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Le feuilleton des dépossessions continue 25 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui,Non classé , 4 commentaires


Des parcours de golfs pour les Emiratis et la rue pour les algériens

Les opérations de dépossession des algériens de leurs bien immobiliers au bénéfice des investisseurs des pays du golfs continuent. Cette fois-ci le prétexte se présente sous la forme d’un projet de loisir dans le  quartier dit des Grands vents à Dely Brahim, et cela à quelques semaines de la tentative de spoliation de 50 hectares pour la réalisation d’un parcours de golf pour des koweitiens dans la région de Zemouri à Boumerdés. Invoquant l’état apparent d’abandon du  terrain en question, alors même que 250 chalets occupés par des familles s’y trouvent implantés, un décret annulant leur propriété a été publié en octobre 2006, faisant fi des actes et des livrets fonciers en leur possession. Les familles, propriétaires de plus de 3 hectares de terrain dans cette zone sur lesquels elles ont construit leurs maisons depuis plus de 10 ans, ne s’attendaient pas à ce qu’on les exproprie au motif « d’intérêt public et de priorité aux projets nationaux stratégiques » et qu’on  les annexer à ce projet  de  parc de loisir baptisé « Douniya parc », initié par le ministère de l’environnement ! Selon des sources au fait du dossier, le terrain de Dely-brahim ainsi récupéré abritera un parcours de golf ainsi qu’un projet immobilier de standing.
En réaction à la décision de dépossession, les familles touchées ont exprimé leur refus catégorique de toutes initiatives de compensation, affichant leur volonté à recourir à la justice afin d’annuler ce décret publier sans aucun préavis.

(El khabar)

El-Moudjahid parle des « rumeurs, spéculations et radio-trottoir »

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 12 commentaires
  

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Le quotidien gouvernemental « El-Moudjahid » a publié dans son édition d’aujourd’hui 25 août l’article suivant:

« Rumeur, spéculation et «radio-trottoir» vont bon train en cette fin des vacances. Normal. A l’approche de la rentrée, le phénomène n’est guère inédit, nie nouveau. Après les vacances d’été qui signifiant repos et décompression pour des millions de citoyens., il faut bien trouver des préoccupations, des thèmes, au demeurant, récurrents, qui frappent les esprits. Tout cela est normal, car personne ne peut nier que l’Algérie, comme tout autre pays, ne peut échapper à la psychose de la rentrée. Est-ce à dire, pour autant, que ces problèmes sont insurmontables ou risqués. Posons le problème autrement. Notre pays est-il le seul au monde à avoir des appréhensions à la veille de la rentrée sociale. C’est mal connaître la vie des nations. Car, dans tous les pays, la rentrée est un événements dans la mesure où il annonce la reprise de la vie nationale et ce, dans tous les domaines. Le travailleurs reprennent les chemins des usines, les fonctionnaires leurs bureaux, les écoliers et les lycéens leurs établissements et les universitaires leurs cours. Quant aux paysans, ils s’attellent à leurs cultures pour récolter demain les fruits de leur labeur. Le Parlement reprend ses travaux. Le reste dépend de la conjoncture. Là aussi, notre pays, ne peut rester en marge de la vie internationale. Or, il se trouve que depuis quelques mois, le prix des céréales et du lait ont fortement augmenté entraînant dans leur sillage, celui de tous les produits dérivés. Cette augmentation affecte tous les pays, y compris les producteurs de ces produits. Bien entendu, et  par ricochet, elle affecte plus durement les pays importateurs. L’Algérie est donc frappé de plein fouet par ces hausses vertigineuses et inattendues. En effet, elle importe de grosses quantités de céréales et de lait qui représentent des parts importants de la balance commerciale.Ce sont ces phénomènes qui agitent la scène nationale à l’heure actuelle. Cette  flambée des prix inquiète, à juste titre mais notre pays ne peut que la subir,. Certains, pour des raisons de politique policitienne ou par calculs sordides, s’empressent déjà d’en faire un fonds de commerce en usant d’un ton alarmiste. Ils ignorent que l’Etat, contrairement à toute rigueur et rationalité économique, continue à subventionner certains, et ce, depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.
Cette politique doit trouver, un jour ou l’autre, une limite. En effet, on ne peut continuer à exiger de l’Etat de remplir ses missions régaliennes, de construire des infrastructures de supporter tout le poids de l’économie pour la relance et dans le même temps, consentir des sommes colossales à des subventions. Certes, la précarité existe en Algérie mais elle est contenue dans des limites connues et donc maîtrisables. Il est peut-être temps de s’interroger sur les causes de toutes ces carences. Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité offerte par la volatilité de la conjoncture pour donner une impulsion à l’appareil productif, en général, et à l’agriculture, en particulier. L’Algérie doit se libérer de toute forme de dépendance pour assurer sa sécurité et sa prospérité. »

 

L’Algérie à bout de souffle ? 24 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 23 commentaires

C’est ainsi que titrait le quotidien El Watan du 23 Août 2007 *. A un détail prêt, l’éditorialiste Ali Bahmane n’utilisait pas de point d’interrogation

La nuit dernière, à 1H30 du matin, mon téléphone sonne. Le numéro qui s’affiche commence par 00 213… C’est un ami d’Algérie qui m’appelle avec un tremblement dans la voix. «Il paraît que Boutef est mort, il est chez vous. Tu peux me confirmer l’information ?» Je me lève donc en pleine nuit, rallume mon ordinateur, me branche sur I.télé, mais rien ! Pas trace de cette nouvelle. L’Algérie est au bord de la crise de nerfs. Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, se porte très mal et sa succession laisse planer un doute énorme sur le pays.

Certes le président algérien, élu avec des scores qui frôlent le ridicule, n’aura pas su se débarrasser de la corruption, ni des généraux qui gardent une main de fer sur l’économie et la politique. Mais Bouteflika sera tout de même celui qui aura réussi à pacifier le pays et à l’ouvrir un peu à l’économie de marché, ce qui a déjà permis aux Algériens de rompre avec les pénuries qu’ils connaissaient depuis des années.

J’ai traversé l’Algérie d’Est en Ouest cet été. C’est un magnifique pays et sur les 1400 km que j’ai parcourus, il y a des centaines d’histoires qui sont sorties de partout. Comme celle de ce plombier qui raconte qu’un matin, il n’a pas retrouvé son jeune frère dans son lit. Avec quelques amis du village, il avait secrètement tout vendu pour acheter un petit bateau à moteur et rejoindre l’Espagne. Lui et ses compagnons étaient parvenus à rejoindre la côte espagnole mais avaient été aussitôt expulsés vers leur village, où ils étaient revenus la tête basse. Ils ont eu plus de chance que les dizaines de Harragas qui se sont échoués sur les côtes cet été.

Il y a aussi le récit de cet ingénieur qui a quitté son emploi public en 2000 pour se lancer avec un associé dans un programme immobilier d’une vingtaine d’appartements. Pensant profiter de la modernité promise par Bouteflika, il avait prévu de boucler ce programme en deux ans, mais avec les lenteurs de l’administration algérienne, il n’avait toujours pas terminé son projet en 2007.

Et puis cet enseignant à la retraite d’une petite ville de la banlieue d’Alger, qui n’avait même pas les moyens de s’installer une citerne sur son toit et qui allait tous les jours remplir des bidons d’eau à la pompe à essence. Il était cinquième sur la liste d’un petit parti aux municipales et en raison d’une stricte égalité avec la liste du maire sortant, il a été propulsé premier citoyen de la ville au bénéfice de l’âge. Il collectionnerait aujourd’hui les voitures et les appartements.

Les journaux ne cessent de mettre en « une » les affaires de corruption mais rien n’y fait. Les journalistes prennent aussi un malin plaisir à dénoncer l’inactivité de l’Etat algérien qui laisse sa jeunesse tenir les murs et fantasmer sur l’Europe en regardant la parabole (70% de la population a moins de 25 ans). Cela sonne comme une insulte, pourtant, l’Algérie est le pays le plus démocratique du Maghreb. Mais c’est aussi le plus en retard. En retard dans ses infrastructures, son réseau de transport, son économie, son agriculture…

Et face à tout cela, toujours la même question qui tourne dans la bouche des Algériens, en plus du tabac prisé qu’ils ingurgitent à longueur de journée: mais où est l’argent ? Avec le prix du baril à plus de 70 dollars et le classement de leur pays parmi les premières puissances gazières, les citoyens n’en peuvent plus d’acheter le kilo de viande à près de 7 euros, quand le salaire mensuel d’un maçon avoisine 150 euros.

Où est l’argent ? En me promenant dans les rues d’Alger, j’ai vu plus de 4X4 Touareg ou d’Audi Q7 que je n’en vois dans Paris. Mais où est l’argent ? Dans les quartiers résidentiels d’Alger, les villas de trois étages qui frôlent les 300 mètres carrés poussent comme des champignons. On voit bien les Chinois s’affairer en ce moment sur des grands projets lancés par l’Etat (lire l’article de Serge Michel): autoroute Est-Ouest, aéroport de Tlemcen, plus d’un million de logements sociaux… Mais le compte n’y est pas.

Malgré cela, les Algériens s’accordent à dire que les choses vont un peu mieux depuis 1999. Alors, si la rumeur de la mort de Bouteflika rode avec autant d’insistance, c’est parce que tout le monde s’inquiète de la suite des évènements.

Mohamed Hamidi (Bondy Blog)

 

Complexe sidérurgique d’El-hadjar : les travailleurs font plier Arcelor Mittal 22 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , ajouter un commentaire

Le conflit à Arcelor-Mittal Annaba s’est conclu lundi par un accord global qui éloigne la menace d’une grève générale brandie par les salariés. Le principal syndicat du site, soutenu par la majorité des salariés, s’était opposé à un projet de gestion préventive des effectifs mis en place par la direction qui prévoyait notamment le licenciement d’ici septembre de 1.200 employés sur les 8.000 que compte le principal complexe sidérurgique du pays. La direction d’Arcelor-Mitall avait présenté son projet comme un plan de départs volontaires assorti d’une prime individuelle de 600 000 dinars par travailleur concerné. Mais les représentants du syndicat ont rejeté cette offre et dénoncé un plan social déguisé. Le syndicat voulait négocier notamment sur les retraites, la sous-traitance, les emplois en contrats à durée déterminée.
A la veille d’une rentrée sociale qui s’annonce difficile, une grève générale dans l’un des plus importants complexes industriels du pays aurait considérablement gêné le gouvernement déjà en difficulté sur de nombreux dossiers sociaux. C’est en partie ce qui explique l’implication directe de hauts responsables du groupe Arcelor Mittal, accélérant ainsi le processus de recherche d’une solution à la crise.
L’accord a été signé en présence du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said et du vice-président du groupe Arcelor Mittal, Frank Pannier. Il porte notamment sur une meilleure prise en charge des revendications sociales et professionnelles des travailleurs du complexe sidérurgique d’ElHadjar et prévoit le versement par Arcelor Mittal aux travailleurs intéressés par un départ volontaire à la retraite d’un montant net de 600.000 dinars, en plus des avantages prévus par la réglementation interne (gratification de fin de carrière et allocation de départ à la retraite jusqu’a 11 mois de salaires).
La direction générale d’Arcelor Mittal et le syndicat ont également convenu que « la prochaine négociation portant sur une nouvelle  augmentation des salaires de base interviendrait en janvier 2009. « Cet accord va ouvrir de nouvelles perspectives pour l’amélioration de l’investissement, les rendements et la hausse de la production d’acier », a ajouté le vice-président d’Arcelor Mittal, Frank Pannier.
 

La Française RATP exploitera le futur métro d’Alger 20 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , ajouter un commentaire

metro5265985.jpg article2179.jpg L’entreprise française RATP Développement, filiale à 75 % de la RATP, a obtenu le contrat d’exploitation et de maintenance pendant 8 ans du futur métro d’Alger pour un montant total d’environ 120 millions d’euros.

La première ligne de ce métro, d’une longueur de 9,1 km, doit entrer en service – en principe – en septembre 2008 et relier le centre-ville (Grande Poste) au quartier Hai Al Badr à Kouba. RATP Développement a devancé deux autres sociétés françaises: Veolia Transports et Keolis, et une société espagnole gestionnaire du métro de Madrid, qui avaient répondu à l’appel d’offre restreint d’EMA. « RATP Développement va constituer une société de droit algérien dont l’objet est l’exploitation et la maintenance du métro d’Alger. RATP en gérera la billetterie et la maintenance », a précisé un responsable du bureau d’Alger du cabinet de consultants Gide Loyrette Nouel.
L’équipement de cette première ligne souterraine, voie ferrée, matériel roulant, poste de commande et aménagement intérieur des stations, avait été confié aux sociétés allemande Siemens, française Vinci et espagnole CAF, pour un montant total de 380 millions d’euros. Quatorze trains de six voitures seront mis en circulation avec une capacité totale de 1.216 voyageurs par déplacement, dont 208 places assises. Le trafic prévisionnel est estimé à 110 millions de voyageurs par an.
Le contrat entre les trois sociétés et Métro d’Alger prévoit que cette ligne sera équipée de 20 km de voies, de 14 rames, d’installations à haute tension et de systèmes de signalisation, de 23 escalators, d’un centre de commande central permettant de superviser et de contrôler les déplacements des rames, et de l’équipement intérieur des dix stations. Les trois sociétés apporteront également la touche finale au complexe de maintenance des rames. Enfin, le métro d’Alger sera équipé du tout dernier système automatique « Trainguard CBTC » de sa société, actuellement utilisé sur de nombreuses lignes de métro dans le monde entier. Ce système automatique assure « le guidage optique et l’assistance à la conduite par un traitement numérique des images », expliquent les ingénieurs.
Un protocole algéro-français signé entre l’Algérie et la France en juillet 2004 prévoyait qu’une attention particulière serait apportée aux modalités d’exploitation future, grâce notamment à l’aide de la RATP et de la SNCF. L’EMA avait confirmée qu’un futur appel d’offre de délégation de gestion serait lancé pour trouver un exploitant ayant une expérience internationale de ce type d’infrastructure.
Les deux autres soumissionnaires en lice pour l’acquisition du marché disposent d’une dizaine de jours pour contester le choix de l’entreprise du métro d’Alger. Il faut noter que la RATP a été « pressentie » dès le départ pour décrocher le marché. son partenariat avec l’entreprise de gestion du métro d’Alger depuis l’année 2006 constituait un atout important. En effet, depuis cette date, la RATP-Développement assiste l’entreprise algérienne dans le choix des offres formulées par les industriels pour l’acquisition de systèmes et matériels roulants comme les rails et les rames en apportant son expertise dans un domaine extrêmement sensible. Avec un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’Euros et une présence dans plus d’une centaine de pays, la RATP passe pour être l’un des groupes de transport les plus importants dans le monde.
Plus de 20 ans après le début des travaux, le chantier du métro d’Alger estimé à 400 millions d’Euros a vu les travaux de génie civil de son premier tronçon prioritaire « Haï El Badr-Grande Poste » d’une longueur de 4,1 Km se terminer en juillet 2006 ! La date de septembre 2008 annoncée à plusieurs reprises par le gouvernement pour le début de fonctionnement du métro sera-t-elle respectée ?

Face au risque de mécontentement : Le pouvoir va inonder le marché

Posté par benchicou dans : Algérie aujourd'hui , 43 commentaires

dnar.jpgDevant les premières manifestations de mécontentement populaire le gouvernement va inonder le marché à l’approche du mois de ramadhan

 

Le gouvernement a décidé la mise en place d’un plan pour contrecarrer l’augmentation vertigineuse des prix des denrées alimentaires en prévision au mois de Ramadan ; des instructions ont été données pour inonder le marché national, une semaine avant le début du mois sacré, avec les produits de grande consommation, notamment la viande rouge à travers l’importation de 23 mille tonnes ainsi que 20 mille tonnes de pomme de terre.
Le comité interministériel ad hoc mis en place mercredi dernier par le gouvernement pour contrôler les prix des produits de large consommation, œuvre pour assurer le suivi quotidien des besoins du marché national.
A cet effet, le chef du gouvernement a donné une instruction pour importer 23 mille tonnes de viande rouge de Turquie et d’Amérique Latine durant le mois sacré. La même chose vaut pour la pomme de terre dont 20 mille tonnes seront importées d’Espagne, de Belgique et de France. Une quantité considérable des fruits et légumes sera mise à disponibilité comme mesure de prévention, sans pour autant affranchir les  parties en charge du contrôle des prix de jouer pleinement leur rôle. 

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