Mise à jour: 7/09/2007 14:33:34
De nouvelles et jeunes recrues, vivier de commandos-suicides, placées sous la coupe directe des émirs (chefs), ont émergé ces derniers mois des maquis islamistes algériens affaiblis, et contre lesquels les services de sécurité peinent à trouver une parade.
L’attentat de Batna, capitale des Aurès (est), visant jeudi le cortège du président Abdelaziz Bouteflika, qui a fait 22 morts et 107 blessés, aurait été commis par l’une de ces jeunes recrues, selon des sources sécuritaires locales. Le profil type de ces jeunes recrues est Abdel Qahar Belhadj, 20 ans, fils de l’ancien numéro deux du Front islamique du salut (FIS – dissous), Ali Belhdaj.
Abdel Qahar Belhadj, qui avait rejoint en octobre 2006 le maquis islamiste, a été montré il y a trois mois parmi un groupe d’islamistes armés sur une vidéo « d’Al-Qaïda au Maghreb » (ex GSPC), affiliée à la nébuleuse d’Oussama Ben Laden, diffusée par la chaîne satellitaire arabe Al Jazira. « Les jeunes recrues, choisies parmi des chômeurs déclassés, sont isolées dès leur arrivée dans les maquis, conditionnées et placées directement sous la coupe d’émirs, qui s’emploient à en faire des commandos-suicides », ont affirmé des experts de la lutte antiterroriste cités par des journaux algériens. Les responsables de la lutte antiterroriste ont exprimé une sourde inquiétude devant cette évolution vers l’action kamikaze, contre laquelle les services de sécurité peinent à trouver une parade. « Les attentats à l’explosif sont les plus faciles à mettre en oeuvre », a réaffirmé jeudi le ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni. Il a souligné que « les terroristes avaient saisi une opportunité », en profitant de la présence d’une foule nombreuse venue accueillir le président Abdelaziz Bouteflika en visite d’inspection dans le département. « C’est quelque chose qui pouvait se passer n’importe où », a-t-il dit, devançant ainsi des critiques éventuelles sur les failles dans le dispositif de sécurité.
Des attentats-suicides ont été perpétrés ces derniers mois en Algérie, notamment le 11 avril contre le palais du gouvernement à Alger et un commissariat de la banlieue est. Les deux attaques avaient fait au moins 30 morts et plus de 200 blessés. M. Zerhouni avait alors indiqué que ces attaques étaient supervisées par des complices chargés de déclencher la mise à feu de l’explosif à distance, à l’insu des commandos-suicides placés au volant des deux véhicules piégées. Pour garantir le succès des opérations, les émirs de ces « kamikaze malgré eux » les avaient maintenus dans l’ignorance de la nature précise de leur mission et omis de signaler qu’ils couraient vers une mort inéluctable, selon les autorités. Elles affirment que les émirs ne visaient pas un succès militaire, mais un écho médiatique. Les « patrons » de la lutte antiterroriste, qui tablent sur un travail préventif de fourmis pour neutraliser en amont les attentats des kamikazes, viennent de perdre un spécialiste de l’infiltration des groupes armés, le général-major Smaïn Lamari, mort le 27 août d’une crise cardiaque. Les autorités affirment en revanche avoir remporté des succès contre les groupes armés, notamment en Kabylie, où leurs maquis sont placés depuis six mois sous pression.
L’armée y multiplie les ratissages avec des moyens lourds: artillerie de campagne et bombardement par hélicoptères. Quelques dizaines d’islamistes auraient été ainsi été tués depuis février, et plusieurs autres se sont rendus, selon les autorités. Les maquis ne compteraient plus qu’entre 350 et 450 éléments aguerris, selon les estimations d’experts de la lutte antiterroriste cités fin août par le quotidien l’Expression. |
Voila à quoi on arrive lorsqu’on joue au feu en se croyant plus malin que les autres ! Voila le résultat de la réconciliation avec les tuers et criminels islamistes ! Bravo à cette intitatie suicidaire et antinationale ! Bravo à la lacheté devant l’epreuve et l’adversité ! Il ne faut plus s’etonner quand on amnistie, plus grave : promettre l’absolution, aux tueurs barbus.
De toutes facons, le pouvoir, dans sa globalité, n’a plus aucune credibilité à nos yeux, et j’en arrive meme à donner du crédit parfois au « kituki » que j’abhorre pourtant !
J’étais choqué et dégouté, puis révolté par le discours de Bouteflika hier, ou il mettait les ilmaniyin » c’est à dire les laics sur un pied d’egalité avec les barbus !!!!! pas un mot de condamnation de ces tueurs (puisqu’il semble les incriminer) mais plutot tout un laius sur la réconciliation-trahison ….
Débectant, dégoutant, et déprimant.
Ce cheptel gouvernant doit absolument partir et laisser la place à des gens propres. Point à la ligne. Ca n’est qu’à ce prix que notre pauvre pays pourra aspirer à enfin du progrés.
Mais pour le reste, pas étonné du tout de la position officielle, ressassant son discours défaitiste à chaque coup mortel asséné à la pauvre population algérienne que nous sommes.
P.S : bravo pour l’initiative du blog, même si je ne suis pas tout à fait d’accord avec M. Benchicou sur certains points….Mais bravo quand même et bon courage !
les autorités cherchent la parade ? qui y croit? a chaque fois qu’il nous sortent une decision on a l’impression que ça été pondu dans une institution pour attardés mentaux.elle est où cette intelligensia algerienne je vous le demande .certainement pas au pouvoir ,c’est evident!depuis l’independance ,on a bien degringolé c’est le moins que l’on puisse dire !
aucun et je dis bien aucun probleme se posant depuis 45 années d’independance aux algeriens, n’a été résolu…..pas meme la plus débile des question ,celle de l’autosuffisance alimentaire dans un pays qui peut nourrir 300 millions d’individus, et à l’aise!
si l’incompetence pouvait tuer,l’algerie serait un immense cimetiere.