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FNTE, ça ne vous dit rien ? 24 septembre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : analyses et polémiques , trackback

  

Ce n’est pas le nom d’une équipe de football. Ni celui d’une organisation patronale ou d’un club de jeu d’échecs. La FNTE c’est la preuve que le pouvoir n’a plus aucun crédit dans la société. La FNTE c’était un « syndicat gentil », c’est la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), affiliée à l’UGTA. C’est le contraire d’un syndicat autonome. La FNTE obéissait aux consignes du pouvoir. Mais depuis hier, la FNTE a décidé de ne plus être un « syndicat gentil » : il a rejoint les syndicats autonomes dans la contestation. Pire : il dénonce « le manque de sérieux » du ministère de l’Education nationale ! Et si la FNTE le dit, il faut la croire. 

La dissidence de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation montre à quel point le pouvoir actuel est en train de s’isoler et, surtout, combien il est devenu difficile, même pour les catégories dites « acquises » de le soutenir. Dans une conjoncture marquée par la baisse du pouvoir d’achat, le régime persiste à gouverner par le mépris. Qui pourrait donc le défendre ? Et comment s’étonner que la fédération affiliée à l’UGTA dénonce le fait que « ministère a osé établir un tableau de classification des différentes catégories de travailleurs selon la nouvelle grille des salaires sans consulter le partenaire social ? » 

Ce régime ne se voit même pas dépérir… 

 

L.M. 

Commentaires»

  1. La FNTE est la preuve vivante mais en plus gentil de ce qu’est
    un HARKI !( comment infiltrer les syndicats autonomes !)
    et c’est sans commentaire !

  2. Arrêtons de prendre nos desirs pour la réalité.Si cette FNTE de triste mémoire, fait de nouveau parler d’elle c’est à mon sens, pour casser et décrédibiliser des initiatives courageuses par les temps qui courent, et c’est certainement pas une preuve que le pouvoir est vacillant..

  3. C’est un syndicat envoyé spécialement pour torpiller l’effort des syndicats autonomes.
    Si vraiment, ce syndicat fantoche est crédible, il aurait fait respecter les décisions prises entre lui et le ministere de l’éducation nationale au début des années 90 pour la cession des logements de fonction au profit des enseigants qui les occupent.
    C’est de la poudre aux yeux. C’est un syndicat-pompier qui éteint le feu avant qu’il devienne brasier, comme l’UGTA.

  4. les syndicalistes et les enseignants devraient se mefier comme de la peste de la FNTE.Si elle les rejoint c’est uniquement pour guetter le meilleur moment et moyen de saborder le mouvement de protestation.

  5. Éducation : La grève suspendue
    La grève des enseignants, qui avait débuté hier matin dans certaines écoles de la wilaya d’Oran, a été suspendue, avons-nous appris auprès du porte-parole officiel de la fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE). Selon ce responsable syndical, c’est suite à une instruction de l’instance centrale de l’UGTA que les responsables syndicaux locaux ont suspendu la grève. La décision prise par la centrale de mettre fin à l’action revendicative est, selon ce responsable, dictée par le fait qu’un terrain d’entente a été trouvé par les responsables syndicaux centraux et ceux du ministère de l’Education qui se sont réunis hier pour discuter du problème de la suppression de la prime complémentaire de revenu (ICR) et celle de la documentation (I.D), qui allaient être supprimées après l’adoption de la nouvelle grille des salaires. Selon ce même porte parole, ces indemnités continueront à être perçues par les enseignants après l’application de la nouvelle grille des salaires.

    http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=77642

  6. La colère des adjoints de l’éducation
    Les adjoints de l’éducation, affiliés à l’association locale des surveillants de la wilaya de Skikda, ont rendu public, dernièrement, un communiqué pour signifier leur colère. Cette dernière est motivée, selon les termes du communiqué, par l’omission, qui a concerné ce corps de l’éducation nationale, dans la nouvelle grille des salaires. Jugeant que le corps des adjoints de l’éducation fait partie intégrante de la grande famille de l’éducation, ils ont demandé au ministère de revoir leur situation, de façon à leur permettre de bénéficier des augmentations qui concernent pourtant toute la fonction publique.

    D. D.

  7. L’augmentation du salaire, une « grande désillusion »
    Le bureau de la wilaya de Constantine du syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) est très à cheval dans ses préparations de la journée de protestation du 6 octobre prochain.

    Un mouvement de protestation, rappelons-le, opté au terme d’une rencontre avec les syndicats autonomes, le SNCP, le CNES, le 0SNPDSM, l’UNPEF, le, SNAPEST, le SNPSP, le SNTE, et le syndicat des vétérinaires, pour exprimer leur rejet de la nouvelle grille des salaires, adoptée par le conseil des ministres. En effet, le bureau de Constantine a tenu hier, au département de médecine du centre hospitalo-universitaire, une assemblée générale où il était question de sensibiliser les maîtres-assistants sur la nouvelle grille des salaires et le nouveau système de classification et de rémunération des fonctionnaires, en les appelant à se mobiliser autour de leur syndicat samedi prochain, pour exiger au gouvernement de revoir sa copie. Dans une déclaration qui nous a été remise, le bureau national du SNMASM qualifie de « grande désillusion l’information parvenant du ministère de l’enseignement supérieur faisant état de l’intégration dans le salaire de base, des deux plus importantes indemnités constituant alors plus de 60% des salaires ISS et ICR ». C’est-à-dire, ajoutera le document, que « les augmentations tant attendues ne dépassent même pas les 20%, soit 8 000 DA net pour le maître assistant ». « Les universitaires algériens, lit-on encore dans la déclaration, particulièrement les hospitalo-universitaires, sont usés par l’attente de ce statut qui vient d’accoucher d’une grille des salaires de dernière zone ». Le SNMASM estime que les promesses de « là haut » sur les salaires des enseignants qui « devaient être réglés définitivement dans le cadre d’un statut particulier digne, motivant, vont à l’encontre de ce qui est en train de se produire comme humiliation de toute l’élite universitaire ». Le bureau national des maîtres-assistants a décidé de marquer la journée de protestation par l’organisation d’assemblées générales dans toutes les facultés de médecine du pays. Des AG qui seront communes et réuniront, outre les maîtres-assistants, docents et professeurs.

    S. B.

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