Bouteflika envoie un message de soutien à l’ex- émir Kertali 24 août, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 5 commentaires
Mustapha Kertali, l’ancien chef de L’A.I.S, qui échappé à un attentat la semaine dernière, vient de recevoir une lettre de sympathie de Bouteflika. C’est Kertali en personne qui a rendu publique cette information alors que les ex-chefs de l’A.I.S s’apprêtent à clarifier vendredi prochain, dans un communiqué de presse, leur position après que Al Qaida ait revendiqué l’attentat contre celui qu’elle qualifie de « chef des pacifiés dans la région de Larbaa ».
L’ex émir des brigades « Errahmane » Mustapha Kertali, a reçu ce message de la part du président de la république, vraisemblablement de la main de Abdelaziz Belkhadem lors de la visite que ce dernier lui a rendu à hôpital.
Concernant sa position concernant la revendication d’al Qaida, Kertali a affirmé : « nous avons un projet de réconciliation, cette attentat qu’il soit revendiqué par al Qaida ou pas, nous serons ni perturbés ni influencés » L’ex-émir de l’Armée islamique du salut, Madani Mezrag a déclaré quant à lui, sans détour, lors d’une interview à el Khabar « al Qaida a perpétré et revendiqué l’attentat mais les bénéficiaires de cette acte sont ailleurs. Toutes les catastrophes qui sont en train de se passer ne servent que les intérêts des milieux qui souhaitent la destruction et la discorde pour l’Algérie »
Où va l’argent de l’Algérie ? 23 août, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 21 commentairesL’Algérie investit 43 milliards de dollars aux Etats-Unis
L’Algérie investit 43 milliards de dollars aux Etats-Unis, essentiellement en emprunts obligataires de l’Etat américain, selon des chiffres publiés par Peterson Institute for International Economis, mais Le gouvernement − conseillé sur les questions d’investissements par le cabinet d’avocats international Baker&Mac Kenzie que dirigeait l’actuel ministre français de l’économie Christine Lagarde − entretient une totale opacité sur ces avoirs colossaux et ne rend compte à aucune institution nationale, pas même l’Assemblée nationale croupion, de sa stratégie en la matière. Cette gestion occulte des nos finances ne semblent choquer aucune institution tant il est vrai que la gestion démocratique et transparente de nos ressources est une notion étrangères aux mœurs des nos gouvernants.
Ces avoirs, détenus via un fonds d’investissement créé par le gouvernement en 2000, placent l’Algérie en huitième position des investisseurs gouvernementaux étrangers aux Etats-Unis, derrière les Emirats Arabes Unis (entre 500 et 875 milliards de dollars), Singapour (de 200 à 430 milliards), la Norvège (380 milliards), le Koweït (174 milliards), la Russie (122 milliards), la Chine (66 milliards) et le Qatar (50 milliards). La majorité de ces pays, à l’image de l’Algérie, tirent leurs recettes des exportations pétrolières. Pourtant cette conjoncture de prospérité financière ne profite pas aux algériens. Pire ! C’est même dans ce contexte d’opulence que le pouvoir, assis sur des réserves de changes estimées à plus de 80 milliards de dollars – celles-ci devraient même dépasser les 100 milliards d’ici à la fin de l’année 2007- réussit l’exploit d’appauvrir et de paupériser un grands pans de la société algérienne. La misère qui touche désormais une grande partie de la population est d’autant plus insupportable pour ceux qui la subissent qu’elle cohabite avec l’étalage outrancier de richesses, des dépenses de prestige, inconsidérées et inutiles, la dilapidation et le bradage éhonté des ressources et du patrimoine du pays.
En absence de contre-pouvoir qui peut demander des comptes au pouvoir algérien, qui peut stopper ses dérives ?
Le Matin
Sidi Saïd fait l’éloge de la politique de Bouteflika
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 27 commentaires
Flambée des prix et érosion du pouvoir d’achat des algériens
« Sidi Saïd fait la sourde oreille »
« Au moment où la grogne populaire prend de l’ampleur, Sidi Saïd préfère ignorer la réalité pénible des travailleurs », signale le porte-parole du CLA, Osmane Redouane l Rachid Malaoui, le secrétaire général du SNAPAP, qualifie les propos du patron de l’UGTA de « déni de la réalité ».
Décidément, il n’a pas froid aux yeux le secrétaire général de la centrale syndicale. Alors que tous les voyants du front social sont au rouge et présagent d’une rentrée sociale tumultueuse, Abdelmadjid Sidi Saïd sombre dans un discours lénifiant et complètement décalé de la réalité sociale. Du complexe El Hadjar, où il s’était rendu lundi à l’occasion de la signature d’un accord entre le syndicat et la direction d’Arcelor Mittal, Sidi Saïd n’a pas hésité à faire usage de ses « arguments chiffrés » pour à la fois défendre son bilan riche, d’après lui, en « résultats positifs » contre ceux qui « attisent les feux de la division et ne veulent pas d’une Algérie stable et prospère (entretien El Watan du 21 août) ». L’érosion dangereuse du pouvoir d’achat de la majorité des Algériens, l’inflation soutenue et la flambée sans précèdent des prix des produits de large consommation ne seraient-ils au bout du compte qu’une vue de l’esprit ? Sidi Saïd semble en être convaincu. « Sous la gestion éclairée de notre Président, le dialogue et la concertation entamés depuis 1999 sont à l’origine du relèvement du SMIG par trois fois (…), ces résultats ont été suivis par beaucoup d’autres dans le sens des intérêts et du pouvoir d’achat des travailleurs. Ce qui, bien sûr, déplaît à ceux qui ont constamment semé la discorde et la zizanie », affirmait Sidi Saïd. Ce qui fait dire à Osmane Redouane, le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (syndicat autonome), que le secrétaire général de l’UGTA « vit sur une autre planète ». Au moment, souligne-t-il, où la grogne populaire prend de l’ampleur, Sidi Saïd préfère ignorer la réalité pénible des travailleurs, « plus de 4 millions sont dans un état précaire », et développe un discours « idéologique, dicté par on ne sait quelle entité ». Le relèvement du SNMG, argument cher à Sidi Saïd pour attester du bien-être algérien, n’a pas eu, selon M. Osmane, un quelconque effet positif sur le quotidien des travailleurs. « Ce sont des augmentations octroyées sous forme de primes – sans réelle incidence sur le pouvoir d’achat des Algériens – et ne prennent aucunement en compte la hausse généralisée et continue du niveau des prix. » Osmane dit ne pas s’étonner que Sidi Saïd use de tels arguments pour « éluder et contourner la dure réalité des Algériens ». « Cela étant, conclut le porte-parole du CLA, Sidi Saïd ne déroge pas à la règle, il est dans son rôle de pompier, de syndicalisted’accompagnement. »On n’est pas plus amène au Snapap. Rachid Malaoui, le secrétaire général du Syndicat autonome des personnels de l’administration publique, estime que le « déni de la réalité » dans lequel verse continuellement le patron de l’UGTA, même s’il n’est pas nouveau en soi, et le soutien inconditionnel qu’il apporte à la politique du gouvernement, ne peuvent trouver d’explication que dans l’implication de ce responsable syndical dans le scandale Khalifa. « Son seul souci est de sauver sa peau, quitte à se mettre à dos et les travailleurs et la société civile et les syndicats autonomes qui ne peuvent quand même pas se tromper quand il s’agit de dresser le constat alarmant de la situation socioéconomique des Algériens », déclare Malaoui. « Le pays est au bord de la révolte et il se trouve que Sidi Saïd veut avoir raison contre tout ce monde-là », ajoute-t-il avant d’inviter le premier responsable de l’UGTA à présenter sans attendre sa « démission ».
Layada dévoile pourquoi les Marocains l’ont livré aux Algériens 22 août, 2007
Posté par benchicou dans : Non classé , 4 commentairesLe fondateur du GIA, Abdelhak Layada révèle : « Les Marocains m’ont demandé de recruter des éléments du Polisario dans le GIA »
Abdelhak Layada, fondateur du Groupe Islamique Armé, GIA, a décidé de lever le voile sur son passage au Maroc où il s’était rendu peu de temps après son arrivée à la tête de l’organisation terroriste armée afin d’organiser une rencontre entre Algériens afghans. L’objet de cette rencontre était de débattre d’une initiative visant le règlement de la situation sécuritaire proposée par un membre de l’association des Oulémas, appelée « plan de réconciliation ». Layada affirme qu’il ne s’est jamais engagé à intervenir pour convaincre les groupes armés d’accepter ladite initiative. Le chef du GIA a confié à El Khabar que les marocains lui auraient proposé de recruter des étudiants sahraouis du Polisario dans des universités algériennes appartenant au courant islamiste afin de les enrôler dans les rangs du GIA. mais qu’il avait refusé. Il a nié s’être engagé à jouer le rôle de médiateur auprès des éléments d’Al Qaida dans leurs fiefs dans le cadre de ce qui a été appelé « le plan de réconciliation ». Il a ajouté que « selon le plan tracé par les marocains, les sahraouis ainsi recrutés par GIA auraient été arrêtés dans la capitale du Sahara Occidentale et accusés d’appartenance à un groupe terroriste algérien ». Layada a déclaré : « les Marocains m’ont demandé de révéler cela aux médias et de présenter les sahraouis et le front Polisario comme des terroristes ».
Selon ses déclarations, c’est parce qu’il aurait refusé de se joindre au plan marocain que les autorités marocaines ont décidé de le livrer aux autorités algériennes.
Rentrée sociale : les syndicats autonomes préparent une grève nationale
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 2 commentairesPour signifier au pouvoir leur refus d’être des « candidats à la mendicité » et s’insurger contre le bradage des richesses du pays, les syndicats autonomes préparent un débrayage national pour la rentrée sociale.
Officiellement, c’est pour juguler la hausse des prix des produits alimentaires, toujours spectaculaire à l’approche du ramadhan, provoquée pour l’essentiel par les importateurs-spéculateurs qui dominent le marché nationa |‑ plus de 60% des fruits et légumes sont écoulées soit sur les marchés parallèles, soit directement vendues aux collectivités locales ou aux transformateurs − que le gouvernement a improvisé à la hâte une série de mesures. L’essentiel de ces mesures, les unes dérisoires, les autres démagogiques, détaillées par Djamel Ould-Abbès, dans les colonnes d’un quotidien national consiste en une opération d’importation massive de viande rouge ( 23 000 tonnes) et de pomme de terre (20 000 tonnes) ainsi qu’en distribution de repas et de colis alimentaires ( près de un million), un peu comme les oeuvres de charité à l’époque coloniale à destination des indigents indigènes ! Erigeant la charité au rang de solidarité nationale et de politique d’Etat, le gouvernement escompte sans doute s’assurer à moindre frais une accalmie sur le front social, voire désamorcer la colère qui couve sur ce terrain. Son artifice grossier n’a réussi ni à tromper les algériens ruinés par une inflation sans précédent, ni à calmer la colère des salariés et des fonctionnaires clochardisés, subsistant avec 15 000 dinars et dont la revalorisation des traitements est reportée à novembre 2008. L’annonce de ce report par le chef du gouvernement lui-même, la semaine dernière, est tombée comme la foudre sur la tête d’une population au pouvoir d’achat exsangue. A quelques semaines de la rentrée, les syndicalistes autonomes préparent une riposte à la mesure de l’agression subie et ne cachent pas leurs intentions d’en découdre avec un pouvoir qui les méprise et attente quotidiennement à leur dignité. « C’est l’ensemble de la société civile de tout le mouvement social qui se soulèvera cette rentrée pour dire non au bradage des richesses du pays et à la pauvreté du peuple» annonce l’un d’eux. Déjà, ils affûtent leurs armes et préparent leurs troupes à descendre dans la rue. Une coordination des syndicats autonomes de la santé, de l’éducation et de la Snapap s’est mise en place qui n’écarte pas l’idée d’un débrayage national. Au lieu de s’assoupir dans la torpeur de l’été ou de succomber au leurre la scène sociale s’anime, laissant augurer un mois de septembre riche en grèves, débrayages, et protestations sous toutes les formes. L’Algérie qui résiste veille encore.
Le Matin
Complexe sidérurgique d’El-hadjar : les travailleurs font plier Arcelor Mittal
Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , ajouter un commentaire
Le conflit à Arcelor-Mittal Annaba s’est conclu lundi par un accord global qui éloigne la menace d’une grève générale brandie par les salariés. Le principal syndicat du site, soutenu par la majorité des salariés, s’était opposé à un projet de gestion préventive des effectifs mis en place par la direction qui prévoyait notamment le licenciement d’ici septembre de 1.200 employés sur les 8.000 que compte le principal complexe sidérurgique du pays. La direction d’Arcelor-Mitall avait présenté son projet comme un plan de départs volontaires assorti d’une prime individuelle de 600 000 dinars par travailleur concerné. Mais les représentants du syndicat ont rejeté cette offre et dénoncé un plan social déguisé. Le syndicat voulait négocier notamment sur les retraites, la sous-traitance, les emplois en contrats à durée déterminée.
A la veille d’une rentrée sociale qui s’annonce difficile, une grève générale dans l’un des plus importants complexes industriels du pays aurait considérablement gêné le gouvernement déjà en difficulté sur de nombreux dossiers sociaux. C’est en partie ce qui explique l’implication directe de hauts responsables du groupe Arcelor Mittal, accélérant ainsi le processus de recherche d’une solution à la crise.
L’accord a été signé en présence du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said et du vice-président du groupe Arcelor Mittal, Frank Pannier. Il porte notamment sur une meilleure prise en charge des revendications sociales et professionnelles des travailleurs du complexe sidérurgique d’ElHadjar et prévoit le versement par Arcelor Mittal aux travailleurs intéressés par un départ volontaire à la retraite d’un montant net de 600.000 dinars, en plus des avantages prévus par la réglementation interne (gratification de fin de carrière et allocation de départ à la retraite jusqu’a 11 mois de salaires).
La direction générale d’Arcelor Mittal et le syndicat ont également convenu que « la prochaine négociation portant sur une nouvelle augmentation des salaires de base interviendrait en janvier 2009. « Cet accord va ouvrir de nouvelles perspectives pour l’amélioration de l’investissement, les rendements et la hausse de la production d’acier », a ajouté le vice-président d’Arcelor Mittal, Frank Pannier.