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Législatives : Tous les chiffres, par sièges, par parti et par voix 23 mai, 2007

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Affaire Tonic Emballage : le plan contre le général Lamari déjoué ? 22 mai, 2007

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tonicemballage1.jpggenerallamari2.jpg Photo 1 : le PDG  de Tonic Ph 2 : le genéral Lamari

La nouvelle a surpris tout le monde : le P-dg du groupe papetier privé Tonic Emballage, Abdelghani Djerrar, incarcéré à la prison de Serkadji depuis environ trois semaines, a été libéré hier lundi 21 mai en fin de matinée ! Sa libération a été, en effet, aussi mystérieuse et soudaine que l’avait été, le 3 mai dernier, son incarcération : c’est la chambre d’accusation près la cour d’Alger qui a décidé cette libération après avoir siégé la veille et étudié l’appel introduit par l’avocat du détenu, Me Zeraïa. Les chambres d’accusation n’ont pas coutume d’être aussi indulgentes dans des affaires aussi lourdes. A l’évidence, il y a eu intervention politique. Tout comme il y en a eu pour emprisonner :

Abdelghani Djerrar avait été mis sous mandat de dépôt le 3 mai dernier, et contre toute attente, par le magistrat instructeur à la suite d’une requête des avocats de la Banque algérienne de développement rural (Badr). Une requête motivée par des anomalies relevées dans la gestion de la SARL Tonic et qui compromettent le remboursement des créances dues à la Badr. Or, avant sa mise en dépôt, le P-dg de Tonic avait pu conclure un arrangement à l’amiable avec sa banque créancière pour le remboursement à long terme des crédits. Son incarcération était d’autant plus surprenante d’autant que le groupe privé semblait disposé à honorer ses dettes Selon l’avis général, il n’y avait aucune raison de placer le P-dg de Tonic en détention, alors qu’il était sous contrôle judiciaire depuis deux ans et qu’il n’a jamais fait défaut à la justice. En outre, les juristes s’accordent à considérer que l’affaire est «purement commerciale et n’a rien de pénal».

En vérité, tout laisse à penser que l’affaire Tonic Emballage est une violente affaire politique et que nous sommes devant une bataille entre clans du pouvoir. A Alger, on laisse entendre que ce dossier, suivi personnellement par le président Bouteflika, a été exhumé spécialement pour compromettre le général Mohamed Lamari, ancien chef d’état-major de l’Armée, adversaire de Bouteflika et dont la rumeur dit qu’il serait lié à l’entreprise Tonic Emballage. La précipitation à emprisonner Abdelghani Djerrar procèderait de ce complot. Porter tort au général Lamari entre dans le cadre de la guerre de succession dont on dit à Alger qu’elle est sérieusement engagée. Sa soudaine libération indiquerait que le plan contre le général Lamari a été déjoué. Et que le clan opposé au président Bouteflika a repris du poil de la bête. A suivre…

Mustapha F. ( Le Matin)

 

La lutte des clans s’accélère à Alger

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ouyahia.jpg  Ahmed Ouyahia met les gants de boxe

Signe que la guerre des clans se précipite à Alger dans la perspective de la succession à Bouteflika : Ahmed Ouyahia sort de sa réserve et porte des coups violents à ses amis du système. Le chef du RND est pourtant connu pour être aussi calculateur que prudent. Mais, cette semaine, il a décidé d’attaquer frontalement le cercle présidentiel et Abdelaziz Belkhadem. Et de jeter de l’huile sur le feu. Premier coup : contre Zerhouni, principal soutien de Bouteflika et contre Belkhadem, principal concurrent pour la succession. Contrairement au ministre de l’Intérieur, Ouyahia affirme qu’il y a eu fraude : «La première remarque majeure qui se dégage de cette consultation électorale est qu’il y a eu des dépassements, même beaucoup, a dit le chef du RND qui accuse ainsi le FLN. Je salue les autorités au niveau national et leur souci de garantir la transparence possible de ce scrutin. Mais je déplore en même temps certains agents et élus locaux qui sont portés sur la culture du passe-droit. Une culture dont souffrent les citoyens au quotidien. » Deuxième coup : contre Zerhouni encore. A la différence de ce dernier qui pense que Saïd Bouchaïr, coordonnateur de la Commission nationale politique de surveillance des élections, a eu tort de dénoncer la fraude dans sa lettre adressée au président de la République, Ahmed Ouyahia applaudit l’initiative de Bouchaïr. « L’intervention de M. Bouchaïr a permis d’éviter le pire. Elle reflète la réalité. C’est une lettre documentée avec des exemples précis. » Difficile de mieux jeter de l’huile sur le feu. Troisième coup : contre Zerhouni toujours, qui a expliqué la forte abstention par l’indigence des partis. « C’est faux ! » semble dire Ouyahia pour qui l’abstention révèle une vraie crise politique. «Le niveau atteint par l’abstention est préoccupant et interpelle la classe politique », dit Ouyahia qui rejette l’idée selon laquelle cette abstention serait, comme le soutient Zerhouni, la conséquence d’un désaveu des partis politiques. « Les citoyens avaient un large choix dans d’autres formations politiques respectables et qui représentent les différentes tendances », précise-t-il. Le constat lui permet,indirectement, de dresser un bilan négatif de l’action de Bouteflika et du cercle présidentiel. La bataille ne fait que commencer. Guelti R. ( Le Matin)

Après la polémique Bouchair-Zerhouni : Vers une crise politique ? 21 mai, 2007

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Saïd Bouchaïr répond à Yazid Zerhouni 20 mai, 2007

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                                           « Je ne me suis pas excusé et je ne le ferai jamais »

Contrairement à ce qu’a avancé le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, lors de l’annonce des résultats du scrutin du 17 mai, le président de la commission nationale politique de contrôle des élections législatives, M. Saïd Bouchaïr, a nié s’être excusé concernant les dépassements que la commission a évoqués dans une lettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
El Khabar : Le ministre de l’Intérieur a répondu à la lettre que vous avez adressée au président Bouteflika, en disant que les dépassements qu’elle évoque sont exagérés, quel est votre commentaire ?
Saïd Bouchaïr : Premièrement, la correspondance a été adressée au nom de tous les membres de la commission politique, et non celui du coordinateur général. Je dis que ce qui a été évoqué dans la lettre ne se résume pas à la régulation de la circulation dans la wilaya d’El Bayedh, avec tout mon respect pour les agents de la sécurité qui ont déployé de grands efforts pour garantir la tenue des élections dans des conditions sûres.

El Khabar : De quels dépassements parlez-vous ?
Saïd Bouchaïr : Je n’ajouterai rien à ce qui a été évoqué dans la lettre que vous avez publié.

El Khabar : Mais M. Zerhouni a déclaré que vous aviez présenté des excuses à propos de la plainte que vous avez porté contre le FLN et l’administration ?
Saïd Bouchaïr : Je n’ai pas présenté d’excuses, et je ne le ferai jamais. En fait, j’ai expliqué aux journalistes le contenu de la lettre adressée au président de la République, lors de la conférence de presse que j’ai tenue le jour du scrutin. Je ne suis pas de ceux qui se rétractent ou s’excusent aussi facilement, je ne me suis pas trompé, c’est à ceux qui ont commis des dépassements de s’excuser.

El Khabar : Qui visez-vous ?
Saïd Bouchaïr : L’administration bien sûr. J’ai attiré l’attention sur de nombreux dépassements, dans plusieurs wilayas, dont l’interdiction faite aux observateurs d’assister au début de l’opération de vote, ainsi que le refus d’ouvrir certaines urnes avant le début du scrutin, et le bourrage d’autres urnes avec des bulletins du FLN. 

El Khabar : Devons-nous comprendre que le ministre a minimisé la valeur de la commission ?
Saïd Bouchaïr : Le ministre a minimisé la valeur de la commission politique de contrôle des législatives, et il a ainsi minimisé la décision du président de la République, qui l’a créée par décret présidentiel, et cette commission ne reflète pas une seule partie, mais tous les présidents des partis ou leurs délégués.

El Khabar : Qu’en est-il du rapport relatif à l’opération de vote ?
Saïd Bouchaïr : Le rapport sera évaluatif et général. Nous le transmettrons au président de la République.

El Khabar : Quand ?
 Saïd Bouchaïr : Quand il sera prêt. Il faut que les commissions communales de contrôle adressent leurs rapports aux commissions wilayales qui transmettent leurs propres rapports à la commission nationale qui élabore un rapport complet.
    

Affaire Cheb Mami : ce qui s’est passé 19 mai, 2007

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(Dans le Figaro du 19 mai)


La police judiciaire et Interpol se lancent aux trousses d’un prince déchu de la musique raï. Le chanteur Cheb Mami est visé depuis hier par un mandat international délivré par le juge de Bobigny Élisabeth Herlaut. L’artiste, retranché en Algérie, ne s’est pas présenté lundi dernier à une confrontation organisée pour « violence volontaire, séquestration et menace » sur son ancienne compagne. Une sordide histoire qui ruine l’image de cet artiste de 40 ans ayant séduit la jeunesse par des chants d’amour.

L’affaire, à son origine, avait aiguisé l’appétit de la presse people. Mohamed Khelifati, alias Cheb Mami, fait l’objet en juillet 2006 d’une plainte déposée par Noémie (1), photographe de 43 ans. La jeune femme raconte alors le cauchemar enduré avec le chanteur, rencontré lors d’une interview en 2004 et qui l’a mise enceinte. L’idylle vire à l’aigre dès lors que Cheb Mami exige l’avortement. Ce que refuse la future maman.

À l’instigation présumée de Michel Lévy, impresario de l’artiste, la photographe est invitée fin août 2005 à Algérie pour couvrir un concert raï. À son arrivée, elle est prise en charge par un certain Lazar H., directeur artistique. Conduite dans un bungalow, la jeune femme se serait vu offrir en soirée une boisson droguée. Noémie perd connaissance. Elle se réveille au rez-de-chaussée d’une ancienne ambassade, demeure de Cheb Mami. Là, allongée de force, elle aurait été frappée au ventre une nuit entière par trois femmes qui tentent de procéder à un avortement forcé. Les conditions sont épouvantables. Au petit matin, la future maman, pantelante et ensanglantée, est jetée dans un taxi. De retour à Paris, Noémie, choquée, apprend que le foetus est viable.

Un enregistrement accablant

Cheb Mami lui aurait offert plus 25 000 euros de dédommagement pour qu’elle taise son calvaire et tue son futur bébé. Noémie, qui accouche en mars 2006 d’une fille, ne lâche pas. La PJ de Seine-Saint-Denis dispose d’un enregistrement accablant du chanteur hurlant à sa maîtresse : « Tu n’as plus de bébé : le sang, je l’ai vu. C’était comme un morceau de foie. » Cheb Mami est interpellé le 25 octobre dernier à la descente d’un vol en provenance d’Oran. Écroué, il a été remis en liberté en février moyennant une caution de 200 000 euros et la confiscation de ses passeports. Ce qui ne l’a pas empêché de s’esquiver vers l’Algérie avec des papiers périmés lors des vacances de Pâques. Considérant que le chanteur de raï, icône de la jeunesse de son pays, est un « protégé » du président Abdelaziz Bouteflika, Me Françoise Cotta, avocate de la photographe, ne croit guère que la traque du chanteur aboutisse. Aucun accord d’extradition n’existe entre Paris et Alger.

(1) Le prénom a été modifié.

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