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Qui a rendu son passeport au fils de l’ambassadeur ripoux ? 3 octobre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 27 commentaires

Quand on fait partie du clan présidentiel peut-on risquer la prison ? Non, bien sûr. C’est ce que vient  de vérifier le fils de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sebih, commissaire de police, mis sous contrôle judiciaire mais qui, selon « Le Jour »,vient de quitter le territoire national pour l’Espagne. Qui protège le fils de l’ambassadeur sinon d’autres flics ripoux de Zerhouni ?

 

Voici l’article du « Jour » :

                      Accusé dans l’affaire de Abderrahmane Riyad Achour

                                     Sebih quitte le territoire national

Le fils de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sebih, commissaire de police, vient de quitter le territoire national pour l’Espagne, apprenons-nous de sources crédibles.

Mohamed  Sebih qui occupait le poste de directeur de la clinique Les Glycines, relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a quitté l’Algérie vers ce pays, après  avoir récupéré son passeport qui lui a été restitué après que le contrôle judiciaire auquel il était soumis eut été levé, ajoutent ces sources. Le fils de l’ambassadeur d’Algérie en France a été mis sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur l’émission d’un faux rapport de police disculpant Abderahmane Riyad Achour, principal accusé dans l’affaire de dilapidation des 3 200 milliards de centimes d’agences BNA. La restitution de son passeport suscite des interrogations sachant que dans ce genre d’enquêtes, les magistrats sont tenus de prendre toutes les mesures pour éviter que les mis en cause n’échappent à la justice et, d’autre part, assurer leur présence au cours de l’instruction. Cette affaire étant justement toujours en cours d’instruction. L’enquête menée par les autorités a permis de découvrir que ce rapport établi en 2005 a été remis à ce principal accusé dans un bar à Paris. C’est suite à des instructions du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, contenues dans une correspondance datée du 2 mars 2006 et adressée au directeur général de la sûreté nationale (DGSN) qu’une enquête a été ouverte sur l’établissement d’un faux rapport de la sûreté de wilaya de Tipasa, disculpant Abderrahmane Riyad Achour, et les conditions dans lesquelles ce faux document est parvenu à l’avocat de ce principal accusé, au Maroc.

Un faux rapport établi par de hauts gradés de la police à l’insu de Ali Tounsi. L’enquête a été menée par le service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger et le dossier remis au tribunal de Bab El Oued.

L’affaire des 3 200 milliards devant la Cour suprême

Dans son rapport adressé  au procureur général près la cour d’Alger, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs note que «le faux rapport n’a pas été enregistré et qu’aucune copie n’a été adressée au Directeur général de la sûreté nationale». Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs ajoute que «ce sont les commissaires de police H.B., chef du service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tipasa, et A.K., du même service qui ont établi ce faux rapport sur appel téléphonique du commissaire divisionnaire de police E.Z., ancien chef de la sûreté de wilaya de Tipasa» et que ce faux document a été signé par le commissaire de police H.B., à la place du chef de la sûreté de wilaya de Tipasa. Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs ajoute que «ce faux document a été remis à Abderrahmane Riyad Achour par Mohamed Sebih, commissaire divisionnaire de police, directeur de la clinique Les Glycines, relevant de la police, selon le témoignage de son ami A.D.» Ce faux rapport qui faisait état de «relations commerciales légales» entre Abderrahmane Riyad Achour et la BNA avait été utilisé par ce principal accusé dans l’affaire de dilapidation des 3 200 milliards de centimes de cette banque, dans le but d’empêcher son extradition du Maroc vers l’Algérie. Cette affaire de dilapidation  de laquelle est apparue celle de ce faux rapport de police, est portée, actuellement, au niveau de la Cour suprême après l’appel introduit par Abderrahmane Riyad Achour et consorts par rapport à la décision de la chambre d’accusation près la cour d’Alger de transférer le dossier de cette affaire au tribunal criminel près cette cour pour procès, apprenons-nous de source judiciaire.

Par M. Abi

Le nom de Bouteflika n’est pas jugé digne du Nobel 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 25 commentaires

Le 12 octobre prochain, on saura le nom du  vainqueur du prix Nobel de la Paix 2007. Ce ne sera pas celui de l’Algérien Abdelaziz Bouteflika. Pourtant le nom du président figure parmi  les 181 personnalités présélectionnées grâce à la pression du « Comité de soutien au prix Nobel » dirigé par des députés du RND et du FLN et à un lobbying développé à coups de millions de dollars puisés dans le budget de l’Etat (lire l’article du 5 juillet 2007). Mais ce travail de propagande n’a, au final, convaincu personne, à commencer par Geir Lundestad, qui dirige l’Institut norvégien Nobel, où se réunissent les membres du comité :  Bouteflika ne figure même pas parmi les trente favoris. Aucune personnalité d’Oslo ne le soutient. Même la juge Eva Joly, norvégienne et influente à Oslo, invité à Alger dans ce but, a dressé du président algérien le portrait peu glorieux d’un « geôlier » qui emprisonne les journalistes.Le  prix Nobel de la Paix 2007 irait à un des grands militants qui luttent  pour faire cesser les problèmes climatiques dramatiques auxquels le monde fait face : Sheila Watt-Cloutier, de la communauté Inuite (notre photo), l’ex-vice-président américain Al Gore ou Rajendra Pachauri, le président du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec).

 Ce sera l’une de ses personnalités qui recevra les honneurs et le chèque d’une valeur de 1,5 million de dollars (1 million d’euros environ) le 12 octobre à  Oslo

Al Gore est en bonne place pour être récompensé pour son film « Une vérité qui dérange » qui a mis en lumière les risques induits par le réchauffement climatique,. Sheila Watt-Cloutier elle, est citée sa hargne à  sensibiliser la planète au sort des cultures indigènes menacées par une montée des eaux.

 Abdelaziz Bouteflika est recalé pour son image détestable de dirigeant totalitaire qui persécute les citoyens, les journalistes et les opposants, pour son hégémonisme que trahit son désir d’arracher un 3è mandat et pour l’exécrable image que renvoie son pouvoir, l’un des plus corrompus de la planète selon Transparency

Pourtant un autre chef d’Etat candidat au Nobel, le président bolivien Evo Moralès, a bénéficié d’une bien meilleure impression. Ancien dirigeant syndical arrivé au pouvoir par les urnes et premier président indigène de l’histoire de la Bolivie, le socialiste Evo Morales est particulièrement apprécié des mouvements sociaux indigénistes d’Amérique latine, qui appuient sa candidature au Nobel de la paix.

Le Matin

   

Tentative d’assassinat de Bouteflika : c’était l’œuvre d’un repenti ! 2 octobre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 15 commentaires

 

  

 

Selon des informations rapportées ce mardi matin par la presse, le groupe terroriste qui a planifié et exécuté la tentative d’assassinat du Président Bouteflika, le 06 septembre dernier à Batna était dirigé par un repenti fraîchement libéré de prison. Si on en croit El-Khabar, « Les enquêteurs sont parvenus à identifier le groupe qui a aidé le kamikaze, Houari Belezrag, dirigé par le terroriste repenti (Z. Oualid), qui a permis au kamikaze de s’introduire au centre ville en provenance des forêts avoisinantes. Les mêmes enquêtes ont montré comment le terroriste qui a bénéficié des dispositions de la réconciliation nationale leurrait les services de sécurité qui le surveillaient, il était chargé de recruter les jeunes gens, de plusieurs quartiers, pour rejoindre la lutte en Irak via les groupes terroristes de la région. »

Selon les aveux des suspects et accusés d’avoir couvert le kamikaze, 11 personnes ont été arrêtées, dont le terroriste repenti et ceux qui l’ont aidé, ils ont été accusés tentative d’homicide volontaire avec préméditation, alors que le reste des jeunes ont été accusés d’appartenance à un groupe terroriste et complicité d’un crime.

Le juge d’instruction du tribunal de Batna les a placés, la semaine dernière,  en détention provisoire. Parmi ces personnes figurent 06 jeunes dont les âges varient entre 17 et 26 ans qui étaient sur le point de rejoindre les groupes terroristes de la région.
Des sources sécuritaires ont affirmé que l’arrestation de ces personnes s’est faite après des enquêtes qui ont suivi l’explosion terroriste au centre ville à quelque minute de l’arrivée de Bouteflika à Batna.

L’apostrophe du Matin : Laurel Oualid et hardi président !

Posté par benchicou dans : Algérie : analyses et polémiques , 5 commentaires

Une devinette qui ne prête pas à rire : quelle est la première phrase que prononce un président de la République qui vient d’échapper à un attentat qui a tué 50 personnes et planifié par un « repenti » libéré dans le cadre de la « réconciliation nationale » ? Celle-là : « Je ne renoncerai jamais à la réconciliation nationale ! »  

Dans le théâtre on a inventé la comédie, le vaudeville, la bouffonnerie, la parodie, le burlesque, le sketch, le pastiche, la sottie, la clownerie, l’arlequinade, la facétie… J’avoue éprouver de la difficulté à classer la grotesque sortie de Batna. Ah, peut-être dans la pantalonnade, qui n’est pas ce que vous pensez mais, dans le théâtre italien, une posture comique assez drôle dans laquelle excellait le pantalon, qui n’est pas non plus ce que vous pensez, mais un personnage du théâtre vénitien qui porte traditionnellement cette sorte de culotte et qui a laissé son nom pour désigner un homme sans dignité et sans consistance

Depuis on a même su que « pantalonnade » veut dire, en même temps que ce que vous pensez, subterfuge grotesque pour sortir d’embarras. Alors, je crois bien que, faute d’antécédents dans le genre théâtral, l’on soit obligé de rapprocher le discours de Batna d’une pantalonnade tout à fait remarquable d’adresse et d’inventivité et dont on rirait volontiers si elle n’avait fait autant de victimes. 

Quel espiègle et hardi président avons-nous ! Hardi, vous avez dit hardi ? Ah, mais voilà tout l’avantage de la pantalonnade : elle se décline d’elle-même en précédents burlesques et, sans que vous ne l’y attendiez, vient mettre un nom aux protagonistes pour soulager votre mémoire. Car il ne manquait plus dans cette saynète aurésienne interprétée par un hardi président qu’un Laurel « égaré », têtu, gaffeur, terroriste certes, mais so  friendly, tellement sympathique, qu’on lui pardonne tous ses meurtres comme on les pardonnerait à son propre fils. Et cela tombe plutôt bien : le terroriste « égaré » se nomme Oualid. 

Quand on vous disait que la pantalonnade n’avait que des avantages. 

 

Mohamed Benchicou 

Appel d’un travailleur en colère : 1 octobre, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : analyses et polémiques , 5 commentaires

« Libérons-nous de la secte UGTA ! Créons un syndicat autonome à Algérie Télécom !

Saviez vous que l’UGTA a pris en otage les Œuvres sociales et détourne l’argent des travailleurs ? Ainsi si vous n’êtes pas affilié à l’UGTA vous n’avez pas le droit à un prêt . Les différent imprimés de demandes de prêt, de formation à l’étranger… comportent l’avis de l’UGTA.Oui l’UGTA a un droit de véto sur tout.
L’ UGTA est un pilier du système maffieux. En échange les cadres de cette secte bénéficient de la protection des privilèges…
A titre d’exemple je vous cite le cas de SIDI SAID et CHOULAK(ALGERIE TELECOM) impliqués dans l’affaire KHALIFA .Ce dernier est toujours associés aux grandes décisions qui engagent l’avenir de cette entreprise, lui qui n’a jamais mis les pieds à l’université. Grâce à des examens professionnels de complaisance et le coup de pouce des responsables malhonnêtes CHOULAK ET ses complices ont obtenu des grades d’ingénieurs. Leurs collègues non affiliés à l’UGTA n’ont bénéficié d’aucune promotion .
J’appelle ici les travailleurs d’Algérie Telecom à constituer un syndicat autonome et demander des comptes sur la gestions des œuvres sociales ….
J’appelle également les responsables honnêtes a démasquer les agissements de cette secte. Rappelez-vous des listes de prêts diffusées par l’ex ministre Youyou. 

Signé : un travailleur en colère 

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