Vers la paralysie des écoles algériennes 24 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , trackbackComme s’il manquait une crise pour boucler les malheurs nationaux, il semble bien que l’on s’achemine vers un durcissement du conflit entre les pouvoirs publics et les syndicats de l’enseignement et donc vers la paralysie de l’école algérienne. Trois éléments plaident en faveur de cette prévision pessimiste :
1. Le mécontentement des enseignants est puissant et sans précédent
2. Le gouvernement, comme attendu, refuse de réviser sa position
3. Les syndicats sont plus déterminés et plus unis qu’ils ne l’ont jamais été
Le mécontentement des enseignants est en effet puissant et sans précédent ces dix dernières années. La nouvelle grille des salaires n’agrée personne. « Les augmentations dans leur ensemble ne dépassent pas 15%», disent les syndicats. Trop peu quand les enseignants vivent la misère. Où va l’argent du pétrole ? Le statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale traîne.
Le gouvernement, comme attendu, refuse de réviser sa position. Dans une rencontre avec les syndicats de l’enseignement hier à Ben Aknoun, le ministre de l’Education nationale a estimé que la nouvelle grille des salaires est un «acquis». Pas question donc de la réviser. Et pour ajouter de l’huile sur le feu, le ministre saisira l’occasion pour soutenir que toute augmentation dépendra du statut. L’option est totalement rejetée par les syndicats de l’éducation présents à cette journée.
Enfin, les syndicats sont plus déterminés et plus unis qu’ils ne l’ont jamais été. Ils ont été rejoints par la FNTE, le syndicat affilié à l’UGTA.
L.M.
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il est plus temps que tous les mécontents,les oubliés,les maltraités s’organisent se soutiennent et descendent dans la rue pour crier leur désespoir;
La sociéte doit se mettre en mouvement pour sonner le glas du renouveau et que se pouvoir prépare ses valises.
Au combat citoyens!
la FNTE peut rester chez elle,puisqu’elle est affilié à L’UGTA donc au gouvernement !
« comme s’il manquait une crise pour boucler les malheurs nationaux » : vous sortait d’où mr L.M.?
le pays est en crise depuis x années , sauf que maintenant il y a quelques soubresauts de citoyen qui veulent se battre ,mais malheureusement pour notre pays , le peuple n’est pas unis !
espéront cette fois si , que les syndicats autonomes et les enseignants tiennent le choc jusqu’au bout !!
quitte à ce qu’il y ais une paralysie des « écoles » Algériennes !
et meme un enlisement , ce qu’il faudrait c’est que les autres coorporations de métier suivent l’exemple !
vous verrez ensuite l’affollement de « ces pavaneurs des salons de
l’occident » !
allez voir combien sont payés les forces de sécurité et la diaspora affiliée aux affaires étrangères, un sergent perçoit le même salaire qu’un enseignant universitaire ou un médecin, ils ont réduit à la mendicité le personnel de la santé et de l’éducation, par contre un consul qui ne fout rien du tout est payé 8.000 euros l’équivalent de 80 millions de centimes, 40 fois le salaire d’un enseignant, et 1fois et demi le salaire du président de la république française (pour ça l’algérie est plus riche que les états-unis) voilà on comprend mieux où va l’argent du pétrole.
les régimes pétro-autoritaires comme l’Algérie n’ont d’intérêts que pour les forces de répression, ils les protègent, leur augmentation passent dans le grand secret,ils n’ont pas besoin de l’école (leurs enfants poursuivent leurs études à l’étranger) ils n’ont pas besoin d’un système de santé performant, le Val-de-Grâce est là, alors unissons-nous pour nous débarrasser de ce système perfide et arrogant.
comparons plutôt le salaire de l’enseignant à celui de l’imam…
LES DIX PROPOSITIONS DU CLA Dans la cadre des modalités d’application du nouveau statut général de la fonction publique promulgué 15 juillet 2006, il a été prévu, dés le 6 janvier 2007, sur instruction du chef du gouvernement, l’élaboration de nouveaux statuts particuliers, en concertation avec les représentants des travailleurs et les organisations syndicales. Cette consultation du partenaire social devait déboucher sur un projet de statut particulier qui devrait être discuté dans une commission d’élaboration et au préalable enrichi avant d’être transmis à la direction générale de la fonction publique. A quatre mois de la transmission des nouveaux statuts particuliers concernant les corps de l’éducation nationale, le Conseil des lycées d’Algérie s’étonne que les syndicats de l’éducation et les représentants des enseignants ainsi que les membres des commissions paritaires ne soient pas associés ni consulter sur la méthodologie d’élaboration des dits statuts encore moins sur leur teneur. Au regard des réformes politiques et économiques , engagées dans le pays depuis la fin des années 80 ainsi que des normes internationales, notamment celles contenues dans la convention 151 de l’OIT, cette démarche emblématique illustre un type de mode de gouvernance . Le Conseil des lycées d’Algérie constate que le ministère de l’éducation s’est limité à des déclarations d’intention sans effet concret puisque la commission d’élaboration des statuts n’a pas été installée et les épisodiques contacts préliminaires avec les syndicats n’ont pas débouché sur les modalités concrètes d’élaboration d’un projet de statut particulier des enseignants du secondaire Au plan méthodologique, le CLA est pour une « Flexibilité statutaire positif » à savoir : « élaborer un statut particulier pour les enseignants du secondaire ». qui répond aux caractéristiques complexes de la fonction enseignante en tenant compte des caractéristiques propres l’ activité enseignante mais également à la priorité accordée par la nation au secteur de l’éducation: valorisation du recrutement sur la base du diplôme ;respect des obligations particulières (rythmes scolaires, examens, congés), accès aux positions spéciales pour études d’intérêt professionnel ou mobilité (années sabbatique, mise en disponibilité détachement), notation et avancement ( choix et ancienneté dans un seul grade), liberté d’enseignement et garantie d’indépendance : (conseils pédagogiques, conseils d’enseignement, pouvoir pédagogique des enseignants . Cette approche est conforme à la plate-forme de 2003. L’augmentation des salaires et la promulgation du statuts et la retraite après 25 années de services effectif étaient en tête des revendications de cette plate-forme.
Le Conseil des lycées d’Algérie considère que tant que la grille indiciaire et la valeur du point indiciaire sont encore en discussion dans le groupe de travail interministériel, toute spéculation sur le nouveau système de classification et de rémunération est une fausse piste que certains lobbies tentent d’utiliser dans leur campagne électoral. Pour le CLA seule la mobilisation consciente des enseignants du secondaire peut arracher : – La priorité à la revalorisation du statut social des enseignants du secondaire. – L’application de la Deuxième tranche d’augmentation des salaires avant la rentrée scolaire 2007-2008. S’agissant propositions » du contenu du statut particulier des enseignants du secondaire le CLA a circonscrit 8 propositions soumis à discussion aux enseignants du secondaire. 1-« Subdivision du corps des enseignants du secondaire » par la création de nouveaux grades accessibles aux enseignants en activité en y intégrant des emplois dits, fonctionnels et dont la création relève du statut particulier. 2-L’institution d’une bonification indiciaire ou de nouveaux échelons de traitement pour marquer la priorité fixée à l’activité d’enseignement. 3-Classement des emplois fondés sur la qualification (système parodie) pour l’enseignement secondaire. Ce classement doit être accompagné d’un plan de formation concertée. Dans ce classement catégoriel, faire valoir le classement de l’enseignant du secondaire au dessus de celui l’administrateur. Nécessité de faire ressortir la justification de la création de nouveaux grades 4-Réhabilitation de la notion d’expérience qualifiante afin de permettre aux enseignants du secondaire d’accéder à des promotions horizontales. La mobilité des enseignants 5- la mobilité des enseignants de l’enseignement secondaire et technique doit au delà de l’organisation de la carte scolaire qui doit répondre aux règles de transparence la mobilité des enseignants de l’enseignement secondaire et technique selon doit être conforme aux voeux de l’enseignant. 6- L’évaluation littérale et sectorielle de l’enseignant doit être transparente et ne pas comptabiliser les congés de maladies et les absences autorisés par le SGFP. 7- La notation pédagogique est affectée d’un coefficient valorisant le travail réel de l’enseignant par rapport à la note administrative. 8- L’avancement doit maintenir 3 durée et inclure la possibilité dans les trois durée de choix grand choix et avancement par ancienneté. La contractualisation prévue par les articles 19, 20 21 doit être exceptionnelle face à L’accroissement d’emplois contractuels (CDD) dans la fonction car bien souvent des vacataires occupent des emplois permanents
9- Pour la rémunération amélioration de l’articulation entre le traitement dit principal (salaire à l’échelon) et les indemnités. Retour au traitement dit principal par l’intégration au salaire de base de certaines indemnités de sujétion. 10-Option pour une valeur du point indiciaire pour chaque groupe professionnel en corrigeant les chevauchements de traitement, à cause de l’ancienneté dans un plan à long terme. -Concernant la rémunération globale et sa révision le CLA propose une redéfinition du SNMG détourné par la 87 bis et ce par une révision annuelle des salaires. Une conférence nationale en juin des délégués des lycées rendra publique les propositions pour le statut particulier de l’enseignant du secondaire et de l’enseignement technique. Le CLA estime qu’une école publique de qualité ne peut être défendue que si l’Etat concilie les enseignants avec leur école en valorisant leur statut social et leur rémunération. L’Etat doit prendre en compte les préoccupations fortes des enseignants en leur offrant des garanties statutaires et pécuniaires en fonction de la place hautement symbolique qu’ils occupent dans la société. Alger le 20 avril 2007
« Tant que mon chef donnera l’illusion de beaucoup me payer, je donnerai l’illusion de beaucoup travailler. »
si c’est la question salariale seulement qui est au centre du debat,les syndicats autonomes peuvent faire leur deuil sur n supposé ratrappage du pouvoir d’achat.les choses se sont tellement degradées depuis 30 ans que meme une multiplication par 5 des salaires ne pourrait pas repondre a cela.reste a mon avis la question la plus importante et c’est là que se trouve la vraie bataille pour eux :la question est de definir leur statut et donc leur utilité en republique .il faut qu’il reprennent leur statut de personnel strategique et structurant dela société.C’est d’une importance vitale pour la survie de la societé algerienne coyez moi!l’avancée des syndicats autonomes de l’endeignement maruqera a coup sur un changement fondamental dans la repartition des forces sociale et surtout de leur signification pour l’avenir de chacun de nous .
il faut une greve de tout les secteurs , et l’arret de tout
Il est impossible que le changement vienne de la rue.
Il est impossible que le changement vienne de la violence.
Il est impossible que le changement vienne d’un peuple lobotomisée et intoxiqué par un système de propagande unique.
Les changements depuis 62 viennent du système lui même.
L’alternance au pouvoir en Algérie s’est toujours passée sans le peuple depuis Massinissa. C’est les luttes dans le système qui font emerger un nouveau système. Du temps de la régence d’Alger Sur 20 dey 14 ont été assassinés ( une fois, il y a eu 3 assassinats en un seul jour) pour cause de succession.
Avec la manne pétroliere actuelle entre les mains du néocolonialisme local, le peuple de DZ est absent des radars.
Alors, revez de votre révolution blogiste, parlez un langage que le peuple est a deux milles lieux de comprendre et prenez vos désirs pour des réalités,..