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El-Moudjahid parle des « rumeurs, spéculations et radio-trottoir » 25 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , trackback
  

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Le quotidien gouvernemental « El-Moudjahid » a publié dans son édition d’aujourd’hui 25 août l’article suivant:

« Rumeur, spéculation et «radio-trottoir» vont bon train en cette fin des vacances. Normal. A l’approche de la rentrée, le phénomène n’est guère inédit, nie nouveau. Après les vacances d’été qui signifiant repos et décompression pour des millions de citoyens., il faut bien trouver des préoccupations, des thèmes, au demeurant, récurrents, qui frappent les esprits. Tout cela est normal, car personne ne peut nier que l’Algérie, comme tout autre pays, ne peut échapper à la psychose de la rentrée. Est-ce à dire, pour autant, que ces problèmes sont insurmontables ou risqués. Posons le problème autrement. Notre pays est-il le seul au monde à avoir des appréhensions à la veille de la rentrée sociale. C’est mal connaître la vie des nations. Car, dans tous les pays, la rentrée est un événements dans la mesure où il annonce la reprise de la vie nationale et ce, dans tous les domaines. Le travailleurs reprennent les chemins des usines, les fonctionnaires leurs bureaux, les écoliers et les lycéens leurs établissements et les universitaires leurs cours. Quant aux paysans, ils s’attellent à leurs cultures pour récolter demain les fruits de leur labeur. Le Parlement reprend ses travaux. Le reste dépend de la conjoncture. Là aussi, notre pays, ne peut rester en marge de la vie internationale. Or, il se trouve que depuis quelques mois, le prix des céréales et du lait ont fortement augmenté entraînant dans leur sillage, celui de tous les produits dérivés. Cette augmentation affecte tous les pays, y compris les producteurs de ces produits. Bien entendu, et  par ricochet, elle affecte plus durement les pays importateurs. L’Algérie est donc frappé de plein fouet par ces hausses vertigineuses et inattendues. En effet, elle importe de grosses quantités de céréales et de lait qui représentent des parts importants de la balance commerciale.Ce sont ces phénomènes qui agitent la scène nationale à l’heure actuelle. Cette  flambée des prix inquiète, à juste titre mais notre pays ne peut que la subir,. Certains, pour des raisons de politique policitienne ou par calculs sordides, s’empressent déjà d’en faire un fonds de commerce en usant d’un ton alarmiste. Ils ignorent que l’Etat, contrairement à toute rigueur et rationalité économique, continue à subventionner certains, et ce, depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.
Cette politique doit trouver, un jour ou l’autre, une limite. En effet, on ne peut continuer à exiger de l’Etat de remplir ses missions régaliennes, de construire des infrastructures de supporter tout le poids de l’économie pour la relance et dans le même temps, consentir des sommes colossales à des subventions. Certes, la précarité existe en Algérie mais elle est contenue dans des limites connues et donc maîtrisables. Il est peut-être temps de s’interroger sur les causes de toutes ces carences. Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité offerte par la volatilité de la conjoncture pour donner une impulsion à l’appareil productif, en général, et à l’agriculture, en particulier. L’Algérie doit se libérer de toute forme de dépendance pour assurer sa sécurité et sa prospérité. »

 

Commentaires»

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  1. « Après les vacances d’été qui signifient repos et décompression pour des millions de citoyens. » (in El Moudjahid) ;Vous n’avez pas honte d’écrire cela. »Repos et decompression ».A vous lire on croirait que le pauvre algerien part vraiment en vacances comme le font ailleurs des millions de personnes chaque été.L’etranger est inaccessible et les quelques infrastructures locales sont reservées aux bouffons de l’Algerie sous l’oeil bienveillant des képis.

  2. De grace,Mr Benchicou évitez nous ce genre de lecture,depuis sa création,EL-MOUDJAHID n’a fait qu’intoxiquer le peuple et de pareils propos ne peuvent meme pas preter à débat tant ils transpirent le slogan stérile.Tout va bien en Algerie,on le sait depuis le temps ou l’on achetait ce torchon pour y lire les résultats sportifs et emballer la sardine…

  3. Ils sont vraiment bloqués aux années soixante dix et ils croient toujours que les lecteurs sont des tarés!!!
    Dire que le gouvernement voit le peuple sous le même angle que ce torchon!!!

  4. Il est surprenant de constater qu’il y a encore des gens qui le lisent le journal el moudjahed. Personnellement, depuis une bonne quinzaine d’années, je n’ai pas vu un algérien le lire.

    Ce journal a toujours excellé dans la langue de bois et a toujours été le défenseur et en même temps le porte parole des gens qui nous gouvernent. Fait plus grave, et qui ne doit pas passer inaperçu, « l’écrivaillon » qui a fait l’article nous annonce des lendemains très dures. Permettez-moi de reproduire un passage :

    «  »" »" »On ne peut continuer à exiger de l’Etat de remplir ses missions régaliennes, de construire des infrastructures de supporter tout le poids de l’économie pour la relance et dans le même temps, consentir des sommes colossales à des subventions »" »" »

    Voilà qui est bien dit et qui confirme si besoin est, que le journal est bien l’avocat et le porte parole du système.

    Enfin je pense que ce blog ne doit pas servir de « tribune » à ce journal archaïque, aux idées surannées.

  5. Je suis un lecteur assez régulier du journal El Moudjahid et j’apprécie d’autant plus les articles qui y sont publiés qu’ils sont écrits dans une langue assez bien soignée. Ce qui est rarement le cas dans la presse privée dont les journalistes font preuve d’une niaiserie écoeurante et sont souvent incapables d’aligner une phrase sans faire des fautes de grammaire ou d’orthographe. Un article rédigé dans une langue médiocre perd toute crédibilité. La forme n’est certainement pas tout, mais, sans elle le contenu passe mal. L’idéal serait un journal El Moudjahid sans la langue de bois.

  6. Le peuple algérien,n’est pas dupe pour croire la propagande d’el moudjahid, les gouvernements successifs de BOUTEFLIKA n’ont pas pu apporter d’améliorations dans la vie quotidienne des algériens. Au contraire le pouvoir d’achat,s’est détérioré ,la classe moyenne a disparu, une clochardisation d’une grande catégorie de petits et moyens fonctionnaires, une franche de la technostructure de la haute hiérarchie est mêlée dans des affaires de corruption. Les réformes structurelles misent en places sont bloquées par une administration bureaucratique et au service de clans de rentiers. Les dernières élections avaient montré une prise de conscience citoyenne, nos compatriotes avaient exprimé un rejet total du système d’une manière civilisée et pacifique.

  7. Le ridicule ne tue pas dit-on. Et c’est bien dommage !…..Car, comme dit un vieux proverbe arabe « la pire des tragédies, c’est celle qui prête à rire… » – « شــر الـبـلـيــة مــا يــضــحــك »
    Toujours égal à lui-même, en faisant dans l’enflure du verbe et l’imposture des faits, « El Moudjahid » ne recule même plus devant la connerie….Jugez-en par vous-même:
    «  »Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité offerte par la volatilité de la conjoncture pour donner une impulsion à l’appareil productif, en général, et à l’agriculture, en particulier…. »"
    Voilà donc que El Moudjahid – le saltimbanque de tous les maîtres du moment – en arrive lui, à être capable de « saisir l’opportunité de la volatilité de la conjoncture ». Çà ne vaut-il pas une séance du dictionnaire à l’Académie des…..

  8. El-Moudjahid a été sali comme l’a été le FLN. Comment l’armée n’a pas gardé le sigle ALN à l’instar de ces 2 organismes de propagande ?
    El-Moudjahid n’est lu par personne en Algérie. Il y a de cela des décennies, on disait même qu’il est rejeté même pour les marchands de sardine.
    Voila ce qu’il dit aujourd’hui sur la presse qui parle de la hausse des produits de 1ère nécessité :  » Certes, la précarité existe en Algérie mais elle est contenue dans des limites connues et donc maîtrisables. Il est peut-être temps de s’interroger sur les causes de toutes ces carences… »
    Oui, parlons-en, les causes sont votre politique !
    Je me rappelerai toujours de la Une d’El Moudjahid dans laquelle on a montré Haroun Mohammed, ligoté et présenté comme un agent de l’impérialisme.

  9. Ce qu’il faut redouter c’est que cela va faire des marchés faramineux et une chippa non moins monumentale pour tous ceux qui orientent déjà les milliards de dollars vers la Turquie, des amis islamistes et l’Argentine.
    La misère du peuple va encore enrichir les riches et les maffieux au sein d’un pouvoir qui croule sous la rente!

  10. qui lit encore ce torchon, ce condensat de mensonges et langue de bois?Je suis sûr que meme les salariés qui y travaillent ne le lisent meme pas.
    On nous annoncent encore que le soi-disant etat va se delester des ses prerogatives; entendre pousser encore vers la misere des milliers sinon des millions de gens.Ceci n’est pas grave, car il s’agit de plebe, elle peut crever de faim.
    des millards de dollars garnissent les caisses mais cet argent ne sert que les previligies ceux qui roulent en 4/4 pas ceux qui crevent dans les boats people.

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