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Seconde partie du Forum Le Matin : Ferhat Mehenni répond à vos questions 17 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Non classé , trackback

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« Azul à Ferhat ! Si la Kabylie est autonome serons nous toujours Algériens ? »

Khenat : M.Mhenni, il est temps que vous compreniez qu’en dehors de notre cohésion, il n’y aura pas de salut. L’Algérie sans la Kabylie c’est rien, et la Kabylie  sans l’Algérie c’est deux fois rien, alors si vous persistez,  vous nous mènerez à la partition voulue par de nombreux ennemis  tapis dans l’ombre.
Sachez que nous sommes nombreux à vouloir une gouvernance régionale dans un cadre algérien voila ce qu’ il faudrait défendre et obtenir pour toute l’Algérie.
Le Nord-Constantinois qui a payé de lourds sacrifices à la décolonisation comme la  Kabylie d’ailleurs se débat dans un sous développement moyen-âgeux et vous persistez à dire que la  Kabylie est la seule à ne pas profiter de l’independance : c ‘est faux ! il y a pire.
Donc fédérer ces forces ce serait plus logique et vous serez plus fort et plus crédible. Ne les laissez pas vous enfermer dans un sectarisme étroit. Fédérez ces forces et même si ce sont vos idées,  si elles sont  partagées, ayez l’humilité de ne plus les réclamer exclusivement pour vous  mais de les offrir à la communauté et de les défendre au nom de la communauté. Vous verrez que nous pourront aller plus vite et mieux pour l’intérêt de notre chère patrie inondée par le sang de tous les Algériens sans exclusive.
Krim, Abane et Amirouche ont fait de l’indépendance de l’ALGERIE leur credo. Imaginez qu’ils se soient cantonnés à la  Kabylie ? Leurs rôle de catalyseur est indéniable, mais la réaction est produite ailleurs. Pour atteindre leurs objectifs, Il faudra méditer cela, la clef de la victoire démocratique est là. La kabylie est un catalyseur et doit le rester. Questionnez les chimistes, ils vous diront que le catalyseur est tributaire de son environnement. C’est une loi de la nature que vous devez méditer. Bonne chance.

Ferhat : 1) Je suis heureux d’apprendre que nous sommes nombreux à vouloir une gouvernance régionale dans un cadre algérien. C’est, me semble-t-il, ce que revendique l’autonomie de la Kabylie. Donc le MAK et sa démarche sont tout à fait légitimes. Il aura été celui qui en a révélé l’aspiration. Le fait de militer pour la Kabylie n’est pas du sectarisme. C’est le combat à portée de nos moyens. Se battre pour toute l’Algérie suppose : a) des niveaux de revendication équivalents entre toutes les régions du pays, ce qui n’est pas le cas, b) des relais que ni vous ni le MAK ne possèdent

2) La Kabylie ne peut-être comparée au reste du pays en ce sens que de par sa cohésion et ses aspirations, elle est davantage en dissidence politique avec le pouvoir algérien depuis notre indépendance que les autres régions. Vous n’avez qu’à compter le nombre de révoltes, de prisonniers politiques et de morts pour des raisons démocratiques dans notre pays de 1962 à ce jour.

3) Même si l’idée d’une autonomie régionale pour la Kabylie n’appartient à personne, je tiens à en saluer les précurseurs autour du professeur Salem Chaker et du Dr. Malika Baraka. Il se trouve juste qu’historiquement le MAK est la première formation politique à en avoir officiellement formulé la revendication. Que d’autres s’en réclament maintenant, ne peut que nous réjouir.

4) Merci pour tous les conseils que vous me prodiguez. Il me semble que je ne m’écarte pas de ce qu’ils énoncent. Quant au fait d’invoquer Krim, Abane et Amirouche, je dois vous dire que nous n’en sommes que le prolongement historique naturel. Pour autant, ne confondez ni les époques ni les adversaires. L’Algérie d’aujourd’hui n’est ni celle qu’ils voulaient changer, ni celle dont ils avaient rêvé l’époque.

Kader : Azul à Ferhat ! de tous les partis politiques actuels aucun n’est crédible : j’ai voulu voter pour vous mais je ne l’ai pas fait ! J’ai pensé à mon grand-père qui est mort pour l’Algérie libre.
Ma question est : si la Kabylie est autonome serons nous toujours Algériens ? Aurons- nous accès aux rentes du gaz et pétrole ?
Il faudrait que vous expliquiez exactement quelle est votre conception sur cette autonomie ! Merci beaucoup. Le sang coule à flot dans nos montagnes pour combattre des idéaux sans que le restant du pays ne bouge ! Jusqu’à quand… ?

Ferhat : Kader, je ne me suis pas présenté aux élections pour que vous refusiez de voter pour moi. J’ai respect pour votre grand père tombé, comme mon père, au champ d’honneur. Leur combat contre le colonialisme était noble, le nôtre pour notre autonomie ne l’est pas moins. Celle-ci n’est pas l’indépendance et elle garantit aux Kabyles autant la citoyenneté algérienne que leur quote-part de la rente pétrolière, ce dont elle ne bénéficie pas réellement de nos jours. Je vous invite à aller sur le site du MAK www.makabylie.infopour prendre connaissance du Projet d’Autonomie de la Kabylie, ainsi que de la Charte des Droits du peuple Kabyle et de la Kabylie. Cela vous aidera à vous faire votre propre idée sur notre conception de l’autonomie.

Redbal : Bonjour M. Mehenni. Le régime pétro-autoritaire et despotique qui gouverne lamentablement l’Algérie depuis l’indépendance (il nous l’a confisquée d’ailleurs) vous accuse de séparatiste (fond de commerce) pour vous acculer dans votre lutte politique (idéal démocratique). Quels sont vos objectifs politiques et pourquoi ce silence de votre part ? L’Algérie a besoin de tous ses enfants pour ce combat sacré qu’est la démocratie

Ferhat : Je cherche à convaincre la société et non le pouvoir algérien. Si celui-ci était sûr que j’étais un séparatiste il aurait déjà sévi par la loi. Parce que l’autonomie est en mesure d’amener de la transparence dans la gestion de la rente pétrolière à travers des gouvernements régionaux qui réclameront chacun sa part, parce qu’elle induit plus de liberté et de démocratie pour tous et dans l’ensemble des domaines, le pouvoir algérien riposte en faisant toujours un amalgame entre autonomie et séparatisme. En tant qu’adversaire, il est dans son rôle.

DAM : Ferhat, je connais ton engagement et tes convictions, je connais également ton intelligence, alors ne crois-tu pas qu’il serait plus opportun que la démocratie soit une priorité à instaurer à l’échelle nationale pour qu’elle puisse mieux s’asseoir à un niveau régional ? De plus, il me semble plus réaliste de travailler avec un gouvernement central élu démocratiquement.
Je sais que la Kabylie a beaucoup souffert, seule et souvent sans compassion et soutien de la part des autres wilayates, mais c’est le prix à payer par ceux qui ont très tôt raison.
J’en profite pour te renouveler une fois de plus mon amitié .

Ferhat : Merci pour vos compliments. Avant d’arriver à cette revendication d’autonomie de la Kabylie que n’avions-nous consenti de sacrifices pour instaurer une démocratie à l’échelle nationale. Mes 12 arrestations en sont un des témoignages. C’est parce que nous nous heurtons toujours à un mur infranchissable depuis plus de quarante ans que, maintenant, il est nécessaire d’essayer de contourner l’obstacle, d’en finir avec le Rocher de Sisyphe. Dès lors qu’il a été impossible d’asseoir une démocratie nationale pour une meilleure démocratie régionale, retournons les termes de l’équation. Construisons une démocratie régionale pour arriver de proche en proche à asseoir un état de droit. Commettre une erreur est humain, persister dans l’erreur est inconséquent. Le prix à payer par ceux qui ont très tôt raison ne serait-ce pas, entre autres, cette levée de boucliers contre les partisans de l’autonomie de la Kabylie ?

Anzarbel : Le MAK a tenu son congrés constitutif le 14 août 2007.  Est-ce une initiative pour légitimer votre personne en tant que dépositaire du combat autonomiste ou alors une initiative qui ouvrira de nouvelles perspectives pour cette cause ?

Ferhat : Dans l’absolu, ma personne n’a rien à voir dans la tenue de ce congrès. Ma légitimité d’acteur politique ne date ni du MAK ni de son congrès. Je ne veux être le dépositaire d’aucun combat. Je veux contribuer modestement, avec d’autres, mais de toutes mes forces, à mener un combat en toute conviction et honnêteté. Mon souhait le plus cher est de former une relève au plus vite pour que la génération qui a fait le printemps berbère de 1980 quitte la scène, la conscience tranquille. Le congrès du MAK s’est tenu pour stabiliser la structure autant dans ses objectifs, son discours que ses responsables. Il ouvre une nouvelle perspective pour son élargissement à l’ensemble de la société, en faire un mouvement à même de mener à terme sa mission, sans traumatisme et sans violence.

J’ai, tout le long des préparatifs de ce congrès, milité pour un mandat unique du président. On se retrouve au final avec deux mandats de 4 ans chacun. J’ai conscience des appréhensions de nombreux intellectuels et militants de voir se reproduire au MAK le cas des leaders qui restent à vie à la tête de leur parti. Il n’est même pas sûr, dans mon cas, de me représenter pour un 2e mandat.

Faroua : A l’époque vos chansons suffisaient, et nous avions tout compris ; les messages passaient 5 sur 5. Aujourd’hui vous vous êtes englué dans le « muppet show » qu’est la politique ; chez nous redevenez seigneur par vos poèmes engagés et on sera derrière vous.

Ferhat : Toute ma vie, j’ai agi en homme politique tout en étant chanteur. Celui-ci n’a eu le succès qui a été le sien que grâce à l’homme politique qui l’anime. Contrairement à vous, je considère que la politique est noble. C’est grâce à elle que l’humanité ne sombre pas dans la barbarie et le chaos. Les peuples dominés sont ceux qui, à un moment ou un autre de leur histoire, ont manqué de vision, de conscience et d’organisation politiques.

En tout état de cause, vous avez le droit de ne pas écouter l’homme politique que je suis. Continuez d’écouter le chanteur, il arrive dans quelques jours. Son nouveau CD va paraître avant la fin de l’année.

Thanina : Des citoyens des autres régions nous haïssent trop, ils nous confondent même avec les islamistes, donc le MAK va encore attirer des gens qui viendront foutre le trouble chez nous.
Y a t il un projet pour la sécurité des citoyens pour cette région ?
Sinon ça sera une guerre civile mais elle sera programmée par l’armée contre nous !!!

Ferhat :Ne soyons pas paranoïaques. Nous ne sommes pas haïs par tout le monde. Autrement il y a lieu de nous poser de sérieuses questions sur nous-mêmes. Notre isolement politique est une chose et notre sécurité en est une autre. Les islamistes sont, presque partout, chez eux en Algérie à l’exception de la Kabylie où leurs prédicateurs et leurs terroristes viennent, ces dernières années en nombre, avec la bénédiction et les moyens de l’Etat, pour nous gagner à leur cause. Le MAK appelle à un plan de résistance politique de la Kabylie contre les plans échafaudés dans des officines du pouvoir pour tromper notre vigilance. Restons sur nos gardes et avançons main dans la main. La victoire n’est pas loin.

Commentaires»

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  1. notre pauvre jugurtha doit se retourner dans sa tombe , lui qui
    s’est toujours battu pour l unité de la numidie, contrairement à
    mes chers compatriotes qui aujourd’hui hui luttent pour l autonomie
    d une région, aiguillés en cela par mr mehenni, qui a quel bagage intellectuel pour pouvoir avoir une analyse d’un visionnaire ? !
    Le combat citoyen, sans aucune violence est tout à fait nécessaire pour que nous puissions améliorer nos conditions de vie. il y a un sujet tabou pour la majorité, que je voudrais aborder avec vous, ça serait celui de l’acteur principal de cette déchéance algérienne :
    mr médiène tewfik .
    Pourquoi personne ne lui demande des comptes ?
    un petit détail, je suis arabophone, mais je ne me suis jamais senti moins Berbère que le reste de la population .
    il y a une régénérescence d’un tribalisme qui nous est préjudiciable à nous tous .
    Ne nous trompons pas de luttes !

  2. Le système algérien a tout fait pour conditionner les Algériens pour en faire le parfait exemple du  » chien de Pavlov ».
    Beaucoup d’algériens réagissent (et souvent ils ne savent même pas pourquoi ) au quart de tour à toute proposition n’émanant pas du système central : le pouvoir
    A mon sens il ne s’agit là que du complexe du colonisé que le système a manipulé au lieu d’endiguer et nous sommes ainsi devenus des cobayes convaincus de nos » constantes nationales ».
    Ferhat a émis une proposition, une hypothèse de travail, écoutons-le sans haine sans nous emporter et surtout sans le traiter de tous les noms et si on n’est pas d’accord on s’explique jusqu’à se convaincre et aboutir à une proposition intéressante.

  3. Bonjour Monsieur Ferhat,

    Si vous permettez, j’ai deux questions à vous posez:

    1- Pourquoi d’après vous les acteurs politiques Kabyles tels que Ait Ahmed, Said Saidi, et Abrika et un grand nombre d’intellectuels Kabyles se cachent-ils dans leurs burnous dès qu’il s’agit de se prononcer sur l’autonomie de la Kabylie?

    Il est vrai, comme vous l’avez déjà bien souligné, que l’Algérien en général n’a jamais appris à construire lui-même son état, il a l’habitude de s’installer dans les ruines laissées par tous les colonisateurs chassés du pays. Le MAK nous rappelle bien le souvenir des plus importantes tentatives de construction d’un état autonome par les plus grands hommes Amazighs qu’a connu Tamazgha, Massinissa et Jugurtha.

    2- Une autonomie de la Kabylie peut-elle réussir avec l’intrusion politique permanente du pouvoir et les sponsors de l’arabo-islamisme, tels que le FLN, RND, MSP, etc.?

  4. arrêtons les banalités svp ! la seule justification qui tient lieu dans vos multiples discussions pour légitimer le projet phare de ferhat est la décentralisation ! quelles sottises racontez vous ! avec tout mes respect à la personne de ferhat ! militant de la cause berbère ! A mon avis ni la centralisation ni le modèle jacobien dont vous racontez des banalités n’est a l’origine de la crise algérienne! la sortie de crise en Algérie ne tient pas en l’autonomie de la kabylie ni même à l’identité kabyle, certes la valorisation de la langue et de l’identité kabyle est une condition sine et qua none…mais la vraie question comment construisons nous l’identité algerienne?!ah la …l’algerianité est nulle part meme pas en kabylie! alors mes chers amis….militons pour un tout et nous aurons le tout ! militons pour une Algérie plurielle…car moi je voudrais pas me sentir chez moi seulement en kabylie mais sur deux million de km !
    je veux me sentir Algérien même lorsque les Touaregs je les comprend pas!
    je voudrais me sentir chez moi meme si l’arabe n’est pas ma langue maternelle ! je voudrais dire a ces gens que l’autonomie de la Kabylie est de mettre en vain le combat des militant de la démocratie en Algérie… a ces milliers de victimes de tous les temps!
    et je voudrais dire a de Gaulle même si vous avez échoué devant krim belkacem le projet d’independance sans le sahara…quarante ans plus tard vous avez réussi autre chose : l’autonomie de la kabylie!
    alors ferhat ….moi que vous avez traitez d’Algérien de nul part…car après une question que je vous ai posé a l’université de bouzareah en 2001 vous m’aviez répondu ainsi : je ne voudrais pas qu’adhére à mon projet des Algériens qui se sentent de nul part!
    alors six ans après je vous redis la même chose : je voudrais pas adhérer à l’idée de me sentir chez moi qu’en kabylie!
    merci a tous!

  5. M. ferhat, azul !
    sortons du cadre de notre chère ALGéRIE, et parlez-nous des Balkans et ce qui reste de l’ex-Yougoslavie

  6. bsr
    je comprend pas à l’heure où l’algerie vit des moments difficiles, il y’a des gens qui pensent à l’autonomie, c’est le propre des Algériens de partager leurs malheurs entre eux, franchement depuis la nuit des temps l’Algérie est peuplée par plusieurs ethnies, ce qui n’a pas empêcher de faire une nation algérienne : la preuve, cette grande union autour de la libération contre l’occupant français
    Alors messieurs arrêtons ce délire place à l’union pour faire de l’algerie un grand pays de démocratie et de culture.

  7. Pourquoi faire retourner Jugurtha dans sa tombe et mettre tout sur le dos d’un général éphémère ? 2000 ans après, le monde a changé, et bien des puissants sont tombés. Les Toufik et compagnie tomberons aussi ; Mais ou est l’alternative ? Il nous appartient de la construire.

    Les dictateurs sont mortels mais la culture de la peur qu’ils nous enseignent reste. Pour la combattre il faut lui opposer une autre culture, une culture opposée dans ses principes.
    Ferhat propose l’autonomie de la Kabylie :

    « Je suis la mauvaise herbe braves gens braves gens et je me demande pourquoi mon dieu ça vous dérange que je vive un peu… » G.Brassens

    Je suis ravi de vous lire écrire Numidie, mais faute d’une Numidie telle que rêvée par Jugurtha, entre autre, qui est irréalisable à court-termes, battons-nous pour une mini-Numidie faisable, c’est déjà mieux que le grand désastre que l’on construit depuis 1962.

    Il ne faut pas être toujours prétentieux mais pragmatique. Un peu.

    Une Kabylie autonome ne signifie pas que tout est réglé mais que tout reste à régler, dans un cadre clair et maitrisable.

    Ceci dit je suis un rêveur mondialiste. Je rêve d’une humanité pacifiée, de frontières éclatées et de bonheur pour le maximum d’humain dans le respect de l’environnement.

    En tant que non Oranais je demande l’autonomie du constantinois et du Tibet s’il vous plait !
    L’Algérie n’est pas une idée mais une réalité… et quelle réalité ?

    Pourquoi l’autonomie de la Kabylie dérange-t-elle autant ? Pourquoi l’autonomie des entreprises ne dérange-t-elle pas du tout ? Et pourtant depuis l’ajustement structurel de la dette algérienne défendue ardemment par Saïd Saadi dans les années 90, en plus en tant qu’opposant ! Opposant à quoi ? Depuis ce temps là, hélas, bien des algériens se sont appauvris, bien des algériens se sont suicidés car écrasés par le coût de la vie ? Donc vous voyez y’a pas que Toufik ! Y’a Saïd, Boualem, Zoubir, Djehiche, Khalida, l’imam, le fonctionnaire véreux, les rats d’égouts, moi, toi, lui et l’autre là bas.

    Faire retourner Jugurtha dans sa tombe ne sert décidément à rien mon ami, sachant qu’un mort est inerte.

    Ferhat ne fait que politiser un sentiment existant chez les kabyles. Il ne l’invente pas, comme d’autre nous ont inventé et imposé des ancêtres trop orientaux à notre goût. Nous méditerranéens. Africains.

    L’Algérie est un pays de citoyens handicapés de leur citoyenneté, l’autonomie on est le fauteuil roulant.

    Tous, contre cet handicap, vive les autonomies !

  8. Vous pourrez lire comme moi les différentes réactions sur le blog concernant l’autonomie de la kabylie, il me semble qu’on est majoritairement CONTRE, Kabyles ou Arabes ne se reconnaissent pas dans ce projet original certes mais très douloureux à envisager.

    Le vote virtuel est contre une autonomie de la kabylie, on voterai un peu plus et on aurait un chiffre plus élevé que celui « qu’ils » ont fait le 17 Mai dernier lol

  9. Bon d’accord, on va suivre les « séparatistes » comme Ferhat Mehenni qu’ »on » fait sortir régulièrement du chapeau du prestidigitateur. On va le suivre comme en 62 lorsque la « zone autonome » a failli faire exploser l’Algérie à peine sortie de 7 années de guerre ( sebaa snine barakat !!). On va le suivre pour qu’il soit le « leader charismatique » qui manque. On va le suivre pour qu’il nous entraine dans une « indépendance confisquée », comme disait un autre Ferhat, le regretté Ferhat Abbas qui avait une autre stature. On va le suivre pour qu’il qui nous livre pieds et poings liés à qui voudra nous prendre. On le suivra pour qu’il laisse la rente pétrolière aux autres. Et à défaut de pétrodollars, nous serons fiers avec nos « olives sterling ». Soyons sérieux! l’Algérie, au contraire des USA et de l’Allemagne, n’est pas un État fédéral car ses Pères Fondateurs ne l’ont pas voulu ainsi. Ils se sont battus pour une Algérie unie. Je voudrais me risquer à donner cependant un argument qui fera couler beaucoup d’encre et de salive. On parle beaucoup (avec un courage soudain) du Général Touffik toujours aussi silencieux que présent comme l’était en son temps Kasdi Merbah. Les deux pourtant sont kabyles et ils n’ont jamais renie leur berbèrité.(et je ne les défends pas).
    elMenfi

  10. Cher massynas,

    Tu te trompes lourdement en pensant que dans le reste du pays il n y pas de répression ou de hogra.
    Fais un tour dans l’Algérie profonde.
    je peux aussi te dire : qu’a fait la kabylie en octobre 1988, alors que tout le reste du pays flambait ?
    TU VOIS, si on commence à se chercher des poux, ça va en finir.
    Nous Algériens avec nos racines amazighes : c’est un fait historique.
    la langue arabe a sa place, c’est l’Histoire qui l’exige comme le latin a sa place en France.
    Pour l’Islam, personnellement je pense que ça rentre dans le cadre du privé, bref.
    Le MAK est à mon avis une autre mauvaise idée de Ferhat ; la première, c’est d’avoir adhéré au RCD.
    Ferhat redeviens le grand chanteur que t’as été. fais revivre imazighens imoula.

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