Le Wali de Tizi Ouzou échappe à une tentative d’assassinat 7 juillet, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 2 commentairesL’opération a ciblé son cortège et a blessé un policier
![]() C’était à l’entrée du chef-lieu de la commune d’Aït Yahia que la bombe actionnée à distance a explosé aux environs de 9h30, tout juste au moment du passage du cortège officiel en cet endroit. |
printPage();
Terrorisme : Bruguière inquiet, Zerhouni tourne en rond 28 juin, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 2 commentaires La menace terroriste est à un niveau « très élevé » en Europe, particulièrement en France, et dans le Maghreb, et notamment en Algérie a indiqué jeudi à Madrid le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière.
« La menace terroriste est à un niveau très élevé actuellement en Europe, surtout en France, et dans le Maghreb », a souligné le magistrat français lors d’une conférence de presse.
« Cela tient notamment à la problématique irakienne, qui a alimenté des réseaux implantés en France », a-t-il déclaré, citant également parmi les pays menacés l’Espagne et l’Italie.
« L’élément nouveau », a ajouté le magistrat français est le renforcement de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, qui s’est rallié en septembre 2006 à Al-Qaïda et s’est rebaptisé depuis Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
« C’est la première fois dans l’histoire qu’Al-Qaïda a une branche régionale spécifique », a souligné le juge Bruguière, 56 ans, responsable du pôle d’instruction antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris.
Et sous cette nouvelle appellation fédératrice, ce groupe salafiste radical « a la capacité de recruter partout dans le Maghreb, y compris en Tunisie et en Libye », a-t-il estimé.
Selon le juge français, l’ex-GSPC représente une « double menace ». « Il veut faire imploser le Maghreb, notamment l’Algérie, où il a déjà commis des attentats, mais aussi le Maroc où il y aura bientôt des élections, et la Tunisie, et veut aussi exporter la violence en Europe ».
Le magistrat a également souligné l’ »incontestable et non-négligeable risque » représenté par les islamistes radicaux recrutés en Europe et au Maghreb pour combattre en Irak.
« On est confronté à une nouvelle génération. Ce sont les islamistes européens et maghrébins récupérés par le GSPC qui sont envoyés en Irak pour combattre mais aussi pour s’entraîner et être formés à commettre des attentats en Europe », a-t-il déclaré.
« C’est ce qu’on appelle les filières irakiennes, comme il y a eu avant les filières afghanes, tchétchènes ou bosniaques », a rappelé le magistrat, qui s’est fait remettre à Madrid le Prix Dialogo 2007 de l’amitié franco-espagnole, avec Carlos Divar, président de l’Audience nationale, le tribunal espagnol chargé notamment des affaires de terrorisme.
Al-Qaïda a récemment accru son activité au Maghreb. Le groupe a revendiqué deux attentats à la voiture piégée commis le 11 avril à Alger, qui a fait 30 morts et plus de 200 blessés.
Au Maroc, six kamikazes avaient activé leur ceinture d’explosifs à Casablanca le 11 mars et les 10 et 14 avril, un septième avait été abattu par la police avant de pouvoir faire de même.
Zerhouni cafouille
Pendant que Bruguière s’inquiète, le cercle Bouteflika cafouille. Zerhouni, « M. Sécurité », souffle le chaud et le froid, tourne en rond et prône…la réconciliation avec les islamistes armés bien que les délais impartis par la charte sont écoulés. “Si vous étiez responsable et que quelqu’un venait vous voir et dépose son arme, que feriez-vous ? Vous le laisseriez repartir d’où il vient ? La réconciliation avait des délais, l’été 2006. Mais nous sommes dans ce processus. La réponse sécuritaire est nécessaire, les hommes sont toujours debout, mais elle ne suffit pas”, précisera le ministre. La solution ne peut venir, selon lui, que de la vigilance, de la réponse sécuritaire mais “aussi d’autres procédures et solutions…”.
« Nous considérons que la solution sécuritaire ne suffit pas à elle seule, même si la lutte antiterroriste se poursuit toujours, tant qu’il reste des «hommes debout». Il faut voir ce qui se passe dans d’autres pays, notamment l’Irlande, où le problème de la violence ne trouve pas de situation depuis 20 ans, la France, des pays d’Amérique latine ou d’Asie qui continuent à souffrir du problème du terrorisme. Nous ne voulons pas que nos enfants vivent la situation du terrorisme. Le chemin à prendre, selon M. Zerhouni, consiste à ne pas négliger la fermeté et la solution sécuritaire, tout en adoptant d’autres mesures : la réconciliation nationale et le développement. »
Ce qui s’appelle tourner en rond pendant que le danger grandit. Bouteflika, prisonnier de sa politique réconciliatrice, laisse pourrir une situation explosive.
Le Matin