Tounsi dément Zerhouni : « Rien n’est encore réglé » 14 juillet, 2007
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Tounsi confirme l’existence d’un nouveau plan sécuritaire pour la lutte anti terroriste
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Renfort de 15700 policiers avant la fin de l’année
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« Il ne reste pas beaucoup de temps pour qu’on puisse contrôler les choses sécuritaires »
Au lendemain de l’attentat terroriste contre une caserne de l’armée à Lakhdaria, le Colonel Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté Nationale, DGSN, a lancé un appel à la vigilance aux citoyens . « Je ne veux pas ajouter à l’inquiétude des citoyens mais ils doivent savoir que tout n’est pas encore réglé » qui s’exprimait ce week-end à Tipaza. M. Tounsi a confirmé l’existence d’un nouveau plan sécuritaire dans le pays, qui tient compte des nouvelles données et de la recrudescence du terrorisme. Que prévoit ce plan qu’on dit musclé et comparable aux mise en état d’alerte maximum ? Le patron de la police reste discret : « Ce nouveau plan existe mais nous ne le révélerons pas l’ennemi », s’est-il contenté de préciser. Le Directeur de la DGSN a aussi indiqué qu’il attendait une promotion de 15700 policiers à la fin de l’année en cours. « Il ne reste pas beaucoup de temps pour qu’on puisse contrôler les choses sécuritaires », a-t-il laissé tomber. Que signifie cette déclaration nouvelle et pleine de sous-entendu ? Une précipitation des actions sécuritaires ? La perspective d’un événement politique ?
En tout cas, ces propos tranchent avec les déclarations rassurantes du pouvoir, dont celles du ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni. Ce dernier a dit « ne pas s’étonner de ce genre de manifestation » au lendemain de l’attentat de Lakhdaria. « Nous contôlons la situation… »
Entre le pouvoir de Bouteflika pressé de mettre en avant les effets de la « réconciliation nationale » quitte à mentir, et les hommes du terrain, qui contrôle la décision politique ?
L.M.
Zerhouni ne sait quoi dire 12 juillet, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 9 commentaires« Il ne faut pas s’étonner de ce genre de manifestation », a déclaré le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, en réaction à l’attentat suicide qui a ciblé, hier matin, un campement de l’ANP à Lakhdaria. Un attentat qui s’est soldé par la mort de 10 militaires et la blessure de 35 autres. Intervenant en marge des travaux de l’APN, M. Zerhouni déplore cette nouvelle agression terroriste tout en affirmant que ce genre d’action est toujours prévisible. « L’attentat de ce matin (hier, ndlr), nous le regrettons et nous regrettons surtout les pertes qu’il a causées. Ce genre de réaction des rares groupes terroristes encore en activité était à prévoir », précise-t-il. A signaler que la branche d’Al Qaïda au Mahgreb (ex-GSPC) a revendiqué le même jour la responsabilité de l’attentat suicide dans lequel 10 militaires ont été tués en Algérie et 35 autres blessés, a rapporté la chaîne satellitaire Al Jazeera.
« Hattab a reçu de la Présidence une Mercedes et un logement »
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 21 commentaires« Hassan Hattab est entré à la présidence de la République et a discuté avec des responsables, qui lui ont donné une voiture et un logement pour effectuer, en contre partie, des contacts avec des éléments armés en vue de les convaincre d’abandonner les armes », c’étaient là les aveux de Lokmane Guellab, un des principaux adjoints de l’ancien émir du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, GSPC, avant d’être condamné à dix ans de prison.
Lorsque la juge du tribunal criminel d’Alger a invité l’accusé Lokmane Guellab a répondre à l’accusation « d’appartenance à un groupe terroriste armé responsable de destruction et propageant la terreur dans la population », il a répondu en indiquant « moi madame la juge je suis un homme armée qui s’est rendu aux autorités lorsqu’il a été convaincu par le projet de la réconciliation nationale, j’étais avec Hattab en 2005 quand il a débuté les contacts avec les autorités pour convaincre les terroristes de jeter les armes ». Il a souligné que l’ancien émir du GSPC appelé « Abu Hamza » se rendait souvent à la présidence de la République et qu’il a effectué des contacts qui luis ont permis d’obtenir une Mercedes noire et un logement à Boukhalfa à Tizi Ouzou.
Le parquet a rejeté la requête de la défense de permettre à l’accusé de bénéficier des dispositions de la réconciliation et a requis la peine de mort.
Point de vue : la logique d’Al Qaîda
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L’attentat de Lakhdaria présente tous les aspects d’une opération de marketing à l’occasion de la présence, à Alger, d’un fort contingent de journalistes étrangers. Al Qaîda au Maghreb islamique a frappé à Lakhdaria. Un kamikaze s’est fait exploser à proximité d’une caserne de l’ANP. Bilan provisoire: huit morts et vingt trois blessés, dont de nombreux civils. Le timing de l’attaque terroriste ne laisse l’ombre d’aucun doute. Droits de reproduction et de diffusion réservés (c) L’Expression |
Al-Qaida attaque une caserne à Lakhdaria : 10 morts, 35 blessés
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 2 commentaires
C’est reparti pour les attaques-suicides ! Un kamikaze s’est fait sauter hier dans un camion piégé à l’intérieur d’un cantonnement de l’armée, situé à 1 km à l’est de la ville de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, à 90 km d’Alger. On déplore 10 morts et 35 blessés parmi les militaires. La branche d’Alqaeda Maghreb a revendiqué l’attentat. Les terroristes ont, semble-t-il, étudié minutieusement leur coup puisque, rapportent nos sources, c’est un camion frigorifique, selon certains, de type Saviem plateau selon d’autres), appartenant à un commerçant de la région qui alimentait le camp en denrées alimentaires, qui a été utilisé pour perpétrer l’attaque. En effet, il semblerait que les terroristes ont intercepté tôt dans la matinée le camion en question et l’ont bourré d’explosifs. D’autres sources parlent par contre d’un camion autre que celui qui approvisionne habituellement le cantonnement, mais presque similaire, qui aurait été utilisé pour tromper la vigilance des militaires qui avaient l’habitude de voir un camion identique pénétrer à l’intérieur de leur base. Vers 7h45 du matin, le camion piégé, conduit par un kamikaze, se dirige vers le cantonnement de l’armée, installé, faut-il le souligner, depuis 1994 pour sécuriser la région connue pour être le fief de l’ex-GSPC durant la décennie noire qu’a vécue notre pays. Arrivé devant le poste de police et au moment où les militaires s’apprêtaient à vérifier le camion, le terroriste a déclenché la charge explosive qui a été entendue à des kilomètres à la ronde. Immédiatement après, l’alerte a été donnée et les premières victimes parmi les militaires sont évacuées sur l’hôpital de Lakhdaria, situé à quelques minutes seulement du lieu de l’attentat. Il était hier impossible d’accéder aux alentours du lieu-dit «Copawi» où est implanté le cantonnement de l’armée. Aucun journaliste ni photographe n’a été autorisé à approcher l’endroit. Des barrages de l’armée et de la gendarmerie ont été installés, interdisant à quiconque d’accéder au lieu de l’attentat. Le périmètre de sécurité a été maintenu durant toute la journée. La France était hier le premier pays à condamner l’attentat par la voix de son ministre français des Affaires étrangères, M. Bernard Kouchner, qui a aussi tenu à adresser ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes. « La France demeure, plus que jamais, aux côtés des autorités algériennes dans la lutte qu’elles mènent contre le terrorisme », lit-on dans un communiqué transmis à notre rédaction par la représentation diplomatique française en Algérie. Le procédé utilisé dans cet attentat rappelle ceux perpétrés le 11 avril contre le Palais du gouvernement et un commissariat de Bab Ezzouar, dans la banlieue Est, qui avaient fait 30 morts et plus de 200 blessés. Des camions piégés avaient été utilisés lors de ces attentats, notamment contre la Palais du gouvernement, où un kamikaze était au volant du camion bourré d’explosifs. |
Un gendarme tué à Tizi-Ouzou, une bombe désamorcée à Relizane
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , ajouter un commentaireUn gendarme tué et un autre blessé à Tizi-Ouzou
Une patrouille de la gendarmerie nationale, impliquée dans le dispositif Delphine, a été la cible d’un attentat à la bombe, hier aux environs de 15h30, sur la RN 24 reliant Azzeffoune à Tixirt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, apprend-on de sources sécuritaires. La bombe qui a explosé au passage du véhicule a fait un mort et un blessé parmi les gendarmes, alors que le véhicule de la patrouille a subi d’importants dommages. Mardi, deux bombes avaient explosé au passage d’une patrouille de la gendarmerie sur la RN 12 en allant sur Tadmaït, sans toutefois faire de victime.
Les deux bombes étaient enfouies sous terre et avaient été actionnées à distance.
Une bombe désamorcée à Relizane
Relizane s’est réveillée hier matin avec la nouvelle de la présence d’une bombe artisanale à l’entrée du centre financier du boulevard Larbi Tébessi, en plein coeur de la ville. L’objet suspect, sur lequel était fixé un chronomètre, aura plongé les passants et les travailleurs des services des domaines, des impôts, du cadastre et du contrôle financier dans la terreur.
Mais il n’a pas inquiété outre mesure les artificiers de la police qui ont relevé le caractère «très amateur» du mécanisme, désamorcé devant une foule gigantesque regroupée assez loin des lieux. Une enquête a été ouverte contre X pour atteinte à l’ordre public et à la sécurité des citoyens.