Si Mohamed Baghdadi : « Si on veut que ça change… » 3 juillet, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , trackback
Boussaid Hyba, Sofiane, Mourad Hamzaoui, Ferhat Djamel viennent de faire prendre de la hauteur au débat et de l’ancrer aux vrais problèmes de notre pays.
Quelques remarques :
L’invective et l’insulte n’ont jamais constitué des arguments. ils ne sont que la traduction de comportements de fuite et de frustrations. Ils servent le pouvoir en desservant le débat démocratique; car leur réalité profonde est de travailler à la division des forces et non leur rassemblement, ce que veut faire Brerhi et l’équipe du CCDR.
Boutaleb parle, comme nous tous du système, et de sa force ou de son omnipotence. Une observation de lieu commun qui a fini par formater tous les esprits et décourager toutes les volontés de résistance. Car le système n’est fort que toutes nos faiblesses, de nos peurs inavouées, de nos reculades, de tous “nos à quoi bon” qui font que nous sommes toujours dans les tranchées au lieu d’être sur les crêtes. Celles des luttes que mènent les journalistes comme Mohamed Benchicou qui nous offre, aujourd’hui, l’espace pour nous parler, pour débattre, dans les respect les uns des autres, des problèmes de notre pays. Car nous avons le droit, tout comme, ou plus que les serviteurs du sytème, de proposer des alternatives afin que les choses changent en mieux dans notre pays. C’est non seulement un droit que de participer à l’avénement du changement mais surtout un devoir, lorsque les volontés abdiquent.
A quel prix le changement? parce que c’est toujours de changement qu’il s’agit…et avec qui le changement?
Evaluons aussi objectivement que possible les conditions du changement. Débattons du changement démocratique et de l’émergence de l’esprit et de la volonté citoyens; car l’alternative est démocratique et citoyenne, tout à la fois. C’est le réveil de l’esprit citoyen, fondé sur la réesponsabilité et l’engagement de chacune et de chacun d’entre nous, qui va nourrir, comme nous le faisons actuellement sur ce blog, le vrai débat démocratique.
Des Collectifs se créent ici et là : Vigilance Citoyenne, Initiatives démocratiques de proximité, Forum Social Algérie qui abordent les problèmes soulevés par Sofiane et Mourad. Comme le dit Ferhat Djamel que chacune et chacun s’engagent à créer un Collectif d’initiatives démocratiques ou de vigilance citoyenne, pour échanger, sur les lieux de travail ou de vie, au sujet des problèmes qui se posent à une collectivité.
Pour évaluer le travail des élus et des administrateurs parce qu’ils sont censés “être au service exclusif du Peuple.” article 11 de la Cosntitution de la RADP.
Savoir que l’on n’a de compte à rendre à personne c’est ce qui encourage la médiocrité, l’incompétence et la mal gouvernance.
La place du savoir dans l’exercice du pouvoir, et la hogra du savoir – et de ceux qui le détiennent – par le sytème, est une revendication forte et légitime de Sofiane. Brerehi a été le premier a vouloir lier le savoir au développement économique, social et culturel, en impulsant à l’Université de Constantine la dynamique de la recherche développement. Qu’en est-il resté?
Une interrogation de taille dont il nous faudra débattre sereinement pour tracer les voies du renouveau de l’Université algérienne.
Que le débat pour que les choses changent se poursuive sur ce blog, mais qu’il s’organise dans la vie et au coeur de la société. C’est ainsi que les choses vont peu à peu bouger, et un jour changer!
Commentaires»
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A Si Mohammed Baghdadi,
Faisant suite a votre article : « si on veut que c’a change… » Les conditions citées dans votre article de changement ne sont guère susceptibles de nous amener loin, bien au contraire, c’est la langue de bois.
Vous-même et Brerehi avez bien soutenu Benflis qui n’est en quelque sorte qu’un icone formate au niveau de certaines sphères décisionnelles et l’on connaît le résultat désastreux, preuve de la force du système en faisant croire a l’intéressé et des gens derrière qu’il sera le futur Président.
On l’a échappé belle, heureusement….
Tout un chacun sait dans quelle situation se trouve notre pays, par contre les mesures préconisées à mettre en œuvre divergent profondément.
L’on commence en premier lieu par discuter entre nous, toutes les parties sans aucune exclusive doivent être concernées par le dialogue, l’Afrique du Sud a bien réussi, pour pas nous alors que leur société constitue une mosaïque très complexe.
Salutations.