Sidi Saïd fait l’éloge de la politique de Bouteflika 23 août, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , trackback
Flambée des prix et érosion du pouvoir d’achat des algériens
« Sidi Saïd fait la sourde oreille »
« Au moment où la grogne populaire prend de l’ampleur, Sidi Saïd préfère ignorer la réalité pénible des travailleurs », signale le porte-parole du CLA, Osmane Redouane l Rachid Malaoui, le secrétaire général du SNAPAP, qualifie les propos du patron de l’UGTA de « déni de la réalité ».
Décidément, il n’a pas froid aux yeux le secrétaire général de la centrale syndicale. Alors que tous les voyants du front social sont au rouge et présagent d’une rentrée sociale tumultueuse, Abdelmadjid Sidi Saïd sombre dans un discours lénifiant et complètement décalé de la réalité sociale. Du complexe El Hadjar, où il s’était rendu lundi à l’occasion de la signature d’un accord entre le syndicat et la direction d’Arcelor Mittal, Sidi Saïd n’a pas hésité à faire usage de ses « arguments chiffrés » pour à la fois défendre son bilan riche, d’après lui, en « résultats positifs » contre ceux qui « attisent les feux de la division et ne veulent pas d’une Algérie stable et prospère (entretien El Watan du 21 août) ». L’érosion dangereuse du pouvoir d’achat de la majorité des Algériens, l’inflation soutenue et la flambée sans précèdent des prix des produits de large consommation ne seraient-ils au bout du compte qu’une vue de l’esprit ? Sidi Saïd semble en être convaincu. « Sous la gestion éclairée de notre Président, le dialogue et la concertation entamés depuis 1999 sont à l’origine du relèvement du SMIG par trois fois (…), ces résultats ont été suivis par beaucoup d’autres dans le sens des intérêts et du pouvoir d’achat des travailleurs. Ce qui, bien sûr, déplaît à ceux qui ont constamment semé la discorde et la zizanie », affirmait Sidi Saïd. Ce qui fait dire à Osmane Redouane, le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (syndicat autonome), que le secrétaire général de l’UGTA « vit sur une autre planète ». Au moment, souligne-t-il, où la grogne populaire prend de l’ampleur, Sidi Saïd préfère ignorer la réalité pénible des travailleurs, « plus de 4 millions sont dans un état précaire », et développe un discours « idéologique, dicté par on ne sait quelle entité ». Le relèvement du SNMG, argument cher à Sidi Saïd pour attester du bien-être algérien, n’a pas eu, selon M. Osmane, un quelconque effet positif sur le quotidien des travailleurs. « Ce sont des augmentations octroyées sous forme de primes – sans réelle incidence sur le pouvoir d’achat des Algériens – et ne prennent aucunement en compte la hausse généralisée et continue du niveau des prix. » Osmane dit ne pas s’étonner que Sidi Saïd use de tels arguments pour « éluder et contourner la dure réalité des Algériens ». « Cela étant, conclut le porte-parole du CLA, Sidi Saïd ne déroge pas à la règle, il est dans son rôle de pompier, de syndicalisted’accompagnement. »On n’est pas plus amène au Snapap. Rachid Malaoui, le secrétaire général du Syndicat autonome des personnels de l’administration publique, estime que le « déni de la réalité » dans lequel verse continuellement le patron de l’UGTA, même s’il n’est pas nouveau en soi, et le soutien inconditionnel qu’il apporte à la politique du gouvernement, ne peuvent trouver d’explication que dans l’implication de ce responsable syndical dans le scandale Khalifa. « Son seul souci est de sauver sa peau, quitte à se mettre à dos et les travailleurs et la société civile et les syndicats autonomes qui ne peuvent quand même pas se tromper quand il s’agit de dresser le constat alarmant de la situation socioéconomique des Algériens », déclare Malaoui. « Le pays est au bord de la révolte et il se trouve que Sidi Saïd veut avoir raison contre tout ce monde-là », ajoute-t-il avant d’inviter le premier responsable de l’UGTA à présenter sans attendre sa « démission ».
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Dans le monde entier,et généralement les syndicats sont de gauche,et d’extreme gauche communistes,marxisteetc..avec plusieurs tendance et toujour au coté du petits peuple,chez nous en algerie,en a pas la liberté syndicale,du moment qu’on a juste l’UGTA et qui est afilié au FLN,comment voulez-vous que sidi said défend la croute du petit salarié,alors que lui meme touche un salaire de 30million par mois?dite moi ou vous avez vu un syndicaliste toucher 30million le mois?juste pour controler la soupape social,et empecher une éxplosion,dite moi ou vous avez vu de part le monde un syndicat soutenir un parti politique comme l’a fait abdelhak benhamouda en ver le candidat liamine zeroual?alors que son role est d’etre neutre en ver les politiques de tous bords, est d’etre tout prés du petits salarié,en a toute a refaire dans ce pays.
Le syndcat du pouvoir et de si…nous connaissons.
c’est toujours la même chanson.
Vivement le triomphe des syndicats automomes.
normalement sidi said n’a jamais été élu alors que fait il encore à l’ugta…Qu’il arrete sa politique d’aplaventrisme…!
Quelqu’un a dit:
Sidi said est le porte parole du gouvernement auprès de son syndicat au lieu de l’inverse.
Quand on vend son ame au diable on ne peut plus la rachetée et la seule consolation est dans l’empressement de se mettre en quatre(à quatres pattes celà s’entends) pour esperer ne pas gouter aux flammes de l’enfers ici et dans l’au delà au meme temps, surtout quand on essaye de se convaincre qu’on sert une sorte de messie qui nous rachetons de nos pechés ici peut interceder en nos faveur aupres de aazrayan.
Protégé avec la sphère de l’impunité ZERO et inculpé dans l’affaire EL KHALIFA, Sidi Saïd feint ignorer la situation déjà précaire des travailleurs qui ne cessent de revendiquer l’augmentation des salaires qui sont inférieurs au taux d’inflation et à la hausse des prix entraînant une baisse du niveau de vie.
Nous observons que cette lutte d’action pour les intérêts vitaux des travailleurs est complètement délaissée par L’UGTA.
Nous comprenons désormais que l’intérêt individuel prime devant l’intérêt général au sein de L’UGTA ……… ?
Ben c un profiteur comme les autres.
Et si’il nous parlait de son affaire d’ain taya? (Argent Khalfa-Bank Blida)
de grâce arretez d’en vouloir à notre « chèr président » et ses inconditionnels soutiens, depuis quand toutou said et l’ugta ont été representant des travailleurs, l’ugta est le representant du pouvoir aupres des travailleurs.de plus notre « chèr president » a toujours dit la vérité, il ne nous a jamais menti,il est president de l’arrêt public, donc si tout est à l’arrêt, il ne fait qu’executer sa fonction.
je propose la lecture de cette article de Mme tlemçani
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=27353&var_recherche=zone%2520industrielle%2520rouiba%2520IGF
si « le modérateur » voudra bien le faire passer
vive les syndicats autonomes , et j’espére de tout mon coeur que tous les travailleurs suivront le mouvement !
c’ est la seule maniére pour espérer vaincre.