Mohamed Abbou libéré ! 25 juillet, 2007
Posté par benchicou dans : L'Algérie qui résiste , trackback
Libérez Michel Kilo, Kareem Amer et Mohamed Abbou !
Mohamed Abbou, journaliste, avocat et militant tunisien des droits de l’Homme a été libéré hier mardi de la prison où l’avait jeté le régime de Ben Ali. Ce dernier a pris prétexte de la grâce présidentielle décidée à l’occasion du 50 eme anniversaire de l’instauration de la république tunisienne pour mettre fin à cet honteux arbitraire.
Cet élargissement obtenu par la résistance en Tunisie et en dehors de Tunisie et un triomphe pour la construction de la démocratie au Maghreb. La lutte des démocrates tunisiens a fini par parvenir aux oreilles des grands de ce monde et le président français Nicolas Sarkozy avait soulevé avec le président Ben Ali le cas de Mohamed Abbou lors de sa dernière visite à Tunis.
Mohamed Abbou avait été condamné le 29 avril 2005 à trois ans et six mois de prison. Il était accusé d’avoir publié sur le site Tunisnews un article dans lequel il comparait les prisons de son pays à celles tristement célèbres d’Abou Ghraib en Iraq. Officieusement, il lui était également reproché la publication sur Internet, d’autres articles dans lesquels il critiquait l’invitation faite à Ariel Sharon d’assister à un sommet de l’ONU organisé à Tunis et dénonçait la corruption de la famille du Président.
Sa plume disputait la célébrité à ses brillants plaidoyers en faveur des victimes de la répression policière à de nombreux procès politiques mettant ainsi dans l’embarras un régime qui ne doit sa longévité qu’au bâillonnement de son peuple.
il avait été kidnappé en plein jour sur la voie publique et jeté en prison quelques jours après suite à un simulacre de procès. Ses confrères venus en force l’assister avaient été empêchés d’entrer au Palais de justice et malmenés avec une rare violence selon les témoignages dont celui de son épouse Samia frappée elle aussi et jetée à terre par la police. Il avait été écroué à la prison d’El Kef près de la frontière algérienne rendant encore plus difficile les visites de sa famille qui réside à Tunis.
Au cours de ces dernières années, le combat pour sa libération avait en effet dépassé les frontières tunisiennes, grâce aux efforts sans relâche de ses confrères et des militants tunisiens des droits de l’homme. Son cas était évoqué à toutes les rencontres sur les droits humains et les libertés démocratiques.
Lors de la remise du Prix Benchicou de la plume libre le 14 juin dernier , une pétition avait été initiée pour demander sa libération ainsi que celle du lauréat de l’année 2007 Michel Kilo, journaliste Syrien incarcéré pour ses opinions politiques et du journaliste égyptien Kareem Amer.
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Heureuse nouvelle, et longue vie nchallah.
Arabie saoudite : Rizana Nafeek, Sri-lankaise de 19 ans condamnée à mort par décapitation
L’IE soutient l’appel mondial lancé afin de stopper l’exécution d’une adolescente sri-lankaise condamnée à mort par décapitation en Arabie saoudite.
Rizana Nafeek, une Sri-lankaise que le trafic a conduite en Arabie saoudite pour y travailler comme employée de maison, fut condamnée à mort le 16 juin 2007 pour homicide à l’encontre d’un nourrisson dont elle s’occupait. Arrêtée en mai 2005, elle n’a eu droit à aucun avocat ni pendant les interrogatoires, ni lors de son procès. Elle aurait avoué le meurtre lors de l’interrogatoire de la police dans une langue qu’elle ne comprenait pas, ainsi qu’en signant un document rédigé dans une langue qu’elle ne pouvait lire. Elle s’est depuis rétractée et a fait appel avec le soutien financier de la Commission asiatique des Droits de l’Homme.
L’appel à toutes les organisations membres et tous les partenaires de l’IE a été lancé par l’ACUT (All Ceylon Union of Teachers) lors du 5e Congrès mondial de l’IE. L’IE soutient profondément cet appel et invite tous les affiliés et partenaires à écrire à leur gouvernement, au gouvernement saoudien ainsi qu’au gouvernement sri-lankais afin d’innocenter Rizana Nafik et de lui permettre de retourner au Sri Lanka en toute sécurité.
L’IE a envoyé un courrier au Roi saoudien Abdullah Bin ‘Abdul ‘Aziz Al-Saud afin de lui demander d’ajourner l’exécution, ainsi qu’au Rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions sommaires et arbitraires et la peine de mort afin de solliciter son soutien dans cette affaire.
L’appel lancé par l’ACUT et la lettre adressée au Roi sont disponibles sur le site Internet de l’IE :
http://www.ei-ie.org/fr/news/show.php?id=498&theme=rights&country=saudiarabia
Sauvons Rizana et faisons en sorte qu’il n’y ait plus de Rizanas
Chers collègues,
Tandis que nous étions confortablement en train de délibérer sur les droits des femmes et des enfants lors du 5e Congrès mondial de l’IE à Berlin, une adolescente désorientée se recroquevillait dans le recoin d’une cellule de prison saoudienne, exténuée et craignant pourtant de fermer l’œil de peur de faire d’affreux cauchemars, peut-être priant même le Dieu Tout Puissant, mais particulièrement désespérée face aux hommes. Elle s’appelle Rizana Nafeek. C’est une adolescente frêle de 19 ans attendant le moment de son face-à-face avec son bourreau.
Ainée d’une famille de quatre enfants, elle est née dans une famille pauvre musulmane sur la côte orientale du Sri Lanka, qui fut ravagée par le tsunami. Son père coupait du bois dans la forêt avoisinante pour subvenir aux besoins de sa famille appauvrie. Avec les attaques terroristes qui menacent ceux qui s’aventurent dans la forêt à moins de ne pouvoir répondre à leurs requêtes, leur famille tentait désespérément de joindre les deux bouts.
C’est à cette époque qu’un trafiquant d’êtres humains apparut comme un sauveur pour la famille Le certificat de naissance fut falsifié, augmentant son âge de manière à pouvoir la faire travailler comme employée de maison en Arabie saoudite, où elle fut envoyée.
A son arrivée, elle dut servir une famille de 10 enfants de 4 heures du matin à minuit. Elle dut également donner le biberon un nourrisson de quatre mois, bien qu’elle ne disposât d’aucune formation en garde d’enfants.
Lors de cette journée tragique de février 2005, le nourrisson s’étouffa avec le lait et mourut. Un accident particulièrement tragique, en effet. Cependant, les parents transférèrent leur propre négligence et culpabilité sur la servante et livrèrent la jeune fille, qui n’était âgée que de 17 ans, à la police, l’accusant de strangulation sur leur enfant.
Elle subit un interrogatoire dans une langue qu’elle ne comprenait pas. Elle signa un document rédigé dans une langue qu’elle ne pouvait lire. Ce bout de papier s’avérait en fait une confession que la police attendait d’elle, dans laquelle elle reconnaissait sa culpabilité en regard de cet infanticide qu’elle n’avait pas commis.
Plus tard, au tribunal, lorsqu’elle fut jugée sans aide juridique, via l’interprétation pourvue par l’ambassade du Sri Lanka, elle expliqua de façon hésitante le déroulement de cet accident malheureux. Elle fut cependant accusée de meurtre et attend à présent son exécution. Rizana a fait appel et attend le jugement définitif.
Nous tentons désespérément de sauver la vie de cette pauvre adolescente. De nombreuses pétitions ont été lancées en ligne et signées par des Sri-lankais et autres citoyens du monde entier. Le gouvernement sri-lankais tente éperdument de la faire gracier, par le biais des moyens limités que le système judiciaire saoudien permet pour ces mesures humanitaires.
La situation déplorable dans laquelle elle se trouve reflète celle de centaines de milliers d’autres pauvres femmes en Asie, notamment en Indonésie et dans la région de l’ASACR, victimes d’un trafic donnant l’espoir d’un avenir rose pour conditionner les personnes à l’esclavage dans certains pays du Moyen-Orient.
Mais il y a un autre aspect dans toute cette affaire dont nous devons nous inquiéter, en tant que syndicalistes. Envoyer des femmes à l’étranger est devenu une source facile de rentrées en devises étrangères pour les gouvernements exportateurs de main-d’œuvre, s’étant déchargés de toute responsabilité pour générer des opportunités d’emploi décentes aux citoyens de leur propre pays.
Chers collègues, les coûts sociaux de tout ce processus dépassent de loin les gains économiques qui sont générés. En notre qualité d’enseignants, nous avons maintes et maintes fois vu des relations familiales se détériorer et pu observer les conséquences sur les enfants que peuvent engendrer la séparation d’une mère et de ses enfants ou encore d’un mari et de sa femme. L’éducation des enfants est interrompue, amenant les enfants à s’égarer voire même à prendre de la drogue, à connaître la violence et les abus sexuels parfois des mains mêmes des leur propre père alcoolique ou drogué à qui on les a confiés – tout ceci forme un coût social élevé que nos sociétés doivent payer. Ce sont ces mêmes problèmes que l’IE et ses affiliés tentent d’éradiquer.
Mais le plus urgent aujourd’hui, chers collègues, c’est d’exhorter l’IE ainsi que tous ses affiliés :
1. A inviter le gouvernement saoudien à ajourner l’exécution de l’employée de maison sri-lankaise Rizana Nafeek ;
2. A faire pression sur le gouvernement du Sri Lanka afin de trouver une solution à cette situation d’urgence par tous les moyens possibles, d’enquêter sur le trafic des êtres humains, notamment des jeunes femmes et des jeunes filles, à l’étranger.
Nous espérons sincèrement que l’IE entreprendra une action appropriée, qu’elle transmettra cet appel aussi vite que possible à tous ses affiliés et qu’elle mettra des informations adéquates à disposition via son site Internet, de manière que la vie de Rizana puisse être sauvée et qu’il n’y ait plus d’autres Rizanas à l’avenir.
En vous remerciant,
Angela Wijesinghe
Secrétaire générale
All Ceylon Union of Teachers (ACUT)
Sri Lanka
http://www.youtube.com/watch?v=GVKuhnU35nw&mode=related&search=
Wgfena
Le 7 juin 2006, un groupe de travail sur la liberté de presse et la liberté d’expression en Afrique du Nord s’est constitué en vue de :
1 – instituer un mécanisme de solidarité horizontale qui relie les pays d’Afrique du Nord – Egypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie – en vue de faire face aux violations qui ciblent la liberté de presse et la liberté d’expression en Afrique du Nord ; et d’agir en vue de lever les entraves qui la limitent
2 -établir des liens avec les institutions et les réseaux régionaux et internationaux et particulièrement le NAFEO qui oeuvrent à promouvoir la liberté de presse et la liberté d’expression et de constituer ainsi une force de pression régionale efficace apte à favoriser les libertés d’opinion, d’expression et de presse.,
Et pour réaliser ces objectifs, les membres fondateurs se sont mis d’accord pour :
-Echanger les informations sur la réalité des violations de liberté d’expression
-Organiser des campagnes et des actions de solidarité avec les victimes des violations Par
* l’organisation des rassemblements de protestations devant les ambassades
* l’envoi de lettres de soutien aux victimes de la répression
* le lancement d’actions urgentes
* l’incitation des medias à mettre en lumière les atteintes à la liberté d’expression dans nos différents pays
1) Créer un site web propre au groupe de travail
2) Identifier et documenter les atteintes
3) Envoyer des missions d’enquêtes dans les pays où des cas l’exigent
4) Echanger les expériences
Les fondateurs ont décidé d’élargir le groupe à de nouveaux membres à la condition qu’ils remplissent les conditions de crédibilité et de présence sur le terrain. L’adhésion de nouveaux membres se fait avec l’approbation des membres fondateurs.
Les organisateurs ont décidé de créer un secrétariat en vue de coordonner le travail du groupe formé d’un coordinateur et de deux adjoints qui sont :
Sihem Bensedrine, coordinatrice ; Gamal Eid et Aboubaker Jamai, coordinateurs adjoints.
Les fondateurs :
Egypte :
Le Syndicat des journalistes égyptiens
The Arabic Network for Human Rights Information (HR infos)
Libye
Ligue libyenne des droits de l’homme (LLDH)
Tunisie
Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création
Syndicat des journalistes tunisiens (SJT)
Conseil National de libertés en Tunisie (CNLT)
Algérie
Collectif pour la liberté de la presse
Maroc :
Syndicat national de la presse marocaine (SNPM)
Association marocaine des droits humains (AMDH),
Aboubaker Jamai (Journal Hebdo)
Mauritanie :
Association mauritanienne des droits humains (AMDH)
Paris, le 17 août 2007
Report du procès du journaliste et défenseur des droits humains Omar MESTIRI
C.R.L.D.H. Tunisie
C.R.L.D.H. Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l´Homme en Tunisie
Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l´Homme
21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97. 34
contact@crldht. org / http://www.crldht.org
Report du procès du journaliste et défenseur des droits humains Omar MESTIRI
À la demande des avocats du plaignant, le tribunal correctionnel de première instance de Tunis a décidé, le 16 août 2007, de reporter, pour la seconde fois, le procès du directeur de publication du journal en ligne Kalima et président de la section de Tunis de la LTDH, Omar MESTIRI, au 28 août prochain.
Prévue pour 9h, l´audience ne s´est ouverte qu´à la fin de la journée, soit 8h après, dans un climat d´extrême tension puisque des avocats de la cellule appartenant au parti au pouvoir, dont un certain Ahmed BATTINI, connus pour leur arrogance et leurs méthodes musclées, sont devenus des barbouzes et ont agressé physiquement un nombre de journalistes et de défenseurs des droits humains, présents au procès dont M. Khalil Zaouïa, dirigeant politique au sein du FDTL et membre du comité directeur de la LTDH ainsi que Maître Raouf Ayadi, vice-président du Congrès pour la République et défenseur des droits humains. Maître Abderrazak Kilani, président de la section de Tunis du Conseil de l´Ordre des avocats et Mme Naziha Rejiba, directrice de rédaction du journal Kalima ont été, quant à eux, insultés et humiliés, sous le regard complice de la police politique, présente en masse.
En même temps, des observateurs arabes venus d´Alger et du Caire n´ont pas pu se rendre à Tunis et assister au procès.
M. Omar MESTIRI a été convoqué une 1ère fois le 2 août 2007 pour répondre d´une plainte pour diffamation déposée par M. Mohamed Baccar, un avocat proche du pouvoir tunisien.
Cette affaire monte au 05 septembre 2006, à la suite d´un article publié par Kalima dans lequel était évoquée la réhabilitation de Mohamed Baccar, avocat radié du barreau en 2003 pour avoir été condamné à plusieurs reprises pour faux et escroquerie. …(Voir communiqué du CRLDHT du 02/08/2007)
Selon la défense, cette affaire perd toute légitimité car le délai de prescription légale pour toute plainte en diffamation contre la presse ne doit pas dépasser trois mois. A cela s´ajoute l´irrecevabilité de la plainte puisque le site Internet Kalima n´est pas accessible en Tunisie, ce journal étant interdit depuis sa parution en 2000.
Cette affaire, fabriquée de toute pièce, démontre, si besoin est, l´état de l´institution judiciaire, en dysfonctionnement quasi-total. Elle est le principal outil utilisé pour la répression et l´étouffement de toute voix discordante et la marginalisation de toute institution médiatique autonome.
Le CRLDHT considère que cette affaire est une nouvelle atteinte caractérisée à la liberté d´expression. Il dénonce avec fermeté cette parodie de justice et demande de mettre fin à cette affaire et de fermer définitivement ce dossier.
Paris, le 17 août 2007.
C.R.L.D.H. Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
membre du Réseau Euro-méditerrané en des Droits de l’Homme
21ter rue Voltaire – F-75011 PARIS – Tel/Fax : +33 (0)1.43.72.97. 34
contact@crldht. org / http://www.crldht.org
Communiqué
Le zèle mesquin et inquisitoire du pouvoir policier en Tunisie
Monsieur Taoufik MEZNI, frère de M. Kamel JENDOUBI, président du REMDH et du CRLDHT, a été empêché ce matin de regagner la France, son pays de résidence depuis plus de sept ans. Il a été avisé par la police de l’aéroport de Tunis-Carthage, qui lui a retiré le passeport, qu’il doit attendre les instructions le concernant et qu’il ne peut donc prendre le vol de Tunis Air de 9h. Il a enfin pu prendre celui de 15h après donc six heures d’attente.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que M. MEZNI est victime de telles provocations. Il a été déjà intimidé à son arrivée, début août lorsqu’il a été interrogé sur ses liens (sic !) avec son frère Kamel Jendoubi. L’an dernier, on l’a contraint à passer une partie de la nuit à l’aéroport de Tunis Carthage avant d’être autorisé à le quitter pour retrouver sa famille à Tunis.
La chose peut paraître ou encore au regard de ce qu’endurent celles et ceux qui ont le courage de dénoncer l’arbitraire des autorités tunisiennes. Ceci n’est pas une raison pour la passer sous silence. Bien au contraire. Car de telles comportements participent de ces tracasseries multiples et incessantes que les autorités se permettent en toute impunité, illustrant continûment l’inexistence de tout Etat de droit.
Taoufik MEZNI est un honnête citoyen tunisien qui vit régulièrement en France depuis plusieurs années. Il n’a jamais eu d’activités politiques, ni en Tunisie, ni en France. Il est tracassé et humilié uniquement parce qu’il est le frère de Kamel JENDOUBI.
Cet empêchement inadmissible dénote du zèle mesquin et inquisitoire d’un régime policier qui intimide avec lâcheté des citoyens paisibles dans le but d’exercer des pressions sur leurs proches, opposants ou défenseurs des droits humains.
Le CRLDHT considère ces méthodes, qu’il dénonce avec vigueur, comme faisant partie de la panoplie des actions répressives qui se combinent avec celles, musclées et violentes, exercées notamment contre les journalistes, les avocats, les syndicalistes, les opposants et les défenseurs des droits humains en vue de propager la peur et d’imposer le silence et la résignation à l’ensemble de la société tunisienne.
Paris, le 25 août 2007.
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Bonne nouvelle pour Mohamed Abbou en attendant que soit libéré le peuple algérien !!!
http://sofinos.maktoobblog.com/?post=491915&postView=1
الشّورابيhttp://sofinos.maktoobblog.com/?post=491915&postView=1
قامت جمهرة كبيرة من البوليس السياسي في زي مدني بمنع مجموعة من الصحفيين و الشباب الطلابي من الوصول إلى مقر الشرطة المتواجد بقلب العاصمة التونسية، بغاية الاحتجاج على الاعتداءات المتتالية و المتكررة المسلّطة على الفريق الإعلامي العامل بقناة الحوار التونسي الفضائية
( تبث من ايطاليا ).
إذ قام الأمن السياسي ( قرابة 50 نفرا ) بمحاصرة حشد صغير من الشباب في حدود شارع الحبيب بورقيبة ( الشارع المركزي بالعاصمة )، و الالتفاف حولهم، و منعهم من مواصلة الطريق. و جاء في تبرير من شخص عرّف نفسه بكونه يعمل مسئول أمني رفيع، بأن التقاء كل هؤلاء الأشخاص في الشارع ( لا يتجاوز عددهم 10 مناضلين ) يمثل تجمعا غير مرخص فيه!!!
و يتعرض الطاقم الصحفي للقناة المذكورة إلى كثير من المضايقات الدورية، على اعتبار إتباعها لمنهج نقدي حاد تجاه الأوضاع المحلية، و لمحاولتها كسر حاجز الصمت المطبق على ميدان الإعلام التونسي. حيث تعرض، مؤخرا، الصحفي أيمن الرزقي لعملية اعتداء مباشرة، و افتكاك لأدوات عمله. و أعلمنا السيد الطاهر بن حسين، مدير القناة، عن قيام بوليس أمن الدولة بزيارة إلى منزله، الذي يحتوي معدات عمل القناة، بتونس العاصمة، أثناء سفره، و تحقيقهم مع الخادمة حول تركيبة المنزل و محتوياته، ملمحا إلى ورود إمكانية لاقتحام مقر سكنه.
و تبين الصورة المصاحبة في الأسفل، كيفية تعاطي الشرطة السياسية مع المحتجين، فبعد محاصرتهم، قامت بجلب كل من السيد الطاهر بن حسين إلى مقر الشرطة، بالإضافة إلى الصحفيين توفيق العياشي و أيمن الرزقي. وعلى اثر اللقاء، أكد لنا بن حسين انه لم يتحصل على أي التزام بعدم التعرض لمراسلي القناة أو منعهم من العمل بكل حرية.
و تصمت الكثير من الهيئات الحقوقية و الإعلامية المحلية عن مثل هذه الانتهاكات المتواصلة تجاه الأصوات الحرة. و يخيّر البعض التركيز على عدد من القضايا الثانوية، و افتعال معارك يكون همها الشؤون الدولية و العربية، أين تعلو الأصوات و تكثر المزايدات الفارغة. في حين يغيبون في ما يتعلق بالوضع الداخلي.
Les amis du Parti Démocrate Progressiste Tunisien à Paris
DEFENDONS LE DERNIER ESPACE DE REUNION LIBRE EN TUNISIE
DEFENDONS LE DERNIER ESPACE DE REUNION LIBRE EN TUNISIE
Les locaux de la Ligue ont été fermés et verrouillés, l’un après l’autre et l’accès au siège est filtré par la police et réservé aux seuls membres du comité directeur.
Les locaux de certaines unions régionales de l’UGTT, abritant auparavant quelques réunions des associations indépendantes du pouvoir, sont désormais interdits d’accès par la force.
Et toutes les salles privées, des hôtels essentiellement, sont toujours « en travaux » lorsqu’une composante de l’opposition les demande.
Le seul espace de réunion resté ouvert à tous est le siège du PDP ( Parti Démocrate Progressiste).
Ces 80 m2 d’espace libre dans toute la Tunisie dérangent aujourd’hui le pouvoir.
Depuis plus de 20 ans, ce local, loué au nom de l’hebdomadaire « El Mawqif » est utilisé comme siège du PDP et des centaines, voire des milliers de réunions publiques et privées, ont été organisées par le PDP dans ce local.
Depuis plus de 20 ans, toutes les publications du PDP donnent cette adresse comme siège du parti.
Depuis plus de 20 ans, des dizaines d’officiels de tous les pays, ont été reçus dans ce siège unique du PDP.
Le pouvoir découvre aujourd’hui que le local est utilisé à des fins autres que celles pour lesquelles il a été loué et veut instrumentaliser la justice pour expulser son occupant, le PDP. L’audience d’expulsion est prévue pour le lundi 24 septembre.
Sauvons le dernier carré de liberté qui nous reste. Mobilisons-nous pour la liberté de réunion.
Meeting de soutien au Parti Démocrate Progressiste (Tunisien) PDP
Le Vendredi 21 Septembre 2007 à 21h00
Au FIAP 30 rue Cabanis 75014 Paris
Metro Saint-Jacques Ligne 6
Les amis du Parti Démocrate Progressiste Tunisien à Paris
mardi 18 septembre 2007
AUTEUR: Les amis du Parti Démocrate Progressiste Tunisien à Paris