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la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader 29 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 3 commentaires

Septembre, le mois le plus meurtrier de l’année

La situation sécuritaire s’est nettement dégradée en Algérie. Septembre aura été le mois le plus meurtrier depuis le début de l’année. Il a été marqué par une série d’attentats suicides et d’attaques qui ont fait près d’une centaine de morts et au moins 200 blessés.

Les deux attentats suicides ayant ciblé, les 5 et 8 septembre, le cortège présidentiel à Batna et une caserne à Dellys, ont provoqué une onde de choc dans le pays. Les Algériens craignaient le retour des violences des années 90, qui ont fait plus de 200.000 morts.

Climat de peur

Ces deux actions spectaculaires, commises en plein jour, ont installé un climat de peur et d’angoisse, notamment dans le centre et l’est du pays, où les attaques des groupes armés islamistes se sont multipliées, principalement dans les régions de Boumerdès et Tizi Ouzou, en Kabylie.

Les 10 premiers jours du ramadan, qui a commencé le 13 septembre, se sont déroulés dans une ambiance morose dans les grandes villes. A Alger, il y avait peu de monde dans les artères principales du centre ville et les salons de thé par comparaison aux précédents mois de ramadan. Dans les villages et les petites villes de l’intérieur du pays, la situation sécuritaire demeure encore plus difficile. Les habitants se sont imposés une sorte de couvre-feu et rejoignent leurs foyers dès 21H00 locales, alors que durant les précédents ramadan, ils pouvaient rester dehors jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Pour faire échec aux menaces et attaques des radicaux islamistes armés, les forces de sécurité ont renforcé, pendant ce mois de ramadan, le dispositif sécuritaire par un important déploiement de policiers, de gendarmes et de militaires, et la multiplication des patrouilles et des barrages de contrôle, à l’intérieur et autour des villes et agglomérations.

Jeudi soir, six membres des forces de sécurité ont été assassinés en Kabylie et à Boumerdès par des groupes armés islamistes appartenant à Al-Qaïda au Maghreb islamique(AQMI), revèlent des sources sécuritaires. Un attentat à l’explosif a visé une patrouille de l’armée entre Naciria et Sid Ali Bounab, dans le département de Boumerdés  faisant deux morts et cinq blessés. Le véhicule qui amenait du ravitaillement pour des militaires en opération dans la région a sauté sur une bombe enfouie dans la chaussée.

Dans le même département de Boumerdés, les militaires en opération de ratissage à Sidi Daoud ont perdu un des leurs et quatre autres ont été blessés au cours d’un affrontement de plusieurs heures avec un groupe terroriste. Un membre du groupe terroriste a été abattu au cours de l’accrochage, précise la même source.

Les forces de sécurité ont ensuite lancé une opération de ratissage dans les maquis de Sidi Ali Bounab, une des zones où se replient les groupes armés.

Par ailleurs, les services de sécurité ont annoncé vendredi l’assassinat de trois gardes communaux, jeudi après-midi, dans un faux barrage dressé par un groupe armée sur la route entre Ait Ouerzedine et le chef-lieu de la commune de Tadmait, dans le département de Tizi-Ouzou en Kabylie. Les autres voyageurs se trouvant dans le fourgon ont été remis en liberté par les terroristes.

Avec ces assassinats, le nombre de personnes tuées dans les violences depuis le 13 septembre et le début du mois de jeûne du ramadan est de 20, selon les chiffres publiés dans la presse

 

Le gouvernement découvre ses harragas 28 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 37 commentaires

Il n’est finalement jamais trop tard pour mesurer l’ampleur de ses méfaits : le gouvernement algérien a entendu jeudi des témoignages troublants sur le phénomène de ces Algériens qui fuient le pays à bord d’embarcations de fortune. C’était à l’occasion d’une journée-débat sur les « harragas » organisé par le ministère de la Solidarité nationale et au cours de laquelle le ministre Djamel Ould Abbès s’est, comme à son habitude épanché sur ce drame avec force spectacle. 

Qu’en est-il sorti ? Rien de concret. Le ministre a écouté des « spécialistes » de la question, serré les mains de personnalités de « la société civile » ainsi que des diplomates de pays africains et européens venus s’informer. Puis il a conclu en langue de bois qu’il fallait une «  intégration de la communication dans la stratégie nationale visant la prise en charge du phénomène des « harragas », qu’il convient de « coupler avec un ancrage juridique de lutte contre ce phénomène de manière à combler le vide (juridique) existant » 

Comprenne qui pourra. 

Signalons  qu’au cours des débats on a appris que  2.340 harragas ont été interceptés en plein mer où sur les côtes algériennes durant les trois dernières années, selon un officier des forces navales, le lieutenant-colonel Youcef Zrizer. Il a précisé que  1302 de ces candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés au large, tandis que les autres ont été appréhendés sur les côtes (plages ou port) au moment où ils s’apprêtaient à embarquer.

L.M. 

Ould Abbas entre le mensonge et les harraga 26 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 3 commentaires

C’est le jour où il a découvert le phénomène des harragas que le ministre de la solidarité nationale Djamel Ould Abbès a choisi de lâcher son mensonge : « le taux de chômage enregistre une baisse tendancielle et se situe à hauteur de 12,3% en 2006 » ajoutant que près de 500.000 emplois ont vu le jour en 2006. Le ministre sortait d’une audience que lui a accordée le président Bouteflika dans le cadre de ces auditions des membres de l’Exécutif. Mais que dire d’autre à la population dans un pays que les jeunes fuient dans des embarcations de fortune faute de perspectives ? A ce sujet, le ministre de la Solidarité nationale s’émeut enfin d’un phénomène qui a eu le temps de mûrir. Il vient de prendre l’initiative de lancer le débat sur le lourd dossier des jeunes harragas algériens, ces “grilleurs” de frontières. Ould-Abbès organise en effet, ce jeudi, une rencontre-débat sur les jeunes expulsés d’Europe et les harragas.
Cette rencontre, à laquelle prendront part de jeunes témoins, des représentants de ministères et institutions de l’État, ainsi que plusieurs instituts de recherche  se penchera sur le phénomène d’émigration clandestine et des séjours irréguliers.

Ould Abbes saura enfin tout sur les harragas…

Tout sauf l’essentiel : il y aura des harragas tant que durera le système dans lequel il officie.

L.M. 

Le « cas » El-Khabar

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 21 commentaires

 

Le quotidien arabophone El-Khabar vient d’atteindre le palier de tirage historique de 600. 000 exemplaires/jour, ce qui le place dans le gotha des plus influents journaux arabes et, pourquoi se le cacher, dans une position honorable parmi  les grands quotidiens de la planète. 

Le propos, ici, n’est pas de s’émouvoir sur un chiffre, époustouflant au demeurant, ni de glorifier une équipe dont il faudrait, cela dit, applaudir la performance. On sait qu’épiloguer sur les chiffres reste un sport favori au sein de la corporation et je ne suis pas sûr, non plus, que mes collègues d’El-Khabar échappent aux répliques acrimonieuses qui frappent souvent, sur notre terre, les groupes et les individus qui sortent du lot. 

Il reste que je ne bouderai pas ce bonheur pour une raison capitale : cet exploit est le fait d’un journal qui n’a jamais fait mystère de ses choix anti-intégristes et qui, en dépit de certains choix éditoriaux qui ne furent pas des plus heureux , est resté résolument alignés sur les thèses démocrates et républicaines. Ce qui, d’ailleurs, lui a valu l’étiquette perfide de « journal francophone écrit en arabe » et, rappelons-nous, le procès retentissant intenté par le chef islamiste de l’AIS Benaïcha. 

Aussi mon propos concerne-t-il ici les 600.000 lecteurs d’El-Khabar. La grande surprise vient de là. 

Car enfin, dans une société dont on désespère si vite et qu’on dit asservie aux propagandes islamisantes, comment expliquer qu’un journal à la ligne éditoriale républicaine soit « le quotidien préféré » des lecteurs arabophones à l’heure où tant de titres se font les relais des thèses obscurantistes sans rencontrer un vrai public ? La question peut paraître réductrice  aux esprits intraitables, on le conçoit. Il reste qu’elle nous interpelle sur nos modes de pensées simplistes, sur nos raccourcis et sur nos pessimismes commodes. 

La société algérienne n’est pas le creuset de l’intégrisme. N’est-ce pas plutôt du côté de nos élites qu’il y a une inaptitude à répondre à ses quêtes ? 

Le cas « El-Khabar » nous le rappelle. 

M.B. 

Le Huitième mort de Tibhirine ou la mort d’un journaliste passée sous silence 25 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 44 commentaires
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Écrit par Marie Baudlot    (Categorynet.com)
25-09-2007
Le Huitième mort de Tibhirine ou la mort d’un journaliste passée sous silence Le Huitième mort de Tibhirine, aux éditions Tatamis, revient sur la mort inexpliquée de Didier Contant, journaliste qui enquêtait sur l’enlèvement et le meurtre des sept moines algériens en 1996. Sa compagne, Rina Sherman, a retracé jour après jour les événements qui ont mené Didier Contant jusqu’à sa mort. Entre incompréhension et indignation, Le Huitième mort de Tibhirine rappelle à tous combien la liberté d’expression est fragile. A l’origine de ce livre, une femme : Rina Sherman. Elle a choisi de parler et non de se taire comme tous ont fini par le faire. Pourtant un grand reporter Français est mort, le 15 février 2004, à quelques rues des prestigieuses rédactions parisiennes. Didier Contant, journaliste de renom, a fait une chute mortelle d’un immeuble parisien alors qu’il s’apprêtait à publier son enquête sur le meurtre des sept moines de Tibhirine, en Algérie. Sa longue investigation sur le terrain l’avait amené à une autre conclusion que celle de certains de ses confrères parisiens, notamment deux journalistes de Canal +, cités à plusieurs reprises dans le livre, Jean-Baptiste Rivoire et Paul Moreira. Conspué par ceux-ci, accusé à tort de travailler pour les services secrets français et algériens et sur de simples allégations, Didier Contant est évincé des rédactions pour lesquelles il pigeait depuis des années, ses confrères leur déconseillant de publier son enquête. Pour Rina Sherman, c’est la raison de son suicide. Déshonoré et à bout de nerfs, ce journaliste n’a plus supporté l’humiliation professionnelle qu’il subissait et a préféré se donner la mort. Une enquête minutieuse
Le Huitième mort de Tibhirine de Rina ShermanC’est avec une précision d’orfèvre que Rina Sherman reconstitue, étape par étape, le puzzle que constituent les derniers jours de la vie de son compagnon. Chaque supposition, affirmation ou interrogation de l’auteur est justifiée par une source, toujours citée avec une extrême exactitude. Il s’agit pour elle de faire éclater la vérité au grand jour et non de prendre sa revanche.
Rina Sherman veut découvrir la vérité et comprendre pourquoi Didier Contant est mort. Le Huitième mort de Tibhirine, ce sont deux ans d’enquête retracés minutieusement. Cinéaste et anthropologue, Rina Sherman n’a eu d’autre choix que de s’improviser journaliste et investigatrice : « J’étais seule dans la contre-enquête que j’ai effectué pour élucider les circonstances de la mort de Didier Contant, explique l’auteur. Ce fut un immense choc pour moi de constater l’attitude de couardise des journalistes (tout comme celle des avocats et de certains défenseurs de droits de l’homme) face à ce décès. Oui, de façon inconditionnelle, ce travail de contre-enquête aurait dû être fait par des journalistes. Je suis cinéaste, chercheur en anthropologie et écrivain. Il est facile d’imaginer, je crois, la difficulté que j’ai éprouvée à effectuer ce travail. »

A mesure que les pages du livre se tournent, il est effectivement troublant de comprendre avec quelle facilité les journalistes ont déserté le terrain et laissé Rina Sherman seule devant cette incompréhension : « Lors des obsèques de Didier Contant, où le gratin du métier était réuni, de nombreux journalistes m’ont assuré qu’ils mèneraient une contre-enquête, qu’ils ne laisseraient pas passer cela. Le temps pour moi de retourner en Namibie pour plier bagage et, à mon retour, toutes les bouches étaient cousues. L’un craignait pour sa prochaine pige, l’autre protégeait son copain, un autre encore me disait qu’il était simple journaliste, il faisait son boulot, sans plus. »

« La mort de Didier Contant est liée à la manière dont il pratiquait sa profession »
Pour Rina Sherman, « que la mort de Didier Contant soit officiellement considérée comme un suicide ou pas, il y a suffisamment d’indices prouvant qu’il était soumis à une grande angoisse psychologique en raison des attaques dont il était l’objet. Sa mort est liée aux opinions qu’il défendait et à la manière dont il pratiquait sa profession. L’attitude de certains de ses confrères semble confirmer qu’ils l’ont exclu parce qu’il avançait une théorie dérangeante ».

Didier Contant affirmait que le meurtre des sept moines était bien le fait du GIA (Groupe Islamiste Armé). En face de lui, « des lobbies composés de journalistes, d’éditeurs, d’avocats et d’organisations de droits de l’homme », dont le fameux lobby du « Qui tue qui ? », soutenaient la thèse selon laquelle l’armée algérienne aurait joué un rôle majeur dans l’enlèvement des moines, avec comme seule et unique preuve le témoignage d’un sous-officier transfuge de l’armée algérienne, Abdelkader Tigha.

Dans une des lettres écrites peu avant sa mort pour informer ses amis et collègues de la gravité des accusations portées contre lui, Didier Contant écrit : « J’ai les preuves définitives et indiscutables que les moines ont été enlevés par un groupe du GIA : j’ai rencontré et interviewé un témoin enlevé la même nuit et racontant leur captivité en montagne dans une cache du GIA. (…) Ceci s’ajoute au témoignage du gardien du monastère. » Non content d’avoir toutes les preuves nécessaires pour soutenir sa thèse, Didier Contant s’est également renseigné sur le fameux témoin, Tigha, notamment en rencontrant sa femme. Dès lors, de multiples questions restent sans réponse satisfaisante : pourquoi une telle enquête a-t-elle été refusée ? Comment cette campagne calomnieuse à l’encontre du journaliste a-t-elle pu se substituer aux fruits de son travail ?

« Ce qui est arrivé à Didier Contant peut arriver à n’importe quel autre journaliste »
A travers Le Huitième mort de Tibhirine, Rina Sherman a également voulu mettre en garde sur le fait qu’« il n’existe pas de juridiction de référence, ni d’Ordre ou de Conseil de la presse. Sans organisme d’autorité, il ne peut y avoir de réponse satisfaisant à l’exigence d’une éthique déontologique ». En parlant de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels, l’auteur déplore son incapacité à prendre des mesures à l’encontre des journalistes : « Il n’y a donc aucune règle professionnelle dont la violation peut entraîner une sanction, voire une exclusion en cas de faute professionnelle grave. » Après des mois d’enquête fastidieux, après s’être heurtée au silence complice de certains et aux nombreuses portes restées fermées, Rina Sherman a su démontrer les incohérences du drame humain et professionnel qu’a pu vivre Didier Contant. Scandalisée par la mort d’un journaliste professionnel et méticuleux, elle rappelle à tous et avec force que « Didier Contant faisait simplement un travail de journaliste. Il n’était en rien militant pour une cause ou une autre. Ce qui est arrivé à Didier peut arriver à n’importe quel autre journaliste, aujourd’hui, demain ».

« Ce n’est pas fini »
A plusieurs reprises dans son livre Rina Sherman mentionne la réaction de certains de ses interlocuteurs face à son inconditionnel besoin de vérité : il faut tourner la page, passer à autre chose. Impossible. « J’en suis à vivre avec cette tragédie humaine. On n’en fait pas le deuil, on ne surmonte pas, on n’apprend pas à vivre avec, on le vit de fait, en sursis, de jour en jour, 24/24h. ».

Rina Sherman continue de se battre pour comprendre et faire comprendre à tous ce qui est arrivé à Didier Contant. L’auteur a pour projet, entre autres, de faire traduire en anglais Le Huitième mort de Tibhirine et de l’adapter au cinéma.
« Aujourd’hui, j’ai plus d’énergie et comme un retour d’élan par moments, et j’en suis plus que contente », affirme-t-elle comme pour dire à tous ceux qui voudraient voir l’affaire étouffée : « Ce n’est pas fini ».

Marie Baudlot

La Mairie de Paris annule le colloque sur Matoub Lounès

Posté par benchicou dans : Non classé , 12 commentaires

Communiqué de Nadia Matoub, lundi 24 septembre 2007 

  

 

   

« La consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains : le cas Algérie » Ce lundi 24 septembre, à 18 heures, la Mairie de Paris m’a informée qu’elle annulait le colloque sur « La consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains : le cas Algérie » que j’avais pris l’initiative d’organiser et qui devait se tenir au Salon Bertrand de l’Hôtel de Ville ce mercredi 26 septembre de 15 heures à 19 heures, avec la participation d’Annie Mécili (veuve d’Ali Mécili, assassiné à Paris en 1987), Me Patrick Baudouin (président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme), Me Salah Hannoun (avocat défenseur des droits humains), Me Antoine Comte (avocat d’Annie Mécili), Lucien-Samir Oulahbib (sociologue, chargé de cours en sciences politiques à Paris-10 et Lyon-3), Yalla Seddiki (responsable de l’édition de : Lounès Matoub, Mon nom est combat, La Découverte, 2003) et Malika Domrane (chanteuse). 

Ce colloque devait notamment célébrer la mémoire du chanteur Lounès Matoub, assassiné en Algérie en juin 1998, et dénoncer le fait que ce crime, comme tant d’autres, demeure impuni. C’est début août que la Mairie de Paris avait accepté de mettre à ma disposition un salon de l’Hôtel de Ville pour tenir ce colloque, comme elle le fait habituellement pour bien d’autres initiatives du même type. Aujourd’hui, à l’avant-veille de la réunion, ses représentants m’ont informé oralement que celle-ci ne pouvait finalement se tenir, au motif que l’Hôtel de Ville « ne pouvait accueillir de réunion politique pendant la campagne électorale des municipales de 2008 » ! Ce qu’ils ont refusé de me confirmer par écrit. 

Alors que ce prétexte me semble invraisemblable (la campagne électorale n’est pas ouverte), il m’est difficile de voir dans cette annulation in extremis autre chose que le fruit de pressions auxquelles aurait cédé la Mairie de Paris. Ces pressions ne peuvent venir que des autorités algériennes, qui ne supportent pas à l’évidence que se fassent entendre à Paris les voix de ceux qui se battent contre l’impunité en Algérie et pour la vérité sur tous les crimes commis depuis quinze ans dans notre pays, quels qu’en soient les auteurs. Je suis extrêmement choquée que la « loi du silence » sur ces crimes, imposée par les ordonnances algériennes de « réconciliation nationale » adoptées en février 2006, semble désormais devoir s’appliquer sur le territoire français. 

Il me reste à témoigner de ma tristesse auprès des très nombreuses personnes qui s’étaient inscrites à ce colloque et à leur dire que je ferai tout pour l’organiser à nouveau, dans les meilleurs délais. 

Nadia Matoub le 24/09/2007 

  

ASSA AZEKKA LWENNAS YELLA YELLA, 

  

 fraternellement,  

                                                                                 Nadia Matoub 

 

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