.
    Mr Ahmed LBC a raison de dire qu’il faut balayer aussi devant sa porte et ne pas se contenter de déverser son fiel sur ce régime pourri quoiqu’il le mérite amplement! En effet, et il est sain de le dire et de le marteler, notre peuple a perdu ses repères et son humanisme d’antan. Il a perdu, par la force des choses et par un manque d’éducation chronique, la notion même de savoir-vivre et de savoir être. Il fonctionne à l’humeur, à l’instinct. Il a pris la mesure de la cupidité du pouvoir pour s’en prévaloir de façon quasi souveraine! Je retrouve ces traits de caractère dans des sociétés destructurées comme le Libéria ou le Rwanda. Que mes concitoyens ne se méprennent pas, je suis autant concerné qu’eux par l’avenir de mon pays mais je ne rêve jamais les yeux ouverts.
    Cela dit, il est encore possible de sauver les meubles mais cela prendra deux ou trois générations et un travail de longue haleine pour résorber le mal, reconstituer le tissu social et établir entre ses membres un modus operandi minimaliste.
    Vous savez, je viens d’une couche populaire pauvre qui a vécu les derniers soubresauts de la guerre de libération nationale. Dans mon milieu, il n’y avait que des pauvres et à peu près pas de gens aisés. Nos parents étaient fiers d’une seule chose: la force qu’ils mettaient à nous éduquer. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des couples tous deux  »cadres » et dont les enfants sont éjectés du circuit scolaire de façon précoce sans qu’ils ne s’en émeuvent outre-mesure. Le principe qu’une génération doit faire mieux que la précédente est inversé et les dégats sont incommensurables. Pour rafraîchir la mémoire des oublieux et il y en a, ce cycle infernal a commencé, lorsque des médecins et ingénieurs faisaient les taxis clandestins du temps de Chadli après leurs journées de travail. Cela s’appelle le manque de respect de soi et c’est cela qui a produit la berezina actuelle.
    Désolé de ne pas vouloir verser dans le populisme, il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire. Et pourtant il faut les dire et les redire si on veut commencer à y voir plus clair.

    Larbi Chelabi

  7. Le débat est formidable!

    1- Sur les concepts: en effet, il est toujours pertinent de s’entendre d’abord sur les concepts, en l’occurrence et notamment sur ceux de système, pouvoir, Etat.
    Dans un premier temps, je me contente d’assumer la confusion entre ces trois concepts, quitte, ensuite, à en relativiser la portée réelle. Je ne voudrais pas « tuer » l’échange en dissertant uniquement sur ces aspects. Et puis quelle approche faut-il en faire(politique, juridique, sociologique, voire économique…)?
    Je crois que les lecteurs, les blogueurs, savent précisément de quoi nous parlons; il ne me paraît pas nécessaire de toujours vouloir thématiser outre mesure.
    Le système, cela peut être tout à la fois le pouvoir, l’Etat, puissance publique, l’organisation même des institutions, dans un cadre reposant sur des interdépendances, des intérêts, des convergences, voire des contradictions socio politiques.

    2- Sur l’implication des cadres(des compétences), je dis simplement toute ma déception dans le sillage du constat que j’ai pu faire, 30 ans durant, au sujet de la posture de bien de nos cadres, posture dont le substrat malheureusement prend souvent fondamentalement appui sur des considérations bassement matérielles.
    * J’ai vu des cadres se « bagarrer », se démener comme des diables pour aller en mission à l’étranger
    * j’ai vu des cadres inventer, fabriquer des missions
    * j’ai vu des cadres se faire carrément insulter, humilier en conseil de direction sans réagir
    * j’ai vu des cadres passer leurs journées au téléphone, qui pour des futilités, qui pour régler(encore et toujours) des problèmes personnels
    * j’ai vu des cadres « lutter » pour renouveler leur véhicule de service, alors que le premier était parfaitement valide
    * j’ai vu des cadres être contraints(pour et par incompétence) de constituer un comité de rédaction pour rédiger une simple lettre
    * j’ai vu des cadres bénéficier de stages à l’étranger portant « gestion du changement » et être cependant dans l’incapacité(une fois de retour au pays) de règler les problèmes élémentaires de leurs structures…

    3- Sur l’image que renvoie la société(inertie, immobilisme, régression…), je voulais surtout mettre en exergue la notion de responsabilité individuelle dans tout processus de transformation sociale et, a contrario, dans toute descente aux enfers.
    J’abonde dans le sens de Proust qui a été parmi les premiers romanciers, à hypertrophier, à juste titre me semble t-il, le rôle de l’individu, la responsabilité de l’individu.
    Les positions de Proust ont certes été remises en question par la sociologie moderne, mais je persiste à croire que l’individu doit s’assumer et assumer pleinement les conséquences de ses actes. Tout cela renvoie, je pense, au concept de liberté. C’est dans cette optique que je m’interdis de me défausser constamment sur le système, le pouvoir, l’Etat.
    ( exemple 1: y a t-il beaucoup de citoyens qui signalent, quand ils le relèvent,des fuites d’eau à qui de droit ? exemple 2; combien de millions de citoyens se plaignent quand il n’y a pas d’eau ?)

    4- Sur Le politique qui détermine le reste : je suis d’accord sur cet énoncé, mais la question est de savoir s’il faut attendre le messie, celui qui va bouleverser l’ordre des choses, pour que nous commençions à être citoyen, ou bien alors poser ce postulat comme élément de compréhension de la situation actuelle tout en étant, tout en restant dans l’action.
    Personnellement, je soutiens que chacun devrait pouvoir agir là où il travaille, là où il vit, dans l’espace social, au niveau de la famille…

    Sur un plan stratégique, prospectif, je crois que bien des conjonctures internes et internationales contribueront de façon quasi mécanique au changement de fond.
    Ceux qui ont les outils opérationnels de nature à les aider dans ce changement ont évidemment une mission encore plus importante à assumer.

    Encourageons-les dans ce sens !
    Ahmed LBC

  8. En voilà un débat intéressant !

    J’avoue avoir lu les interventions plutôt en diagonale, mais je vous rassure, j’ai apprécié la majorité des passages.
    Bon, après cette introduction « politiquement correcte », je voulais vous dire :

    L’Algérie, d’aujourd’hui, n’a de substance que son sous sol (bradé quoi qu’on en dise) ainsi que l’intégrisme religieux qui est venu se greffer sur notre société.

    Les deux « richesses » ne font pas que du bien au pays:
    - L’or noir tâche les mains qui y touchent et même les poches…
    - Le tout/repli religieux, qui a pallié un vide identitaire et un manque d’audace politique dès le début, ne tâche pas les mains mais rouillent les neurones. Vous avez la formule pour faire une société d’abrutis de la virgule « Inchalah ».

    La solution n’est ni chimique ni mathématique… politique serait elle (puisque c’est l’art du possible)? -> réponse : même pas ! le mal est fait et bel et bien fait.

    Y a qu’à ouvrir les yeux et voir comment les « pays du nord » comptent cloisonner, vu l’état de délabrement des sociétés du sud et plus précisément du sud qui contient des « fous d’Allah ».

    Deux grands rendez vous très structurants :
    1- le point d’inflexion du marché mondial du pétrole ,
    2- le problème de l’eau pour tous.

    Pour le premier point, on cautionne des dictatures du sud pourvu qu’elles s’engagent à ouvrir le « pipe »…
    Pour le second, chacun chez soi et l’eau pour le nord…

    Enfin, je concluerai, rien ne vaut d’avoir une élite
    au point, performente (ou autre qualificatif de haut vol) si l’écrasante majorité du peuple est « hchicha talba m3icha » ou des « couchez vous! ».

  9. j’ai comme l’impression que la tendance lourde est à la résignation, soit parce que l’on focalise sur le politique, le pouvoir soit parce que l’on décrète par anticipation ne rien attendre de la société du fait de son inertie, de son goût immodéré pour la « pastèque ».
    Sur le politique, est-on allé au fond des choses ? je ne le pense pas, simplement parce que l’on ne dit pas ouvertement les choses au sujet par exemple de la grande muette.
    C’est vrai, l’institution militaire n’est pas facile à appréhender, elle reste ambivalente et surtout indétachable de la lutte anti terroriste.
    Comment régler cette problématique, comment ménager cette dimension tout en fustigeant le régime, un régime indissociablement lié à l’armée ?
    On peut épiloguer sur ce volet, mais pour aboutir à quel résultat, quelle compréhension non pas des enjeux mais des issues possibles de la crise ?
    Peut-on par ailleurs dissocier cette face du pouvoir des clientèles économiques, technocratiques et affairistes ?
    Certains, pour justifier ou comprendre l’implication des « ouled familia » dans le système, invoquent el khobza…
    Nécessité fait loi, diraient les juristes.
    Mais avec cet argument, on pourrait tout excuser, enfin presque…
    C’est pourquoi, je l’ai dit, je le redis : au fond, c’est une question d’engagement personnel, individuel! avec le karma de chacun, ses origines, son parcours, sa culture, son rapport à l’argent, à la matière…
    En disant cela, je m’affranchis un peu de la technicité pourtant si indispensable dans le combat que nous aurons à livrer dans le système relationnel international qui se façonne.
    Ahmed LBC

  10. Dans un pays où 10à 20% de la population est bien arrosée, le changement n’arrive pas sans les larmes et le sang (une révolution quoi).
    Mais comme le temps des révolutions est révolu (excusez cet écart), il reste à observer les systèmes et leur détérioration, tout en étant opportuniste pour en accélérer la fin de vie.
    Un préalable à tout cela : se documenter, se former, se préparer. Car quand le moment venu, nulle excuse pour qui ne passe pas à l’action.

    Ah, autre chose, bien comprendre la « mondialisation » et ses implications.
    La bonne maîtrise de cette lame de fond permettera, à celles et ceux qui auront préféré la vie à la résignation, de réussir avec le minimum … de larmes et de sang.

    Enfin, il n y a qu’une dimension qui pourra faire les choses : le temps.

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