L’Algérie durcit sa position 10 juin, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , ajouter un commentaire« Le problème du Sahara Occidental représente un facteur de blocage du processus de l’édification du Maghreb qui conditionne l’avenir de toute notre région», a indiqué cette semaine le président de
la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors d’un toast prononcé à l’occasion du déjeuner officiel offert en l’honneur du président du Nicaragua, M. Daniel Ortega, en visite depuis avant-hier à Alger sur invitation de son homologue algérien. Pour le chef de l’Etat, «il devient de plus en plus certain que cet ensemble ne saurait être réalisé au détriment du peuple sahraoui et de ses droits légitimes et inaliénables».
S’adressant à son homologue nicaraguayen, Bouteflika a estimé que les positions de l’Algérie et du Nicaragua «se rejoignent complètement en ce qui concerne la promotion des objectifs et des principes des Nations unies ainsi que pour la protection des droits de l’homme dans leur indivisibilité et leur universalité». Et d’ajouter: «C’est ce qui explique notre action en faveur d’une autodétermination authentique du peuple du Sahara Occidental, dans la stricte conformité à la légalité internationale.»
La résolution 1754 adoptée le 30 avril dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui préconise des négociations «sans conditions préalables» entre le Maroc et le Polisario, «permettra peut-être de sortir de l’immobilisme actuel», a estimé le président Bouteflika.
«Nous espérons que de ces négociations sortira une décision juste et courageuse qui aura sûrement un effet favorable sur l’évolution de la situation dans cette région et à une solution satisfaisante respectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il dit. Le président Bouteflika n’a pas manqué de saluer, à cette occasion, la décision prise par le président Ortega, le lendemain de son investiture, de rétablir les relations diplomatiques entre
la République du Nicaragua et
la République arabe sahraouie démocratique. «C’esl affirmé.
Synthèse de l’article – Equipe Algerie-Monde.com
D’après le Quotidien Oran, M. Mehdi. Le 6 juin 2007
Saïd Sadi : Le pouvoir peut se conquérir par le pouvoir local” 9 juin, 2007
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Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a estimé, jeudi, que les prochaines élections locales sont d’“une importance stratégique” pour le parti. |
Un exemple d’article de désinformation 8 juin, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 3 commentairesL’Algérie qui sera représentée au sommet du G8 en Allemagne par le président Abdelaziz Bouteflika, représentera l’Union Africaine.
vendredi 1er juin 2007.
L’Algérie a acquis ce haut niveau de confiance auprès des pays africains autant que des instances internationales. D’abord, elle a œuvré activement au service du développement de l’Afrique, ensuite elle a procédé sur le plan intérieur à des réformes qui permettront à son économie de se mettre au niveau des exigences d’adaptation à la mondialisation et à l’économie de marché ; enfin, elle est porteuse de revendications d’un co-développement qui va donc plus loin que de simples échanges commerciaux.
Concernant les objectifs que doit rechercher l’Afrique, que doit également rechercher l’Asie, à travers la coopération avec les pays développés, l’Algérie défend l’idée, par le biais d’une diplomatie active, de mettre le co-développement au centre des enjeux, et de travailler à réunir les conditions pour que les échéances commerciales s’inscrivent dans la mission de lutter contre la pauvreté, mission qui devait normalement être prise en charge dans le cadre de l’OMC lors de la réunion de Doha. On sait que l’Algérie travaille avec les pays qui partagent sa vision à construire un monde multipolaire, et cette multipolarité ne concerne pas que les questions de politique et de sécurité, mais repose fondamentalement sur une coopération économique renforcée.
D’après Le Maghreb
Bouteflika au sommet du G8 : un peu de mensonges,beaucoup de désinformation
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Photo: les 8 chefs du G8
Le Président de
la République participe-t-il vraiment au sommet du G 8 à Heiligendamm (Allemagne) comme veulent nous le faire croire les médias officiels et affiliés ? On lit, en effet, dans le communiqué de
la Présidence de
la République ceci : » M. Abdelaziz Bouteflika s’est rendu aujourd’hui à Heiligendamm pour prendre part à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G8 et des cinq pays initiateurs du Nepad auxquels se joindra le président en exercice de l’Union africaine (UA). Le Chef de l’Etat a reçu une invitation officielle à cette rencontre au sommet de la part de la présidente du G8 pour l’année en cours, la chancelière fédérale de
la République fédérale d’Allemagne, Mme Angela Merkel »
Cela suffit aux organes de propagande pour se lancer dans une campagne de désinformation sur cette fausse participation. Ainsi lit-on dans le Maghreb, quotidien proche du pouvoir, ce titre falsifié : » L’Algérie représentera l’Union Africaine au sommet du G8 en Allemagne ». Cela suppose que l’Algérie prend part aux travaux. Une façon de tromper les Algériens par la désinformation. Rien de plus faux.
Ce qu’il faut savoir :
Primo : Le G8 réunit les 8 pays les plus puissants de la planète et qui sont : les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne,
la France, l’Italie, le Canada et la Russie. Ce sont eux qui se réunissent et qui prennent les décisions. Notre pays, évidemment, n’y figure pas.
Deuxio : A côté des 8 puissances, figurent des invités qui ne participent pas aux réunions du G8 mais à des « rencontres informelles » en marge du sommet. Ce sont d’abord les 5 pays dits » puissances émergentes » qui se sont imposés comme interlocuteurs et avec lesquels le G8 souhaite travailler plus étroitement. Ces 5 » puissances émergentes » sont : la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud. Ces 5 pays prennent part aujourd’hui vendredi 8 juin à un dialogue élargi qui aura lieu entre, d’une part, les 8 dirigeants du G8 et les présidents de Chine (Hu Jintao), du Brésil (Luiz Inácio Lula da Silva), du Mexique (Felipe Calderón Hinojosa) et d’Afrique du Sud (Thabo Mvuyelwa Mbeki), ainsi que le Premier ministre d’Inde (Manmohan Singh).
Tertio : En marge de tout cela, l‘Allemagne a également invité les présidents d’Egypte (Hosni Moubarak), d’Algérie (Abdelaziz Bouteflika) du Nigeria (Umaru Yar’Adua), du Sénégal (Abdoulaye Wade) et du Ghana (John A. Kufuor, qui est également président de l’Union africaine) pour un dialogue en vue du développement de l’Afrique. A la différence du dialogue élargi qui aura lieu entre les 8 dirigeants du G8 et les présidents des » puissances émergentes », et qui traitera de la coopération et des échanges entre deux groupes de pays développés, la rencontre avec les dirigeants africains ne portera que sur » l’aide » à l’Afrique.
Conclusions : » L’Algérie ne prend pas part aux travaux du G8 mais à des rencontres informelles, de seconde importance, sur l’aide à l’Afrique.
L’Algérie ne représente pas l’Union Africaine au sommet du G8 mais fait partie d’un groupe de 5 pays africains invités à Heiligendamm.
Et ce n’est pas par la désinformation qu’on développera le pays pour en faire un » pays émergent » comme l’Afrique du Sud et donc interlocuteur des grandes puissances…
Le RCD se prépare à une nouvelle stratégie 7 juin, 2007
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| Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se prépare à une nouvelle stratégie. Le parti réunit jeudi et vendredi, à la Mutualité des matériaux de construction de Zeralda, son conseil national en session ordinaire. Cette escale organique sera consacrée à la fois à l’évaluation de la participation du parti aux élections législatives du 17 mai dernier et à l’élaboration d’une stratégie pour les toutes prochaines échéances électorales. |
Nouveau gouvernement : les partis réagissent
Posté par benchicou dans : Algérie : actualité politique , 2 commentairesLe nouveau gouvernement n’a satisfait personne : si les partis de l’Alliance présidentielle sont globalement satisfaits de la reconduction du gouvernement Belkhadem, le MSP estime cependant qu’il méritait d’avoir de nouveaux départements ministériels après avoir augmenté son quota de députés. Quant aux autres formations politiques dénoncent le maintien de cette équipe gouvernementale qui a échoué sur tous les plans.