Oran : Bouteflika fait son show en prévision du 3è mandat 2 août, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , trackbackLe chef de l’Etat a terminé ces trois jours de visite avec un show télévisé où il s’est montré « proche » des soucis des citoyens, 3è mandat oblige…..
Il prend son air le plus colérique : « Les études sur le plan esthétique sont parfaitement contestables. Vous ne pouvez pas réaliser un campus comme il en existe en Amérique, en Suède ? », interroge-t-il avant d’enchaîner : « Vous vous enfermez dans des lignes monotones, sans aucune innovation, on dirait des casernes comme ça ! », juge-t-il. Cet ensemble est formé de 4 amphithéâtres, 30 salles de classe, 8 laboratoires et un bloc administratif. Auparavant, le président de la République a demandé à connaître le bureau d’études et on lui a répondu qu’il était local et qu’il a été retenu suite à un concours d’architecture. « Vous avez là des projets qui ont une portée historique et qui reflètent l’image du pays », devait-il alors faire remarquer avant de lancer ses critiques. Juste auparavant et sur le même site, il devait également procéder à la pose de la première pierre pour la réalisation d’un bassin de carène et de manœuvrabilité pour le département de génie maritime. A noter à ce propos qu’un institut spécialisé en génie maritime a été construit dans les années 80, mais le projet n’a pas pu être achevé et les bâtisses restées en l’état durant des années ont finalement été cédées à l’université d’Es Sénia pour abriter des filières comme les sciences commerciales. Ce site situé à proximité de l’IGCMO garde toujours son appellation d’origine, IGMO. Son troisième de jour de visite, il l’avait entamé sur le site de construction de la grande mosquée d’Oran. Un parking sur deux niveaux est prévu pour une capacité de 252 véhicules. Au sujet du temps de réalisation, on.compte cette fois encore sur les Chinois pour faire des miracles. « L’entreprise chinoise, qui a déjà réalisé les premières opérations après la première intervention de Batior avec laquelle on a résilié le contrat, est prête, mais on manque de finances », lui a-t-on confié. « Qu’est-c.e qui vous a retardé (wach âtlak) ? Il faut puiser d’un programme spécial », lance-t-il vis-à-vis des autorités des affaires religieuses, à leur tête le ministre, M. Ghlamallah. M. Bouteflika qui a trouvé que la mosquée de Mostaganem était un chef-d’oeuvre qui mérite qu’on s’en inspire ….
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Et voila encore le show du prince!La langue de bois,la demagogie et le populisme sont les creneaux d un Boutef aparemment malade ,mais qui s agrippe au « Koursi » comme ses pairs arabes (Guedafi,Benali,Moubarek,etc…).Et dire aussi que des populations entieres qui sont dans le chomage,la malvie,le manque de logement et de l eau viennent l applaudir sous un soleil de plomb!Nous continuons toujours a rester » ce ghachi » qui se met « derriere » aussi bien Si Abdeka,le mollah Belkahdem ou le criminel Belhadj.N a t on pas vu au festival du cinema arabe a Oran des intelectuels ,comme Yasmina Khadra, et des musiciens comme Khaled « credibiliser » par leurs presences un autre « folklore » qui cache la verite d un pays qui n arrive pas a trouver ses repaires .Notant aussi que l Algerie va se trouver avec un nombre impressionant de mosquees alors que des bidovilles sont legion autour des grandes villes .Ces mosquees qui vont ,comme au Pakistan, se transformer en casernes de terroristes au nom de l islam!OH!Pleure mon pays!
Bonjour,
En tant que journaliste, j’ai bien suivi la visite de Bouteflika à Oran. Ce que je retiens surtout c’est sa chute de popularité dans une ville ou wilaya supposée traditionnellement lui est acquise. Son séjour à Oran aurait passé inaperçu s’il n’y avait pas les routes coupées et les artères bloquées. D’autre part, à son insu, le président a démontré qu’il ne maitrise pas la situation du pays. Sa déclaration à l’adresse de ses hôtes est éloquente dans ce sens » ne me faites pas visiter des équipements que j’ai déjà inauguré ». Le chef de l’Etat a laissé l’image d’un homme en perte de toutes ses capacités et qu’on enfarine facilement. Je suis de ceux, tres nombreux, qui croient plutot à une visite d’Adieu. Face à son ministre de l’Intérieur, qui est apparu comme l’homme fort du régime.
« Les études sur le plan esthétique sont parfaitement contestables. Vous ne pouvez pas réaliser un campus comme il en existe en Amérique, en Suède ? »
Cette phrase resume à elle seule toute la catastrophe Bouteflikienne :
à defaut de chercher l’esthetique chez nous, dans nos richesses culturelles, on devrait copier les americains ou les suedois ! comme ses amis petrodollars du Golf qui erigent des gattes ciel en plein desert .
Ah le complexe du colonisé ! Le beau est forcement ailleurs, chez les autres, pas chez nous !
Mr Boutef, Continuez à importer des chinois avec des plans esthetiques made in china vous finirez bien par achever la culture algerienne !
Heureusement que les Batisseurs de Ghardaia ne vous ont pas eu comme President-Architecte-Chef-de-chantier !!
Le « Syndrome Bourguiba »
Cessons de plaisanter avec des choses trop sérieuses car elles concernent l’avenir immédiat du pays et non celui d’un régime totalement dépassé par la subite et inattendue baise de forme du timonier Bouteflika. Ayant eut la chance de l’approcher, nécessité professionnelle oblige, j’ai pu constater à quel point sa santé était vacillante. Le président donne la nette impression d’être totalement absent. Le regard hagard, les yeux exorbités, les réflexes totalement laminés, la démarche lourde et incertaine, il donne l’impression d’être ailleurs. Les sollicitudes dont il se laisse gaver de la part de l’entourage immédiat et de la part des services démontrent si besoin est que le temps de l’invective est désormais loin derrière nous. Du fringant personnage à qui rien ne pouvait échapper, il ne reste que la stature vacillante d’un vieillard finissant. Franchement, il est à se demander si réellement, toute cette mascarade des re-inaugurations de structures parfois insignifiantes, en tout cas indignes d’un chef de l’Etat, ne servent finalement qu’à cacher un mal profond qui touche essentiellement les fondements même de l’état algérien. Même les contre-feux de Belaid Abdeslam, Nezzar et le général Touati sonnent comme une terrible désillusion et illustre parfaitement l’absence d’initiatives et surtout d’alternatives. Finalement, alors que sa santé – les perfusions quotidiennes en sont une parfaite illustration- semble irrémédiablement compromise, Bouteflika et l’usage qui en est fait, n’aura jamais paru aussi indispensable à ceux qui l’ont ramenés en 1999. Ses proches et ceux du second cercle semblent parfaitement conscients que le ressort s’est quelque part brisé. Apparemment, personne ne semble prêt à l’alternative. Alors de là à ressasser l’histoire du 3ème mandat, il faut se rendre à l’évidence, Bouteflika n’en a ni la force ni les moyens. En a-t-il la volonté ? Rien n’est moins sûr ! Dans des conditions similaires, le régime tunisien avait trouvé l’échappatoire en faisant établir une expertise médicale salvatrice. Apparemment, l’Algérie n’en a ni les moyens ni la volonté. L’analyse du journaliste Ziad Salah est éloquente à ce sujet.
Ce qui embarassant dans cet histoire qui dure depuis 8 ans (1999!), c’est l’absence de tout contre-pouvoir ! Bouteflika semble régner en Maître absolu. Ni l’armée traditionnellement détentrice deu pouvoir réel, ni la société civile, ni la presse indépendance ne donnent l’impression de constituer un contre-pouvoir, pourtant vital à ce pays !
En ce début de fin de la décennie 2000, l’Algérie semble s’éloigner davantage de ses voisins en terme de développement économique. L’Algérie de 2007 est un pays qui importe sans compter (21 milliards USD) et qui en exporte pour à peine 800 millions USD, voyez le gap ??? N’était ce les hydrocarbures !!!
L’Algérie (officielle) de 2007 n’a aucune ambition, si ce n’est d’être à la traîne de la région MENA, aucune volonté ni courage politique pour réformer l’école, ni la justice !
Sur le plan économique, c’est le tatonnement; pas de réforme bancaire sérieuse, pas de marché financier, pas de politique de privatisation claire et transparente. Seuls importe les intérêts des grands rentiers adossés au Régime…
Bouteflika quittera le pays comme il l’a laissé, en panne d’idées et de projets ! L’urgence patriotique et de préparer de nouvelles de propositions et des projets novateurs à même de d’installer l’Algérie dans son époque.
Dans un passé pas très loin que ça, il y’avait des cirques (Pinder, AMar …etc) qui visitaient nos villes pour destraire leurs populations durant les péridodes estivales, c’était grandiose de voir les exploits de tous ces athelètes, ces dompteurs et de ces clowns qui ont atteints la perfection dans leurs arts… Ces dernièrs temps, les humeurs ont changé et les coutumes aussi, le système a préféré substitué ces spectacles magiques par son propre CIRQUE, à travers l’organisation de ces tournées annuelles animées par des SKETCHS médiocres dans l’espoir vain d’imprésionner (ou d’amuser) la galerie… Un spectacle médocre et bas qui n’amuse que cette presse là qui s’entête à rapporter le moindre propos sans interet, blague ou échange d’amabilité au lieu de faire son vrai travail d’investigation sur i/ les raisons cachées derrières cette demande de prolongement visant une clique en fin de vie et tardant pas à casser sa pipe… ii/ sur ses querelles personnelles subites et ses faux régelemnts de comptes remontants à ving-ans passées…
Dans un passé pas très loin que ça, il y’avait des cirques (Pinder, AMar …etc) qui visitaient nos villes pour destraire leurs populations durant les péridodes estivales, c’était grandiose de voir les exploits de tous ces athelètes, ces dompteurs et de ces clowns qui ont atteints la perfection dans leurs arts… Ces dernièrs temps, les humeurs ont changé et les coutumes aussi, le système a préféré substitué ces spectacles magiques par son propre CIRQUE, à travers l’organisation de ces tournées annuelles animées par des SKETCHS médiocres dans l’espoir vain d’imprésionner (ou d’amuser) la galerie… Un spectacle médocre et bas qui n’amuse que cette presse là qui s’entête à rapporter le moindre propos sans interet, blague ou échange d’amabilité au lieu de faire son vrai travail d’investigation sur i/ les raisons cachées derrières cette demande de prolongement visant une clique en fin de vie et ne tardant pas à casser sa pipe… ii/ sur ses querelles personnelles subites et ses faux régelemnts de comptes remontants à ving-ans passées…
C’est bien dommage que toutes les anomalies, les malfaçons et les entorses de gestion ne soient pas précisées lors des inaugurations. Tout semble parfait et aucune réserve n’est à mentionner !
Pourtant bien des infrastructures sont déclarées non viables après leur réception .
L’exemple de BOUMERDES démontre combien les ouvrages érigés relèvent d’une médiocrité de qualité sans précédent pourtant inuagurée par une délégation Présidentielle .
Croyez moi, ce n’est pas ces foules qui viendront régler les nombreuses malfaçons qui s’enchainent au fil des années et qui perdurent.
C’est à ce stade que de nombreux cadres se rejette la balle et tournent carréement le dos .
Pauvre ALGERIE !!!
De toute ma vie je n’ai pas encore vu un deploiement des forces de sécurité aussi impressionnant que celui de la dernière visite du president à ORAN et MOSTA. Pratiquement tous les 15 ou 20 mètres il y’a un ou deux ou trois gendarmes, et sur tout le trajet ORAN – BETHIOUA. Sans compter le nombre de motards, de fourgons, ambulances etc…
On a l’impression que le président s’est rendu dans un pays hostile ou en état de guerre ! Lui, l’artisan de la réconciliation nationale. A ne rien comprendre !
Moi ,se qui m’interloque chez notre boutef,ce sont:
ses coléres,ses dénigrements ses accusations ses dénonciations sans suite ni lendemain.
c’est à croire parler lui suffit rien ne sert d’agir.
il exelle dans le verbe et le monsonge.
il s’en plaint mais ne réagit pas.
Finalement, je me dis ce n’est que du spectacle réality.c’est un shwoman, il a plus besoin d’un cirque que d’autre chose et les bêtes ne manquent pas.Notre état est une auberge sénile à la différente espagnole.