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Révision de la Constitution : ça se confirme… 5 juillet, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , trackback

 

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RÉVISION DE LA CONSTITUTION
Branle-bas de combat à l’hémicycle
Abdelkader HARICHANE
  - Jeudi 05 Juillet 2007 – Page : 3

P070705-01 dans Algérie : actualité politique
 

Des événements et autres impératifs ont retardé l’échéancier, à savoir la maladie de Bouteflika et les législatives.

Le texte d’amendement de la Constitution devrait passer, incessamment, devant les deux chambres réunies du Parlement. Certaines sources proches de l’APN situent ce rendez-vous au 11 juillet, pendant que d’autres estiment qu’il aura lieu le 28 du mois courant.
Selon Mira du RCD – député de l’opposition qui ne pourrait être dans le secret des dieux – le bureau de l’APN a déjà tranché. Mais cette information est démentie autant au niveau du bureau de l’Assemblée que par les groupes parlementaires.
Le chef du groupe du FLN, Layachi Daâdoua, est catégorique: «Il n’y a pas eu de rencontres, ni officielles ni semi-officielles.» Pourtant, des contacts intenses sont en cours au sein même de ce groupe, indiquent des sources parlementaires. L’amendement de la Constitution devrait être avalisé par les deux chambres réunies, sans débat, précise-t-on.
Les amendements devraient toucher l’article 74 relatif à la limitation des mandats et les dispositions se rapportant à la répartition des pouvoirs. La procédure va connaître un coup d’accélérateur afin de mettre un terme aux spéculations, dit-on. Belkhadem avait été, rappelle-t-on, la première personnalité politique à insister sur la révision de la Constitution.
Ce choix n’a pas été partagé, au départ, par ses pairs de l’Alliance présidentielle. Mais depuis que le président Bouteflika l’a évoqué, ils ont changé d’avis en se rangeant derrière les thèses du FLN. Le projet d’amendement n’a pas évolué.
D’autres événements d’importance l’ont totalement occulté, à savoir le dossier Khalifa puis les élections législatives.
La manière dont ont été menées les élections et le taux d’abstention historique ont donné des sueurs froides à Bouteflika qui est aussitôt sorti sur le terrain pour prouver que sa popularité est restée intacte malgré l’échec de ses principaux alliés. Dans un premier temps, il a mis en quarantaine le staff gouvernemental, lui infligeant ainsi une punition, somme toute courte, mais humiliante, et reculé l’installation de l’APN. Puis, dans un second temps, il a reconduit la même équipe et est allé tester le pouls des masses.
Les images de bains de foule ont montré que Bouteflika disposait encore de sa popularité. Certains observateurs vous diront que les «équilibres» ont abouti à cette combinaison d’immobilisme.
En contrepartie, on cède sur le projet d’amendement de la Constitution auquel il tient, assure-t-on, comme à la prunelle de ses yeux. On l’a vu, il est ressorti rajeuni, totalement guéri de sa maladie qui l’avait empêché, pendant une longue année, de parfaire sa politique de réconciliation nationale et de dynamique économique.
Il ne s’est jamais porté aussi bien. C’est le moment d’agir. Il ferme l’oeil sur l’échec des législatives, donne le temps à Zerhouni de réfléchir afin de trouver une issue honorable pour ne point rééditer le scrutin bâclé. Il laisse l’équipe gouvernementale, au palmarès peu reluisant, en poste.
Il se contente d’une APN, issue d’un scrutin offrant peu de légitimité, fragilisée, peu crédible, qui ne peut donner le change, ou encore d’un Sénat qui veut faire de l’opposition à un Belkhadem qui porte, pourtant sur ses épaules, la charge du programme présidentiel auquel s’identifie le tiers désigné. Le Parlement algérien n’a jamais été autant vulnérable. Les listes de candidatures ont été aseptisées à la base de façon à ce qu’aucune voix ne fasse objection aux grands choix qui engagent la nation. Et ce n’est pas le RCD qui prouvera le contraire.
Une fois programmé, l’amendement de la Constitution sera adopté, sans surprise, par les deux-tiers du Parlement. Dès lors, on s’attellera à chercher les formules soporifiques pour faire passer les locales sans heurter la sensibilité des électeurs.
Cependant, certains observateurs affirment que le chef de l’Etat pourrait soumettre le projet de révision de la Constitution à un référendum populaire, comme ce fut le cas pour la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Et une fois approuvé, aussi bien par les deux chambres du Parlement que par le peuple, le projet de révision constitutionnelle serait ainsi un autre plébiscite pour le chef de l’Etat, qui pourrait, ainsi, briguer un troisième mandat. Les bains de foule enregistrés lors de ses dernières sorties dénote sa cote de popularité.

 

Commentaires»

  1. Je ne suis absolument pas d’accord avec l’analyse de ce journaliste, surtout lorsqu’il dit que Boutef a infligé une punition à son staff en le mettant en quarantaine. Le bon sens eut voulu que, fort des résultats aux législatives, de la forte abstention et de l’échec de la mise en oeuvre de sa politique par Belkhadem, il mette en branle un remaniement total en nommant un nouveau premier ministre. Lorsque l’on a vu des ministres être traités de menteur par le président qui les a désignés et ensuite être reconduits dans leur fonction, il ne faut sortir de Saint-Cyr pour comprendre que les accès de colère de Boutef ne touchent nullement ceux qui en sont les destinataires. Parle toujours, tu m’intéresses… Tant qu’ils sont en poste et qu’ils peuvent garder leurs privilèges, ces remontrances n’ont aucun effet.
    De plus, quand Boutef s’offre des bains de foule, on sait bien ce qu’il faut en penser:la spontanéité a été préparée de longue date et l’on ne s’étonne plus de pareils spectacles.

  2. Monsieur Harichene de quelle popularité vous nous parlez? Vous savez aussi bien que moi que ses soi-disant bain de foule « spontané » sont préparés a l’avance par la machine du FLN, alors arrêtons d’ecrire n’importe quoi SVP,au faite lors des dernière élection présidentielle vous avez pris fait et cause pour le candidat malheureux Benflis,pouvez-vous nous expliqué ce revirement monsieur Harichene ? voila le genre de question que vous devriez posés vous et Fettani.

  3. Cher Abdelkader HARICHANE,

    Comment voulez-vous que notre presse nationale soit respectée si vous versez dans la désinformation.

    Ou vous avez vu que Boutef est populaire ?
    A Bab El Oued peur être ou des milliers d’Algérois ont scandé « Chirac président » en présence de votre Boutef.
    Vous nous fatiguez avec vos articles. Barakat

  4. Les petits rapporteurs connaissent bien le service de l’allégeance aux roi.
    servir pour espérer avoir un repas selon l’humeur du roi.Soyez messieurs des seviteurs zélés un jour ou l’autre vous serez récompensés si se n’est déjà fait.

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