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Ali Benhadj risque gros 11 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Non classé , trackback

 L’ancien numéro deux du FIS poursuivi en vertu de la loi sur la réconciliation !

On en sait un peu plus : Ali Benhadj a été interpellé sur plainte du ministère public qui s’est auto-saisi après les propos qu’a tenus le chef intégriste le 30 août sur la chaîne Elhiwar à propos du défunt général Smail Lamari et ses camarades, les accusant « d’avoir commis des massacres durant la décennie noire ». Il risque gros : quatre chefs d’inculpation ont été retenus contre lui. Et pas des moindres : atteinte à la sûreté de l’Etat, atteinte à la personnalité du Président, outrage à l’institution militaire et apologie du terrorisme. Il risque d’autant plus gros que ces chefs d’inculpation sont alourdis par l’article 46 de la loi portant réconciliation nationale et qui prévoit le double de la peine retenue par le code pénal, « lorsque les auteurs ont une responsabilité dans la tragédie nationale ».

Dans tous les cas, Ali Benhadj sera fixé aujourd’hui.L’ex-numéro 2 du parti dissous sera en effet présenté ce matin au parquet de Sidi M’hamed pour être auditionné par le procureur de la république qui devra décider d’un mandat de dépôt ou d’une liberté provisoire, en attendant sa convocation devant un tribunal.
Ali Benhadj  se trouvait hier toujours au siège de la sûreté de wilaya d’Alger.

                                                                     Ses déclarations 

Ali Benhadj avait déclaré : « Smaïn Lamari est aujourd’hui à la maison de l’Eternel, et si sa tombe était en Grande-Bretagne, on aurait sorti son corps pour qu’il soit jugé comme l’ont été de nombreux apostats dans le monde arabe et islamique (…), il est responsable de la disparition, de la mort et de l’exode de milliers d’Algériens. » Il a précisé que ses accusations visent également toute l’institution militaire qui a dirigé « le coup d’Etat » de 1992 et au sein de laquelle Lamari « constituait le noyau dur qui tuait en Algérie et à l’étranger ». Poussant le bouchon très loin, il a estimé que l’institution militaire doit être « nettoyée de ces criminels et tueurs qui la composent comme le général de corps d’armée, comme ceux qui sont à la retraite, comme le général Toufik, et d’autres encore plus nombreux qui doivent être jugés. Je ne parle pas de personnes, mais de ceux qui dirigent l’armée, ceux qui étaient responsables des jeunes appelés, envoyés dans les montagnes pour se faire tuer alors que leurs enfants sont gardés bien au chaud chez eux (…). Je demande même une enquête sur les richesses de ces généraux ».


Commentaires»

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  1. Roulette russe à huit clos !!!

    Tout tourne autour de cette déclaration qui fait mouche sur bien des âmes perdues ou sensées. Le président, Ali Belhadj parlent le même langage. Et je vous le jure que c’est ce qui est porté et considéré dans la rue. Vous questionnez qui vous voulez et il va vous répondre que c’est les militaires qui font les attentats pour éliminer Boutaflika qui veut les déloger. La majorité a épousé cette thèse. Qu’elle soit vraie ou fausse mais c’est elle le cheval favori gagnant. Si les kartali et Ali Belhadj et autres bafouent les lois et se positionne comme acteur politique alors, soit il ont reçus des assurances ou soit ils ont vus un vide et un laisser aller de part les lois de la république. Cette dernière n’est pas une et une bonne déduction de leurs part ! Il y a problème et feu en la demeure et nous ne savons rien d’autre que compter les morts parmi nos enfants et nos ami(e)s. c’est un match de roulette russe à huit clos Où va l’Algérie !?
    M.B

  2. Comme le dit Monsieur Mourad Belaïd (message n°1) : roulette russe à huis-clos.

    vu de loin, le perdant ne sera pas celui qu’on croit. Ni « ceux » qu’ont croit…

    vu de loin, le perdant a déjà perdu. ce perdant est le peuple algérien.

    Mon avis, vu de loin : Ali Benhadj a décidé de « consommer le sacrifice », comme ils disent. suis-je la seule à « imaginer » la suite ? (la suite programmée, bien sûr)

    cordialement,

    Nelia

  3. Ali Benhadj a surtout le mérite de rester fidèle à ses convictions. Est-ce, en effet, tirer sur des ambulances que de désigner les vrais auteurs des massacres de civils qui ont été froidement préparés, puis exécutés? Est-ce achever un mort que de dire que Smaïn Lamari était un criminel et qu’il « constituait le noyau dur qui tuait en Algérie et à l’étranger »? Loin de traiter, comme l’a fait Madani Mezrag, Smaïn Lamari de héros et d’homme pieux, Ali Benhadj a eu le courage de rappeler que ce général avait déclaré devant témoins qu’il était prêt à tuer trois millions d’Algériens et même « exterminer un tiers de la population pour que les deux tiers puissent vivre en paix ». La paix des cimetières. La paix de la soumission à des voyous.
    Ali Benhadj a-t-il tort de dire que l’armée ne recouvrera son honneur que si elle épure ses rangs des criminels et des tueurs qui la composent? Que le général Tewfik et même ceux qui sont à la retraite, comme Mohamed Lamari ou Nezzar doivent être jugés? Que les lois iniques d’auto-amnistie qui tentent de soustraire ces criminels à la justice des hommes sont « le plus grand crime que Bouteflika a commis »?
    Qui, comme Ali Benhadj, a eu le courage de crier haut et clair, depuis l’Algérie même, ces vérités éclatantes? Qui a demandé, comme il le fait, qu’une enquête soit diligentée sur la fortune des généraux? Le régime sait bien ce qu’il fait en faisant du sujet de l’Armée un tabou inviolable. Parce qu’il sait que cette institution est son repaire, son antre. Notre armée est infestée de criminels, de pillards et de traîtres. Le scandale qui vient de ressurgir sur l’affaire BRC et où il est question d’officiers de cette armée qui espionnent leur propre pays au bénéfice des Américains est très significatif à cet égard. Les premiers à le savoir et à en souffrir sont tous ces soldats et ces officiers, hommes d’honneur et de devoir, qui endurent en silence le mal qui ronge leur institution. Ils sont des dizaines à avoir été assassinés par les tueurs et les tortionnaires du DRS, parce qu’ils ont exprimé, d’une manière ou d’une autre, leur opposition à cette déviation mortelle. Ils ont été, bien sûr, passés en pertes et profits et leur assassinat a été imputé à ce bien commode terrorisme.
    Dans toutes ces déclarations de Ali Benhadj, je ne vois rien qui ne soit vrai. Tous les Algériens le savent et le disent. Sauf qu’il n’y a aucun média honnête ou vraiment libre dans notre pays pour relayer une quelconque accusation contre ceux qui nous broient et nous tuent et qui, comme le précise Ali Benhadj, sont au dessus des lois. Notre télévision, nos radios et nos journaux sont les voix de leurs maîtres. En échange, bien souvent, d’avantages sonnants et trébuchants. Il n’y a qu’à se renseigner sur la fortune colossale de Habib Chawky, le Directeur général de la télévision, entre bien d’autres, pour s’en convaincre. Je ne crois pas en l’islamisme, parce que je crois que la religion, la pratique religieuse et à fortiori la foi, ne doivent pas pas être un cadre institutionnel qui régit la vie des citoyens. Je suis opposé à ce que la religion serve de socle et de carcan à qui que ce soit, pour soumettre les citoyens et les contraindre à des obligations dogmatiques issues d’un contexte qui n’est plus celui d’aujourd’hui. Je crois, sans être un doux rêveur, qu’il nous est possible d’évoluer et de choisir un projet de société qui puisse permettre à tous de vivre dans le respect des croyances et même du libre arbitre de chacun. Nous avons des valeurs ancestrales qui n’ont pas eu besoin de l’islamisme pour nous hisser au rang d’une société tolérante et profondément humaine. Mais cela ne m’empêche pas de respecter les convictions de ceux qui ne pensent pas comme moi, surtout lorsqu’elles sont sont sincères et qu’elles ne se mettent pas au services de sordides intérêts. Ali Benhadj est de cette trempe. Pas de celle de tous ces « repentis » qui mangent aujourd’hui au même ratelier de ceux qu’ils disent avoir combattus, mais qui en fait n’ont fait que leur jeu en assassinant leur propre peuple, en violant ses femmes et en pillant ses richesses, au nom de la ghanima.
    La souffrance indicible que nos bourreaux communs ont fait endurer à Ali Benhadj n’a pas entamé sa détermination et le courage vrai qui le distingue. Il aurait pu mettre à profit cette vaste fumisterie qu’est la réconciliation nationale pour obtenir tout ce qu’il désire, pour lui et sa famille. Il lui aurait suffi de hocher la tête pour devenir très riche. Mais il est resté fidèle à ses engagements. Un homme debout, au milieu de l’adversité. Il continue de souffrir de l’ostracisme et de la persécution incessante du régime et de ses relais sans rien négocier de ses convictions. Je ne crois pas, comme tentent de nous le faire accroire tous ces relais du système, qu’il représente un péril mortel pour l’avenir de la nation, parce que rien n’est pire que la situation actuelle. Le régime le sait bien, qui ne veut pas lui permettre d’avoir une activité politique. Parce que dans une situation de compétition réellement démocratique, ceuw qui font et défont les rois visibles de la république, je pèse mes mots, savent que cet homme s’imposerait comme un danger redoutable pour leur main mise sur le pays et même pour leur propre survie. Oui, ce leader est incontestablement un danger mortel pour ce régime mortifère et haïssable. Parce que dans leur immense majorité, nos compatriotes qui sont séduits par son discours, sont convaincus qu’il est incorruptible et qu’il est l’un des rares à pouvoir éradiquer ce régime. A nous qui croyons à une autre voie et à un autre projet de société de leur prouver le contraire. En toute démocratie. Il ne faut pas se tromper d’ennemi. Car l’ennemi mortel des Algériens, c’est le régime des généraux et leurs alliés. Aujourd’hui, ils sont bien plus puissants qu’ils n’étaient en 1992. Parce qu’en plus de leur main mise sur le pouvoir, ils sont devenus immensément riches. Leurs clientèles et leurs parentèles ont profité de la décennie rouge pour faire main basse sur de larges pans de notre économie et ils ne sont pas prêts de s’arrêter en si bon chemin. Il ne faut plus se laisser convaincre par cette thèse, accréditée par le régime lui même, qu’il vaut mieux s’accommoder du choléra plutôt que risquer d’attraper le choléra. D.Benchenouf

  4. c est effectivement la roulette russe mr belaidi ,
    je partage tout à fait votre votre avis ,
    et vous avez tout à fait raison de poser la question :
    ou va l algérie ?
    mais mon cher ami , vous semblez avoir une amnésie lacunaire quant à la personne responsable du drs : «  »" »" mr médiène toufik «  »" »"
    on aimerait bien l écouter sur cette sécurité des citoyens et sur les raisons de sa réussite professionnelle
    quelle longévité de carrière à la tete du drs , depuis 1990
    c est extraordinaire , my gode ( demandez à un barbu ou autre ,
    gode doit pas s écrire comme ca peut etre , mais je préfere
    l écrire comme cela , si vous ne voyez pas d inconvénient ! )
    doit on nous permettre nous pauvres gueux , de nous poser des questionnements sur le numéro un de la sécurité mr médiène , ou bien est ce qu on doit s interdire de nous questionner ?
    y a t il des sujets tabous ?
    malgré moi , tellement c est flagrant , il y a du monde qui
    s autosensure tout seul , ne pose pas les questions aux responsables concernés , voir font l apologie de
    l irresponsabilité , continuant à nous imposer volontairement ou pas la trahison de criminels qui n ont pas d égaux sur les dernières décennies , au niveau international .
    notre salut , nous le devons à la suppression de partis se basant sur des critères religieux , ou ethniques ,
    mais également banissons les ennemis de la nation algérienne
    surtout quand ils sont dans les hautes sphères du pouvoir .
    notre avenir à tous en dépend .

  5. Les autres sont qualifiés d’apostats et de la part de Ali Benhadj et du Président.Ils ont en commun la loi religieuse pour juger les autres .

  6. Ce miserable « gourou » merite la prison et on doit lui nouer une ceinture pleine d’explosifs et l ‘nvoyer chez ses « amis » et son fils Abdelkahar du GSPC (Qaida Maghreb) se faire exploser. On connaitra alors la reaction de ses « disciples » et de sa famille.

    Mais ce que je deplore, c ‘est les parents et l ‘ecole qui n arrivent pas a « encadrer » nos enfants. Notre jeunesse manque de reperes et elle est vite endoctrinée pas ces criminels, qui non seulement partagent le pouvoir mais ont trouvé une societe civile demobilisée et credule et une mouvance democratique ecartelee et craintive et qui se reveille soit au moment des elections, soit lors des congres pour plebiciter leurs « zaims » !

    OH ! PLEURE MON PAYS!!!!

  7. En lisant les propos de M Belhadj, on ne peut pas nier l’évidence de ces faits.
    Il faut lui reconnaître sa position intangible et sa fidélité à ses principes.
    Si le quart des « dits démocrates » étaient aussi ancrés et déterminés que l’est cet islamiste, on y verrait plus clair.

    Il faut savoir reconnaître les qualités de ses adversaires.

  8. que pensez vous mr belaidi de la dernière intervention de
    mme louisa hanoune sur l analyse de ce que vous appelez la roulette russe ?

  9. Notre armée (je ne parle pas bien sur de l’institution dans sa globalité mais des hommes qui composent sa hiérarchie et qui y ont le pouvoir) n’est pas innocente et loin s’en faut. Et croyez-moi de très nombreux algériens (démocrates et républicains) n’en pensent pas moins que Ali Belhadj et en parlent en des termes plus virulents en cercle privé. Et tant qu’on ne pourra pas librement critiquer l’armée et débattre (en lui donnant la parole à elle aussi) de sa responsabilité dans les évènements de la décennie écoulée, sans encourir la prison, on sera loin d’être en régime démocratique. La liberté d’expression est une et indivisible et tout démocrate convaincu devrait la défendre en tout lieu et en toute circonstance.
    Mais moi ce qui me pose problème c’est que ces accusations contre l’armée algérienne émane d’un homme, Ali Belhadj, qui a une très lourde responsabilité dans toutes les horreurs qu’on a vécues et qui continuent malheureusement.
    Ali Belhadj a déclaré  » …ceux qui étaient responsables des jeunes appelés, envoyés dans les montagnes pour se faire tuer alors que leurs enfants sont gardés bien au chaud chez eux…  »
    Mais tués par qui Monsieur Belhadj ? Par des jeunes algériens comme eux que vous avez endoctrinés et transformés en monstres dénués de toute raison et entièrement déshumanisés. Donc si l’armée algérienne comporte en son sein des criminels comme vous le déclarez, vous êtes aussi un grand criminel Monsieur Belhadj et vos douze années de prison ne vous laveront pas de vos crimes surtout que vous n’avez jamais fait votre mea culpa ni demandé pardon aux milliers de victimes bien au contraire vous continuez a encouragé le djihad.
    Ceci dit j’espère qu’ Ali Belhadj aura, dans cette nouvelle affaire, un procès juste et équitable et que ses droits à la défense seront préservés ainsi que sa dignité et son intégrité.

  10. Ali Belhadj et Smain Lamari : ennemis de l’Algérie et véritables sanguinaires.

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