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Rencontre Bouteflika-Sarkozy : Jean Daniel raconte 20 juillet, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie-France : entre le passé et Sarkozy , trackback

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Dans l’avion qui le conduit à Alger, le mardi 10 juillet, Nicolas Sarkozy évoque la cérémonie du 14-Juillet. Normal. Sauf que ce n’est pas celle à laquelle il présidera quatre jours plus tard et qui comprend un hommage fervent et sans précédent à l’Union européenne. Le président français, lui, pense au 14-Juillet… 2008! Tout simplement. Et cette idée illumine son visage d’une excitation enfantine. Car, imaginez, cette célébration serait, pourrait être, et en fait sera «formidable» parce qu’elle réunira les pays de toute la Méditerranée, celle des deux rives, celle de l’Europe et de l’Afrique. Rien de moins. «Je crois plus que tout à la force des symboles. Après l’Union européenne, ce sera l’Union méditerranéenne.» Telle est la grande idée qu’il entend «vendre» aux Algériens en choisissant leur capitale pour effectuer son premier voyage officiel hors d’Europe. Le premier partenaire de la France devrait être le président Abdelaziz Bouteflika, avec lequel Nicolas Sarkozy a entrepris, depuis longtemps et à l’insu de tous, de tisser des liens d’estime et de sympathie. Il avait son plan. C’est du président algérien que le président français a reçu les premières félicitations, à 20h10, le soir de son élection.

 

Que fais-je dans cet avion? J’ai voté Ségolène et ne le regrette pas. J’ai horreur de la jubilation masochiste des hiérarques du Parti socialiste devant l’échec de leur candidate. Face à la droite, le socialisme ne s’est tout de même pas déshonoré. Avec Mauroy, avec Rocard, avec Jospin, ça a même été le contraire. La façon dont Eric Besson a trahi les siens pour devenir ministre me paraît le comble de la forfaiture. Quant à Nicolas Sarkozy lui-même, j’ai sévèrement critiqué un voyage qu’il avait fait aux Etats-Unis pour dénoncer la politique de son propre pays tout en étant le numéro deux du gouvernement, risquant ainsi de discréditer la fonction à laquelle il prétendait. Et si je me suis toujours interdit de dire ou de laisser entendre que l’ancien ministre de l’lntérieur de Jacques Chirac pût être le moins du monde raciste, xénophobe ou fascisant, j’ai douté en revanche fortement des orientations de sa politique étrangère.
Mais je n’entends rien dans cet avion qu’un Hubert Védrine n’aurait pu formuler. Aucune fausse note entre Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner, Jean-David Levitte, Henri Guaino et Rama Yade. Que disent-ils du Proche-Orient, par exemple? La sécurité d’Israël? Une priorité. Mais elle dépend désormais surtout de l’aide plus ou moins massive fournie par les Israéliens à l’Autorité palestinienne. Mais de plus, de toute façon, on ne fait la paix qu’avec des ennemis. Et ce n’est pas lorsqu’ils s’arrogent le droit de parler aux Iraniens que les Etats-Unis peuvent trouver à redire au fait que l’on songe à parler au Hamas, au Hezbollah, sinon aux Syriens. «Auriez-vous envoyé des troupes en Irak auprès des Américains si vous aviez été aux affaires?», ai-je demandé à Sarkozy. Il s’attend à la question et répond aussitôt: «En aucune façon! Je n’y aurais même pas pensé, connaissant le sort de toutes les occupations. En revanche, j’aurais été mille fois plus proche qu’avant des Etats-Unis.»

Il y aura donc une certaine continuité de la politique étrangère. Et comme j’ai derrière moi une longue vie de familiarité avec le Maghreb et la Méditerranée, j’ai été invité à voir comment les ambitieux projets du nouveau président pouvaient être accueillis. Mais en fait, et avant toute chose, si avec Nicolas Sarkozy commence une ère nouvelle, c’est d’abord dans la rupture qu’il opère avec le style, les méthodes, le langage, les gestes de ses prédécesseurs lorsqu’ils incarnent le visage de la France à l’étranger. Tous ceux qui se font une idée avantageuse de la présidence de la République doivent revoir leur copie. Si vous pensez que le président ne doit pas se départir d’une certaine superbe, que son autorité doit garder quelque secret sinon un parfum de mystère, que ses propos doivent révéler une conscience un peu suffisante du rang que son pays occupe dans le concert des nations, bref, si vous évoquez de Gaulle, ou Giscard d’Estaing, ou Mitterrand, alors vous devez vous apprêter (c’est ce que j’ai fait) à tomber de haut et à revenir de loin. Je dois dire que les interlocuteurs algériens et tunisiens de Nicolas Sarkozy n’ont pas été les moins surpris, les moins divertis, et parfois même les moins séduits, par le spectacle d’un président de la République française exprimant, avec les mots de tout le monde et avec une cordialité aussi naturelle, la défense non pas de la grandeur mais des intérêts de son pays. Dans son dialogue avec le président Abdelaziz Bouteflika, Nicolas Sarkozy s’est présenté comme un jeune chef d’Etat qui n’avait jamais participé à aucune des tragédies qui séparaient la France de l’Algérie, qui n’avait de toutes ces souffrances qu’une connaissance indirecte et qui ne pensait, mais de manière obsessionnelle, qu’à l’avenir. Ce nouveau président français a entrepris de «ringardiser», comme il pourrait le dire lui-même, les préoccupations de repentance et les états d’âme sur la signature d’un «pacte d’amitié». C’est sans doute aller vite en besogne! Mais c’est la première fois que j’entends un représentant de la France abandonner, vis-à-vis de l’Algérie, l’habituelle attitude de paternalisme complexé et de protection coupable pour ne voir en elle qu’une puissance égale à celle de la France, disposant d’un immense territoire, de ressources considérables et objet de convoitises planétaires. «Je suis pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n’a pas sa place dans la relation d’Etat à Etat.»

Quels sont les faits? L’Algérie est le premier partenaire économique de la France sur le continent africain. Les Français sont les premiers investisseurs, hors hydrocarbures, et les deuxièmes, hydrocarbures inclus, derrière les Etats-Unis. Or, le 10 juin, les Etats-Unis et l’Algérie ont signé un protocole d’accord dans le délicat et important domaine du nucléaire civil. C’est la signature de ce protocole qui a conduit Nicolas Sarkozy à une stratégie immédiate et offensive, préconisant, outre un rapprochement de GDF et de Suez avec la société algérienne d’hydrocarbures Sonatrach, la fourniture par la France des équipements indispensables à l’édification d’un nucléaire civil algérien. Ce sont ces données qui commandent l’avenir des relations franco-algériennes, franco-maghrébines et euro-méditerranéennes. Nicolas Sarkozy déclare avec tranquillité qu’il entend conclure avec les Algériens un partenariat si privilégié, si exceptionnel et qui profiterait de manière si égalitaire aux deux parties que cela dissuaderait les ambitions compétitives des autres grandes puissances. Il montre qu’il connaît suffisamment son dossier mais aussi celui des Algériens: sérieux progrès.

La différence générationnelle a-t-elle altéré la communication entre le jeune chef d’Etat français et le président Bouteflika, beaucoup plus âgé? Je n’en sais rien. Il m’a semblé qu’Abdelaziz Bouteflika connaissait déjà le réalisme lyrique et l’impatience survoltée de Nicolas Sarkozy. Mais il a décrété publiquement, et s’adressant à moi, que son homologue français était un «patriote», qu’il défendait son pays de la même manière que lui-même le faisait. Et il avait trouvé normal, il y a quelques mois, qu’un candidat à la présidence de la République française demandât à tous les citoyens français d’aimer leur pays. Pour «l’immigration choisie», on verra plus tard. Ce que les Algériens veulent par dessus tout c’est garder chez eux leurs élites. Même s’il est bien vrai qu’ils ne font pas encore tout pour cela.

Cela dit, les Algériens ont de sérieuses difficultés de gouvernance. L’audacieuse politique de «réconciliation nationale» n’a pas définitivement tari les sources du terrorisme islamiste ni diminué la douloureuse amertume de ses victimes.. Les généraux sont loin d’avoir perdu toute influence. L’autorité du président Bouteflika tire une bonne partie de sa force de ce qu’il n’existe aucun autre recours politique dans le pays. Pourtant, la vitalité des jeunes Algériens et leur capacité d’adaptation au monde moderne ne laissent pas d’impressionner les étrangers. Ce sont eux qui pourraient sans doute, dans un avenir proche, devenir les vrais interlocuteurs de Nicolas Sarkozy. Il reste que, comme me l’ont confié plusieurs responsables algériens, si le président français tient sa promesse de s’engager personnellement dans une coopération maghrébine et méditerranéenne dont l’axe serait en quelque sorte Paris-Alger, et cela sans nuire à l’orgueil national et aux intérêts du Maroc et de la Tunisie, alors le voyage officiel d’Etat de décembre prochain de Nicolas Sarkozy à Alger pourrait déboucher sur un accord historique.

 

Jean Daniel
Le Nouvel Observateur

 

 

 

 

 

Commentaires»

  1. Quand je disais que cet « accompagnateur » était un « catalyseur »…
    Cet article à Monsieur Jean Daniel (Bensaïd) démontre mes propos à son sujet.

    Bien sûr, et comme on le sait il y a toujours une partie d’intox dans ce genre de papier :

    - « Les généraux sont loin d’avoir perdu toute influence. L’autorité du président Bouteflika tire une bonne partie de sa force de ce qu’il n’existe aucun autre recours politique dans le pays. »

    « M Bensaïd » a failli nous tromper en faisant illusion d’une séparation/distinction « Boutef-Centrale ».

    - »Il y aura donc une certaine continuité de la politique étrangère. », puis, plus loin, « Dans son dialogue avec le président Abdelaziz Bouteflika, Nicolas Sarkozy s’est présenté comme un jeune chef d’Etat qui n’avait jamais participé à aucune des tragédies qui séparaient la France de l’Algérie, qui n’avait de toutes ces souffrances qu’une connaissance indirecte et qui ne pensait, mais de manière obsessionnelle, qu’à l’avenir. Ce nouveau président français a entrepris de «ringardiser», comme il pourrait le dire lui-même, les préoccupations de repentance et les états d’âme sur la signature d’un «pacte d’amitié». »
    Ah bon ? Parceque le nouveau « beau gosse » de Paris a 50 balais qu’il ne s’est rien passé sur 132 ans de spoliation et de destruction de l’Algérie et des algériens ???
    On comprend mieux les « amnisties-amnésies » à la mode…

    M Sarkozy voit en l’Algérie un business « chasse gardée » bien juteux et fonce … sans états d’âme.

    Merci M.Bensaïd pour cet article « alibi ».

  2. tout est dans le dernier paragraphe!!!!

  3. Il ne faut pas prêter beaucoup d’attention aux analyses forcées de Mr Jean Daniel. Il a le droit de tenter de nous séduire en nous présentant le nouveau locataire de l’Élysée comme l’homme du renouveau, le Robin des bois des temps modernes qui va déniaiser les rapports entre les deux rives de la méditerranée. C’est à nous de regarder les choses froidement. Sarkozy n’est guère différent de ses prédécesseurs. Il met les intérêts bien compris de la France au dessus de toute autre considération. Demain, il applaudira la révision constitutionnelle qui donnerait plus de latitude et peut être un trosième mandat à Bouteflika comme Chirac a applaudi la réelection  »propre » de Bouteflika avant même que le conseil constitutionnel ait statué sur les résultats définitifs. Ils sont comme ça nos amis Français.Ils n’aiment pas avoir en face d’eux des interlocuteurs intelligents et patriotes. Ils préférent de loin les croupions car cela les rend plus intelligents et ils aiment ça.

    larbi Chelabi

  4. Au risque de me faire « jeter » du site abritant mon blog chez nouvelobs où Jean Daniel continue d’avoir une forte influence, je voudrais souligner ceci: Quelle que soit le degré de sa liberté d’expression, – et elle est grande – même M. Jean Daniel est NECESSAIREMENT TENU PAR CETTE INVISIBLE ET INDEFFECTIBLE SOLIDARITE COMMUNAUTAIRE. Il n’y a qu’à observer la « catalyse politico-communautariste » qui est en train de s’opérer sous nos yeux autour de M. Sarkozy. Même les prétendus juifs non sionistes sont touchés par le phénomène. Et le goût de la soupe n’a vraiment rien à voir là-dedans ! Il s’agit d’une culture. Que nous n’avons pas nous. Un point c’est tout.

  5. Sarko a toujours fait de le gesticulation « politicarde » et dans le sepctacle pour mieux faire vendre sa « petite » personne… ce comportement ça vous rappelle rien !!! mais celui d’une personne ayant eu ce grand privilège de servir de cheval de Troie des têtes pesantes de l’autre rive…

    L’ouvrage de M.Belaid (même s’il ne dévoile rien de nouveau sur une réalité que beuacoup de monde connait mais que personne n’ose dire) permet néanmoins de pointer du doigt l’une des faces cachées de cet iceberg sur laquel se heurte le pays à chaque fois q’une issue démocratique se manifeste…

    Détrompons-nous, contrairement aux dires des nombreux observateurs, les vrais responsables de la crise d’une société « squatée » ne sont pas les acteurs (de service) qui la dirigent mais surtout ces metteurs-en-scène qui sont dernier le choix de ces acteurs…Oui, la vérité est ailleurs, dormons tranquille, un cerveau veille sur chacun de nous…

    Les choix les moins mauvais quand ils sont laissés aux calculs des carrièristes, aux magouilles des opportunistes et de leurs subalternes déviennent les pires…

  6. Voilà ce qui arrive quand on muséle la société.
    n’importe quel taré pourvu qu’il soit etranger trouve grace auprès de Bouteflika pour jouer au tuteur des algeriens.
    On appelle cela le complexe du colonisé dont souffre beaucoup Bouteflika et qu’il veut toujours repercuter sur les algeriens.
    Nous avons tous les moyens de faire notre propre analyse Mr Jean Daniel alors faites celle de Sarko si vous voulez.

  7. L’article de Jean Daniel est un PARFAIT D’EXEMPLE de L’ART DU CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE!
    Je ne veux pas aller dans le détail mais je suis certain qu’il y a suffisemment d’intelligence et de patriotisme en Algérie pour ne pas céder à ces propos d’une redoutable efficacité.
    Je n’ai jamais douté que Jean Daniel à travers son histoire des 20 dernières années est la face SOFT du sionisme! Ses prises de positions lors de la guerre du Liban le démontrent amplement.

    Son article est très intélligemment structuré. Il évoque nos vrais problèmes (élites, reconciliation nationale, etc..) pour nous amener mentalement à PENSER: ‘mais oui il a raison’, et nous mettre en veille psychologique afin d’éliminer nos FILTRES critiques et nous amener à ACCEPTER MENTALEMENT ses arguments-clés, en ligne avec ceux de Sarkozy: «Je suis pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n’a pas sa place dans la relation d’Etat à Etat.»
    Vous aurez apprécié la SUBTILITE du raisonnement!!! Si demain Sarkozy nous dit: ‘oui je reconnais qu’il ya eu des algériens morts ou des injustices faites à ce grand peuple’ alors on se frottera la panse tout content d’avoir enfin obtenu cette RECONNAISSANCE des faits de la colonisation!!!!
    Je suis sur que nous ne serons pas stupides à ce point! Bouteflika, son équipe et ses sponsors PEUT ETRE mais pas le peuple algérien! Et la vérité ULTIME reviendra au Peuple et non à ces saltimbanques qui sont une offense à notre intelligence.
    A-t-on besoin d’attendre Sarkozy pour reconnaitre nos MILLIONS de martyrs depuis 1832, la déportation des dizaines de milliers d’algériens vers Cayenne et la Nouvelle Calédonie, les enfumades du Général St Arnaud PREDECESSEUR de Hitler, la torture généralisée avec les aveux des généraux (ils étaient capitaines à l’époque donc ils ont pris du galon pour ça!!!) Aussares et Schmiddt …

    Relisez s’il vous plait ces 2 phrases perfides de Jean Daniel dignes des grandes écoles de propagande ou pour le dire plus élégamment des ‘stratégies d’influence’:
    - Dans son dialogue avec le président Abdelaziz Bouteflika, Nicolas Sarkozy s’est présenté comme un jeune chef d’Etat qui n’avait jamais participé à aucune des tragédies qui séparaient la France de l’Algérie, qui n’avait de toutes ces souffrances qu’une connaissance indirecte et qui ne pensait, mais de manière obsessionnelle, qu’à l’avenir.
    - Je dois dire que les interlocuteurs algériens et tunisiens de Nicolas Sarkozy n’ont pas été les moins surpris, les moins divertis, et parfois même les moins séduits …

    Difficile de faire mieux en matière de conditionnement!

    Lisez maintenant ces 2 titres du Monde et de Libération de Sarkozy et de Fillon à propos du Veil d’Hiv:

    - François Fillon appelle la jeunesse à ne JAMAIS OUBLIER « la faute INDELIBILE  » du Vél’d'Hiv. ‘Nous ne SOMMES PAS et nous ne pourrons JAMAIS ETRE GUERIS de l’Holocauste ». (Le Monde on line, du 22 juillet)

    - Vél d’Hiv : Sarkozy dans LA LIGNEE de Chirac (LIbération, idem)

    Les mots sont ciselés!
    Sarkozy et Fillon étaient trop jeunes pour la guerre d’Algérie mais adultes pour le Veil d’Hiv !!!!! La république de Sarkozy fait apprendre aux jeunes français que la colonisation a eu des BIENFAITS pour nous autres indigènes mais leur demande SIMULTANEMENT et OFFICIELLEMENT de vivre ETERNELLEMENT non seulement avec le sentiment de culpabilité vis à vis de l’Holocauste mais qui se transforme MAINTENANT en MALADIE GENETIQUE que tout français portera en lui DES SA NAISSANCE et dont il sait qu’il n’en sera ‘JAMAIS GUERI! (Fillon).

    Quant à nous, ils nous serviront quelques mots de ‘regrets’ au moment approprié car ils savent pertinnement que nos ‘dirigeants’ se contenteront du PEU!

    La tâche de Jean Daniel consiste à INHIBER TOTALEMENT notre lucidité et à nous préparer à accepter ce PEU!

    Et c’est ce Jean Daniel que Bouteflika considère comme son AMI? Triste époque pour l’Algérie. S’ils avaient un tant soit peu de considération intellectuelle pour ‘notre’ Président, jamais ils n’auraient osé manier aussi crument leurs ‘vérités’!!

    Ceci est la démonstration du MEPRIS qu’ils ont de l’Algérie, de son Président et finalement de nous tous!!!!

    Pour Bouteflika et ses sponsors qu’ils sachent que ce n’est pas en gavant l’économie française de milliards d’euros de revenus qu’ils parviendront à obtenir cette repentance! Ce tour de passe- passe marche bien avec leur clientèle locale et leur serviteurs zélés pas avec ceux qui nous considèrent toujours comme des ‘indigènes’ même avec nos milliards, nos appartements parisiens et que sais-je encore!

    La repentance nécessite une vision, une approche et une tactique qui sont à une année-lumière de celles qu’utilisent Boutef and co.

    Le peuple algérien n’a pas demandé l’indépendance. Il l’a arraché en comptant sur sa foi. Ses premières armes étaient de simples fusils et des crans d’arrêt. Sa performance est un miracle de l’Histoire qui est enseigné même dans les grandes universités américaines.

    Méditez cela, vous messieurs les’dirigeants’ et qui prétendaient être des ‘mokhs’!!!!!

  8. Je viens de lire le commetaire de ‘algerois’ et ‘adrar’ et je tiens absolument à leur tirer chapeau. Il est heureux que notre pays compte des gens clairvoyants et qui ne soient pas obnubilés par le complexe du ‘maitre’ comme le dit adrar. Espérons que ce genre de prise de conscience fasse tâche d’huile dans la société et que rugissent très bientôt des volcans dont la lave assainiraient notre pays et notre peuple de ces ‘souillures bouteflikiennes’.

  9. Je tiens à remercier tout les intervenants pour leur clairvoyance, je voulais soulever un détail qui c’était produit passé inaperçu au ministère de la défense ce cinq juillet lord du discours de Bouteflika, une semaine aprés des officiers fils de chouhadas avaient publié un article dans le journal arabophone  » Saout Alahrar » pour dénoncer les blocages qu’ils subissent de la part de leurs supérieurs hiérachiques pour leurs promotions.

    Pourquoi je parle d’eux ? Parceque tout simplement je pense que la France sera obligée un jour à demander pardon aux Algériens le jour où ces officiers prendront la relève, Bouteflika n’a aucun droit de céder au nom de ces « amitiés » ou j’en sais quoi.C’est affaire de toute une nation.

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