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Belkhadem réplique à Zohra Drif 4 juillet, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 15 commentaires

 

C’est très sèchement que Abdelaziz Belkhadem a choisi de riposter aux vives critiques qu’il avait essuyées la veille de la part de la sénatrice Zohra Drif et de certains sénateurs du tiers présidentiel. M. Abdelaziz Belkhadem a utilisé des mots forts dans sa réponse, hier. Ce sont de véritables mises au point qui ont été adressées au tiers présidentiel même si le chef du gouvernement affirme ne pas viser spécialement ce groupe. Mais tout le monde l’aura compris, M. Abdelaziz Belkhadem a été profondément destabilsé par les remarques des sénateurs désignés par le président de la république. Alors ses répliques sont dures : Ses «opposants» font, selon lui, partie d’une «catégorie de gens qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels» et qui n’agissent dans une logique «clanique». Tentant de faire preuve de stoïcisme, le chef du gouvernement a affirmé que ces reproches ne le touchaient aucunement. «L’application du programme du président de la République est l’affaire de tous, cela ne dépend pas uniquement des membres du gouvernement », a insisté Belkhadem en insinuant qu’il n’est pas seul responsable des échecs. Belkhadem sous-entendait que la réaction des sénateurs du tiers présidentiel entrerait dans une logique de déstabilisation du chef de l’exécutif. «Belkhadem sait qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de certains cercles du pouvoir. On a eu l’occasion de le constater lors des élections législatives avec la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr. Le fait qu’il soit malmené au sein même du Conseil de la nation par des sénateurs nommés par le président de la République peut être considéré comme un sérieux revers. Et ce d’autant plus que ces sénateurs sont des personnalités très influentes et très proches de Abdelaziz Bouteflika», a indiqué au Soir, hier, un élu qui a requis l’anonymat.

L.M.

Aziz Farès : »S’il ne suffisait que d’un changement de gouvernement… » 3 juillet, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , ajouter un commentaire

 

AH !

S’il ne suffisait que d’un changement de gouvernement pour que les choses soient différentes, il y a longtemps que l’Algérie aurait bougé .

Malheureusement, c’est plus compliqué que cela. Pour nous entretenir du sujet qui nous concerne ici- les médias audiovisuels privés toujours non autorisés en Algérie- il faut savoir qu’à part la timide ouverture en 89/90 initiée par Mouloud Hamrouche, peu d’ hommes et de femmes ont été capables de comprendre la nécessité absolue, vitale, de laisser s’exprimer librement, non pas la presse uniquement, mais la Société.

Des carcans ont été forgés pour que la pensée soit contrôlée, orientée, manipulée. Et la presse écrite a du payer, souvent, le prix du sang .

Qu’est ce qui fait donc si peur pour qu’en 2007 de hauts ( !) responsables( ?) tiennent encore de tels discours ?

La crainte d’investigations qui mettraient à jour la gabegie que chacun connaît et la dénonciation de manigances ?

Peut être ! peut être pas ! Pour ma part j’opterai davantage, de la part de ces leaders, pour une ignorance des choses de la vie, du non respect des autres, de leurs compatriotes, d’un piètre sentiment pour leur pays et surtout d’un manque d’estime pour eux mêmes.

Je parlais plus haut de Mouloud Hamrouche, et je lui disais ainsi qu’à son entourage, qu’il aurait fallu aller encore plus loin, plus vite, dans l’ouverture des médias lourds, avant toute « réforme » car le Monde était déjà entré dans l’ère de la communication et qu’il fallait impérativement s’appuyer sur des médias forts et libres avant même toute initiative sociale, économique ou autre.

La réponse de ces dignitaires, nous étions en 1990, fut : il y a d’autres priorités ! En 2007, le discours est encore plus têtu et dénote le manque de ces perspectives qui font d’un homme, Un Homme d’Etat.

Aziz FARES

02/07/2007

Chentouf Moulay : Ce ne sont pas nos chefs d’entreprise qui se trompent…

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , ajouter un commentaire

Ce ne sont pas nos chefs d’entreprise publiques ou privés, qui se trompent de démarche, mais nos gouvernants, notre système, notre pouvoir. Tant que nous n’avons pas un état démocratique, un état de droit, un pouvoir avec son contre pouvoir, en un mot une réelle
assemblée nationale, élue sans truquage, et représentative du peuple algérien, aucune politique de redressement économique ne pourra se faire et ce n’est pas la faute à nos cadres, non seulement ils sont nombreux, mais compétents et efficaces, malgré les salaires dérisoires qu’ils perçoivent. Je vous signale, que le fameux aticle 120 sévit toujours, les cadres qui sont marginalisés, ne le sont pas par incompétence, mais parce que un moment donné ils ne servent plus les intérêts du système. Arrêtons de diaboliser les cadres de ce pays et réfléchissons tous ensemble à une alternative qui sortira le pays de cette régression.
M.Chentouf.

Si Mohamed Baghdadi : « Si on veut que ça change… »

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 1 commentaire

 

Boussaid Hyba, Sofiane, Mourad Hamzaoui, Ferhat Djamel viennent de faire prendre de la hauteur au débat et de l’ancrer aux vrais problèmes de notre pays.

Quelques remarques :

L’invective et l’insulte n’ont jamais constitué des arguments. ils ne sont que la traduction de comportements de fuite et de frustrations. Ils servent le pouvoir en desservant le débat démocratique; car leur réalité profonde est de travailler à la division des forces et non leur rassemblement, ce que veut faire Brerhi et l’équipe du CCDR.

Boutaleb parle, comme nous tous du système, et de sa force ou de son omnipotence. Une observation de lieu commun qui a fini par formater tous les esprits et décourager toutes les volontés de résistance. Car le système n’est fort que toutes nos faiblesses, de nos peurs inavouées, de nos reculades, de tous “nos à quoi bon” qui font que nous sommes toujours dans les tranchées au lieu d’être sur les crêtes. Celles des luttes que mènent les journalistes comme Mohamed Benchicou qui nous offre, aujourd’hui, l’espace pour nous parler, pour débattre, dans les respect les uns des autres, des problèmes de notre pays. Car nous avons le droit, tout comme, ou plus que les serviteurs du sytème, de proposer des alternatives afin que les choses changent en mieux dans notre pays. C’est non seulement un droit que de participer à l’avénement du changement mais surtout un devoir, lorsque les volontés abdiquent.
A quel prix le changement? parce que c’est toujours de changement qu’il s’agit…et avec qui le changement?

Evaluons aussi objectivement que possible les conditions du changement. Débattons du changement démocratique et de l’émergence de l’esprit et de la volonté citoyens; car l’alternative est démocratique et citoyenne, tout à la fois. C’est le réveil de l’esprit citoyen, fondé sur la réesponsabilité et l’engagement de chacune et de chacun d’entre nous, qui va nourrir, comme nous le faisons actuellement sur ce blog, le vrai débat démocratique.

Des Collectifs se créent ici et là : Vigilance Citoyenne, Initiatives démocratiques de proximité, Forum Social Algérie qui abordent les problèmes soulevés par Sofiane et Mourad. Comme le dit Ferhat Djamel que chacune et chacun s’engagent à créer un Collectif d’initiatives démocratiques ou de vigilance citoyenne, pour échanger, sur les lieux de travail ou de vie, au sujet des problèmes qui se posent à une collectivité.
Pour évaluer le travail des élus et des administrateurs parce qu’ils sont censés “être au service exclusif du Peuple.” article 11 de la Cosntitution de la RADP.
Savoir que l’on n’a de compte à rendre à personne c’est ce qui encourage la médiocrité, l’incompétence et la mal gouvernance.

La place du savoir dans l’exercice du pouvoir, et la hogra du savoir – et de ceux qui le détiennent – par le sytème, est une revendication forte et légitime de Sofiane. Brerehi a été le premier a vouloir lier le savoir au développement économique, social et culturel, en impulsant à l’Université de Constantine la dynamique de la recherche développement. Qu’en est-il resté?
Une interrogation de taille dont il nous faudra débattre sereinement pour tracer les voies du renouveau de l’Université algérienne.

Que le débat pour que les choses changent se poursuive sur ce blog, mais qu’il s’organise dans la vie et au coeur de la société. C’est ainsi que les choses vont peu à peu bouger, et un jour changer!

Ahmed LBC :  » On a beau cibler le système… »

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 14 commentaires

  1- Si l’on pose la question du pouvoir comme un préalable absolu au déblocage de la situation,on ne sortira pas de l’immobilisme. Je dirais même que les échanges sur ce blog n’auraient plus aucun fondement.
Nous avons un rôle à jouer nonobstant la nature du régime politique. Je l’ai déjà dit, chacun de nous doit s’efforcer de faire convenablement le travail pour lequel il est payé.
Mais cela n’est pas suffisant. Il faut donc aussi dénoncer, par tous moyens disponibles, les dérives, la hogra, le trafic d’influence, le laisser-aller…partout où ils existent.
Les masses populaires, il faut le dire, sont plutôt inertes par rapport à bien des situations qui les concernent pourtant directement ou indirectement( absentéisme, tchipa, nuisances sonores, tapage nocturne, incivilités, autodéresponsabilisation ou démission…).
Alors, on a beau cibler le système, cela ne devrait en aucun cas nous exempter de fustiger certains de nos comportements inexcusables !

2- Sur la commission d’évaluation des compétences: l’idée, je l’ai avancée pour répliquer à tous ceux qui précisément sous-estiment la technicité algérienne, qui ne lui font pas confiance. Sur ce terrain aussi, il faut faire une approche critique et argumentée.
Exemple: KPMG a audité les systèmes informatiques des banques publiques en 2005; ces systèmes avaient été mis en place sur une durée de prés de 4 ans par Delta (un bureau français); KPMG a relevé de trés nombreuses déficiences dans le progiciel Delta…
Qu’est-ce à dire au juste ? Qui est responsable de ce gâchis pour lequel évidemment l’Algérie a déboursé des devises sonnantes et trébuchantes ?
En l’espèce, l’appel à un bureau algérien, à des experts nationaux(informaticiens, banquiers…) aurait été préférable. Je dirais même que la structure informatique de chacune des banques concernées aurait largement accompli la mission de modernisation si on lui avait fait confiance.

3- Dans certains domaines d’activité(activités internationales commerciales, financières, bancaires, entre autres), je vous assure que certains de nos cadres n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers; dans certains cas, ils leur sont même techniquement supérieurs.

4- Sur le propos selon lequel nos dirigeants sont au courant de tout et savent tout, y compris ce qu’il convient de faire pour mieux gérer l’économie, je me permets d’apporter la contradiction en renvoyant seulement aux scandales qui ont frappé la scène financière ces 5 dernières années, scandales qui ont révélé, en réalité, la totale déconnection des superstructures politiques et de bien des élites par rapport à la sphère réelle de l’économie.
Croyez bien que c’est parce qu’ils ignoraient beaucoup d’aspects techniques que les responsables n’ont pu agir préventivement.

5- Sur les cabinets étrangers qui s’installent en Algérie( KPMG, Deloitte, Baker&Mac Kenzie…), je dis surtout qu’il faut être vigilant en la matière et contrôler les contreparties attendues. Il y a là une haute exigence à laquelle il faut satisfaire car les prestations dont il s’agit sont immatérielles.

Je pourrais revenir sur ces points le cas échéant, en particulier sur le plan technique qui reste, à mon avis, le talon d’Achille de notre gouvernance économique.

Ahmed LBC

Sofiane : Le testament de Chirac concernant Bouteflika

Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 4 commentaires

 Je ne suis pas sûr que Bouteflika et les décideurs qui sont derrière lui soient en train d’échouer. En réalité, Bouteflika n’a jamais caché sa fascination pour la France. Depuis son fameux telex envoyé à Giscard lors du retour de Boumédienne de Moscou à Alger via Paris jusqu’aux innombrables visites qu’il a effectué en France, il a toujours fait preuve d’une terrible soif de ‘francisation’. Les français qui nous connaissent bien en ont profité pour augmentant de 700% leurs ventes en Algérie en l’espace de 6 ans.
Je vous invite à lire ou à relire les 5 (seulement !) lignes consacrées à notre cher Président par Jacques Chirac. Il y décrit un ‘homme timide’ et ‘complexe’. En langage diplomatique cela frise l’insolence. Mais ça l’évite car les mots sont ciselés. On n’attend pas d’un Président de la République d’être timide. Il doit s’affirmer devant ses pairs car il défend tout un peuple. Bouteflika hausse la voix sur la France quand il est à Alger pas devant Chirac, voilà le message de Chirac. Un homme ‘complexe’ cela veut dire que sa pensée n’est pas structurée. Il n’y a pas de cohérence dans ce qu’il dit. Comment peut-on être Président et avoir ces tares intellectuelles.
Voilà pour le testament de Chirac concernant notre Président.
La fascination de Bouteflika pour la France n’a d’égale que son ego. Si Chirac en a profité côté business, avec Sarkozy, qui comme chacun sait à travers son parcours politique est un homme cynique et cruel, audacieux, téméraire et sans aucun état d’âme, le pire attend l’Algérie. D’une parce qu’il n’a jamais caché qu’il voulait faire de l’émigration sélective et renvoyer les milliers de désoeuvrés chez eux! Mais là, il ne s’agira pas de récupérer quelques dizaines de boursiers mais de mettre en place un mécanisme industriel de siphonage de l’élite du pays grâce à l’Université Franco-algérienne qu’il veut proposer aux algériens, sous prétexte d’améliorer notre niveau de management. Il faut regarder quelle est la proportion de libanais, issus de l’université franco-libanaise, qui reste au Liban. Quasiment nulle. Résultat: leur pays est devenu n’importe quoi depuis maintenant 30ans!
Parallèlement à cette stratégie de siphonage de l’élite du pays, il veut essayer de récupérer l’actif principal de l’Algérie: le pétrole et le gaz. L’association avec Sonatrach n’a d’autre but que d’encapsuler la Sonatrach.
Cette idée comme chacun sait est apparue en pleine campagne électorale présidentielle française, cela n’est pas un hasard! La presse française a souvent évoqué les liens ‘étroits’ entre le PDG de Gaz de France et Chakib Khellil. Dans ce sens, le protocole d’accord signé avec les américains n’est qu’un leurre pour mieux ‘faire accepter’ par les décideurs algériens le projet avec la france. D’ailleurs le patron de Gaz de France vient d’informer que l’accord définitif entre gaz de France et Suez sera connu dans … 15jours, c’est à dire après la viste de Sarkozy en Algérie.
Laissera-t-on Khellil et temmar et Bouteflika détruire les fondations économiques de l’Algérie et redevenir un quasi-protectorat français?
Beaucoup de nos compatriotes croient notre Président ‘rusé’ et ‘malin’. Il l’est certes mais seulement avec le sérail politique algérien, car il est issu de ce système et connaît parfaitement ses règles du jeu. Au-delà, c’est une autre histoire !
Ainsi les Français vont réaliser de manière ’soft’ ce que les américains veulent – entre autres – obtenir par la guerre en irak. C’est la doctrine du Soft Power chère à Zbignew Brezinski et qu’ont choisit de suivre les Français.
Ira-t-on dans leur sens? J’ai bien peur que oui. Je doute en effet que Bouteflika qui a besoin de paillettes pour exister politiquement résiste à la tentation que lui offre le fameux projet méditerranéen de Sarkozy et qui n’est rien d’autre que la constitution d’un Commonwealth français sur lequel la France va prendre le leadership. La France sait plus que jamais que son avenir de puissance influente n’est plus en Europe. Sur le plan économique, l’Allemagne ayant réussi sa réunification est loin devant et sur le plan politique les anglais ont pris un leadership incontesté, soutenue en cela par les pays de l’Est.
Par conséquent son salut consiste à inventer un nouvel espace économique et politique où elle pourrait prendre le leadership et dans lequel ni l’Allemagne, ni le Royaume Uni ne pourraient lui faire concurrence. Elle a donc regardé à son… Sud.
Mais ce projet méditerranéen ne peut réussir sans l’Algérie. Sur le plan géostratégique, la France de Sarkozy se moque bien de l’Espagne, de l’Italie etc. Son objectif essentiel c’est de reconstituer son ancien protectorat du Maghreb. Par conséquent les divisions algéro-marocaines sont une opportunité. Oui à un Maghreb uni, mais derrière elle et pour elle ! Voila la nouvelle doctrine française ! C’est dans ce sens qu’il faut interpréter les nominations de Rachida Dati et Fadela Merabet (vous remarquerez que sur 3 personnes originaires d’Afrique, il n’ y a aucun homme : ce n’est pas un hasard !). L’objectif ici est émotionnel. Il s’agit de faire croire en les bonnes dispositions de Sarkozy pour les maghrébins. Si c »tait vraiment le cas, pourquoi n’a-t-il pas utilisé son audace politique pour convaincre les français qu’il fallait que les émigrés votent dans le cadre des municipales. Pour quoi n’a-t-il pas ordonné à l’appareil de l’UMP de faire élire Rachida Dati comme député ? Non ce serait des décisions qui engageraient tout l’avenir de la France. Par contre, des ministres sont révocables à tout instant !En tout cas, si cela se concrétisait cela signifie que Bouteflika est bien le personnage décrit dans le livre de Benchicou. Et les gens qui le soutiennent porteront une lourde responsabilité devant l’Histoire, à défaut devant les hommes !
Mais attendons, comme le dit si bien Mr Bererhi dans son interview … attendons de voir s’ il y a changement de la Constitution pour lui ouvrir la route d’un 3è mandat!
Si oui, c’est à dire que si Bouteflika triomphe des algériens et de la biologie (dixit Mr Bererhi!) alors là cela veut dire que notre pays est plus gangrené que nous le pensons. Mais à Dieu ne plaise …

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