Rencontre Bouteflika-Sarkozy ? 2 juin, 2007
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Selon des sources médiatiques, Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy vont se rencontrer en marge du sommet du G8, qui aura lieu du 6 au 8 juin à Heiligendamm, dans le Nord de l’Allemagne. Du côté français, la rencontre a été préparée notamment par le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin. Ce dernier dispose de puissants relais au sein du pouvoir algérien qui ont facilité les démarches.
La nouvelle ministre de la Justice Rachida Dati, d’origine algéro-marocaine et proche de Nicolas Sarkozy, a également contribué activement à la préparation de ce rendez-vous. Côté algérien, c’est en partie pour rencontrer son homologue français que Abdelaziz Bouteflika a, après beaucoup d’hésitation, accepté de se rendre au Sommet du G8, son premier déplacement à l’étranger depuis plusieurs mois. A Heiligendamm, les deux présidents vont évoquer l’avenir des relations bilatérales marquées depuis quelques années par des tensions récurrentes sur les questions de la mémoire et du colonialisme. Nicolas Sarkozy devrait à cette occasion réaffirmer sa volonté d’abandonner définitivement le traité d’amitié entre les deux pays, initié par son prédécesseur à l’Élysée, Jacques Chirac, mais qui n’a jamais abouti à cause des divergences sur la période coloniale entre Paris et Alger. M. Sarkozy proposera de le remplacer par un accord bilatéral sur une période 10 ans – 2007 à 2017 – qui sera construit dans un premier temps autour de trois volets : aide à la formation des élites algériennes et à la création de pôles d’excellence en Algérie ; appui massif aux entreprises françaises qui investissent en Algérie et promotion de la bonne gouvernance via notamment la coopération décentralisée entre des régions françaises et des villes algériennes.
En échange, le nouveau président devrait proposer à son homologue algérien de relancer le dossier de l’énergie. Nicolas Sarkozy sait que son idée d’un rapprochement entre Sonatrach et Gaz de France (GDF), évoquée lors de la campagne présidentielle française, n’a désormais aucune chance d’aboutir : elle a été rejetée par les Algériens et elle ne suscite pas l’adhésion des dirigeants de Gaz de France qui préfèrent une alliance avec un groupe européen de préférence présent sur des métiers complémentaires comme l’environnement. Mais le nouveau chef de l’État français n’a pas abandonné son idée d’origine : proposer à l’Algérie une coopération dans le domaine du nucléaire civil en échange de solides garanties sur l’approvisionnement de la France en gaz naturel dans les prochaines années. Sur ce point, Abdelaziz Bouteflika devrait fournir de solides garanties à son homologue français. A la fin de leur rencontre, les deux hommes pourraient annoncer une prochaine visite de Nicolas Sarkozy à Alger. Ce déplacement, à l’occasion duquel le nouvel accord bilatéral devrait être signé, pourrait intervenir avant la fin de l’année en cours.
Immigration : Sarkozy commence le nettoyage 1 juin, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie-France : entre le passé et Sarkozy , ajouter un commentaireBrice Hortefeux, ministre de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, se fixe comme objectif d’ »éloigner » 25.000 clandestins en 2007 et réaffirme son choix d’une immigration choisie.
Sarkozy ne veut pas de Sonatrach 24 mai, 2007
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Moins de quinze jours après l’élection de Nicolas Sarkozy, l’avenir Gaz de France est de nouveau au coeur de l’actualité en France. Interrogé hier sur une radio française, le nouveau Premier ministre François Fillon s’est montré évasif et peu précis sur la question.
«L’idée de la fusion (avec Suez) est une idée qui est valable, que nous ne rejetons pas, mais nous pensons qu’il y a d’autres options», a-t-il expliqué, précisant que son gouvernement veut prendre son temps dans la gestion de ce dossier sensible dont dépend en partie l’avenir énergétique de la France: «On peut encore se donner quelques semaines jusqu’à la fin du mois de juin, au début du mois de juillet, pour examiner les différentes options possibles et prendre les décisions qui s’imposent».
C’est la première fois qu’un officiel français ne parle pas de l’option d’une alliance entre GDF et Sonatrach. Et pour cause: selon nos informations, le gouvernement français a définitivement abandonné la piste d’un rapprochement avec le groupe pétrolier algérien. Cette décision est intervenue quelques jours après les déclarations d’un haut responsable de Sonatrach dans un quotidien français excluant la possibilité d’un telle alliance «économiquement irréalisable et politiquement incorrecte». Mais ces déclarations ne constituent pas la seule cause de la décision du gouvernement français.
Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, Paris s’attend à des relations très difficiles avec Alger dans les prochains mois. Signe d’un froid qui commence à s’installer entre les deux pays: le nouveau président français a eu des entretiens téléphoniques avec ses homologues de plusieurs pays mais il n’a toujours pas discuté avec Abdelaziz Bouteflika. Les deux présidents se sont contentés d’un échange de lettres au ton certes cordial mais froid. On est loin des échanges chaleureux qui ont caractérisé les relations entre Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika.
(Selon le Quotidien d’Oran)
Bouteflika renonce à exiger pardon de la France 23 mai, 2007
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L’exigence de repentance n’est plus ce qu’elle était. Dans un discours prononcé le 8 mai, peu après l’élection de Nicolas Sarkozy, Abdelaziz Bouteflika a cessé d’inciter la France à un acte de contrition pour les crimes commis durant la période coloniale. (Article à suivre)
Algérie – France : Sarkozy met fin au traité d’amitié.
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Le président français Nicolas Sarkozy ne veut pas du traité d’amitié avec l’Algérie comme le souhaitaient Bouteflika et Chirac. Il s’est plutôt prononcé pour l’approfondissement des relations entre l’Algérie et la France, dans un message de remerciement au président de la République Abdelaziz Bouteflika. ( Article à suivre)