Alger : portrait d’un imam prêcheur pour kamikazes 12 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 3 commentaires
Il officie depuis des années à la mosquée Appreval (Kouba)
L’imam Amine, prêcheur pour kamikazes
L’endoctrinement de jeunes adolescents pour servir de chair à canon au GSPC continue de se faire à ciel ouvert par des imams qui officient dans des mosquées aux frais du contribuable.
L’exemple le plus connu est celui de la mosquée du quartier l’Appreval, le plus huppé de la commune de Kouba, et connu sous le nom de cheikh Amine. De nombreux jeunes ayant été recrutés dans le cadre des filières dites de l’Irak ont reconnu avoir été sensibilisés, pour ne pas dire encouragés à prendre le chemin de la mort, grâce aux prêches et halaqate (des débats) de cheikh Amine. Ce dernier, très intelligent et sournois, parle souvent de la guerre en Irak, du djihad contre les occupants de cette terre d’Islam et rarement d’autres sujets qui concernent l’Algérie. Sa mission consiste à chauffer à blanc les jeunes, notamment les adolescents, pour leur inculquer l’idée de prendre part au djihad en Irak et de mourir en martyr aux côtés de la résistance irakienne. Une fois les moins avertis et les plus vulnérables pris au piège, c’est un autre personnage qui entre en action. Il les repère, prend attache avec eux et leur refile même des enregistrements vidéo sur CD, montrant des attentats en Irak. Une étape qui peut durer plusieurs semaines, avant que les jeunes ne prennent part au voyage vers l’enfer. Les parents de Nabil Belkacemi, kamikaze qui s’est fait exploser à l’intérieur de la caserne des gardes-côtes à Dellys samedi, accusent cheikh Amine d’avoir endoctriné leur enfant de 15 ans au point de lui faire admettre, à son âge, l’idée de servir de bombe humaine. Le jeune Nabil était un adolescent ordinaire, studieux, sérieux et respectueux avant qu’il ne commence à fréquenter la mosquée de l’Appreval et surtout côtoyer cheikh Amine. D’un enfant qui fait la prière à la maison, il se transforma en fervent pratiquant qui ne quittait plus la mosquée au point d’y passer des nuits entières avant de regagner son collège le matin. Il a fallu moins de cinq mois au cheikh Amine pour transformer un enfant en bombe humaine. Dans ses discussions par téléphone avec sa famille, Nabil a révélé n’avoir pas regagné le maquis seul, mais avec une dizaine de jeunes adolescents qui fréquentaient la même mosquée et le même imam. Le cas de Nabil n’est pas isolé. Il y a quelques semaines, deux terroristes, l’un repenti et l’autre arrêté par les services de sécurité, ont fait état des mêmes circonstances de recrutement par le GSPC. Le premier, Zoheir Abzar, natif de Mohammadia (Alger), a rejoint les maquis en 2006. Il a expliqué que son engagement aux côtés des Irakiens est né en 2004, mais l’idée d’aller combattre sur le terrain a commencé à prendre forme à la suite des nombreuses et fréquentes halakate de cheikh Amine, de la mosquée El Ouafa Bil Ahd de l’Appreval.
Un camp de transit à Tizi ouzou
Avec son ami Abdelhafid T., il fait connaissance d’un certain Amirat, qui a combattu quelque temps en Irak, avant de revenir au pays. Il leur refile des CD montrant des opérations militaires en Irak pour les encourager à rallier la cause. Les deux jeunes sont, quelque temps plus tard, pris en charge pour être déplacés à bord d’un taxi clandestin jusqu’à Tizi Ouzou, dans un camp dit de transit, puis vers un autre, avant d’être affectés à la section El Yamama, composée de 16 terroristes et dirigée par Abou Houdeifa. Là, les trois nouvelles recrues découvrent la vérité amère. Celle qui diffère, disent-ils, de ce qu’ils ont vu sur les CD, puisqu’ils seront soumis à un endoctrinement intense pour les transformer en kamikazes. Tout comme Zoheir, Medjbar, le deuxième terroriste, a connu le même chemin. C’est également grâce aux prêches et aux halakate de cheikh Amine qu’il a fini par rejoindre le GSPC, avec douze autres jeunes. Ces derniers ont été affectés au mont Harrour, pour réactiver les attentats à Alger, sous la direction de Soufiane Fassila, alors émir de la zone 2 du Centre. Il est important également de relever que sur les quatre kamikazes qui se sont fait exploser à Alger, le 11 avril et juillet derniers ainsi que le 8 septembre, trois sont issus des quartiers de Bachjdjarah et de Bourouba et fréquentaient régulièrement la mosquée de l’Appreval. La famille de Merouane Boudina, dit Maâd Benjabel, un des trois kamikazes qui ont mené les attentats suicide du 11 avril dernier contre le palais du gouvernement et deux commissariats à Bab Ezzouar, a fait état des mêmes témoignages à propos de l’endoctrinement qu’a subi son fils à la mosquée de l’Appreval. Autant de détails qui prouvent que cheikh Amine est le point commun d’une grande partie des jeunes recrutés par le GSPC pour servir de chair à canon.
« L’idéologue du djihad »
Jusqu’à quand l’Etat continuera-t-il à rester passif devant des prêcheurs de la mort, payés aux frais du contribuable, après avoir vécu une décennie de terrorisme sauvage au nom de la religion ? De nombreuses plaintes ont été pourtant déposées contre cet imam par les riverains de la mosquée, sans que des suites soient données. Plus grave, les familles de jeunes ayant pris le maquis, ainsi que plusieurs repentis l’ont accusé d’avoir été l’idéologue du djihad sans qu’il soit nullement inquiété.
Salima Tlemçani (El-Watan)
12 septembre 2007
Algérie : Al-Qaida recrute ses kamikazes dans les cyber-cafés
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 2 commentaires
Dans la stratégie du GSPC, les cybers sont devenus un lieu idéal pour la propagande d’abord, puis le recrutement de jeunes qui, pris au piège, sont ensuite endoctrinés et embrigadés. Mais cette situation se trouve favorisée par un environnement social de plus en plus dominé par les réseaux salafistes.
Le GSPC ne recule devant rien pour assouvir sa haine quitte à utiliser des enfants pour perpétrer ses attentats meurtriers comme c’est le cas du jeune Nabil, âgé à peine de 15 ans, qui a commis l’attentat de Dellys. Les services de sécurité avaient déjà tiré la sonnette d’alarme, il y a plus de six mois, en appelant les parents à surveiller les fréquentations de leurs enfants. Cet appel a été lancé juste au lendemain du démantèlement d’un camp d’entraînement pour enfants sur les hauteurs de Thénia dans la wilaya de Boumerdès par la police qui avait arrêté, pour rappel, 13 jeunes dont dix collégiens à l’issue d’une enquête qui aura duré près de deux mois. Les adolescents, âgés de 14 à 18 ans, étaient enrôlés et entraînés par le GSPC pour apprendre à manier des armes et perpétrer des attentats suicide. L’un des responsables des services de sécurité qui avait dirigé cette enquête nous avait confié que “cette cellule de jeunes enfants faisait partie de la catégorie des suicidaires”. C’est la conclusion qui a été tirée par les policiers après avoir interrogé les enfants et leurs parents pendant plusieurs semaines en présence de psychologues. La police a saisi des CD et autres supports subversifs mais aussi plusieurs adresses de sites Web d’organisations terroristes. Certains d’entre eux passaient plusieurs heures dans un cybercafé de la localité et la plupart avaient suivi des entraînements dans les maquis de Thénia, alors que les plus jeunes étaient chargés dans un premier temps de fournir des informations sur le mouvement des policiers et des militaires. Tous les enfants avaient des surnoms de chefs islamistes comme Abou Djellala, Abou Dahdah, Abou Haytem, Ezzarkaoui et ils étaient payés entre 2 000 et 3 000 DA par semaine. Les policiers ont reconnu que c’était pour la première fois que des enfants se trouvent embrigadés par des katibate locales du GSPC précisant que cette organisation terroriste a du mal à recruter des jeunes plus âgés. Un responsable de la police avait averti que “les camps d’embrigadement ne sont pas dans le maquis mais dans les cybercafés ou peut-être même au domicile familial pour ceux qui ont Internet à la maison”, a-t-il précisé. Pour ce responsable, l’Internet est souvent utilisé par ces jeunes qui rentrent en contact avec des sites djihadistes et sont soumis à de véritables lavages de cerveau. Les services de sécurité ont également démantelé d’autres camps de l’ex-GSPC à El-Oued.
Parmi les recrues figuraient des jeunes âgés à peine de 16 et 17 ans. Ces jeunes avaient avoué avoir fréquenté des cybercafés et sont rentrés en contact avec des sites basés à l’étranger qui dispensent des cours sur la fabrication des explosifs et l’organisation d’attentats à la bombe. Pour rappel, la réglementation algérienne en matière de lutte antiterroriste considère les jeunes âgés de 16 et 17 ans comme majeurs et les traite comme tel. L’on se rappelle aussi que l’assassin du maire de Benchoud, mort il y a près de deux ans, était un collégien âgé de 16 ans.
Madjid T. (Liberté)
Ces mosquées, usines de bombes humaines
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Al Qaida en a fait ses lieux de recrutement
L’intégrisme islamiste continu à fabriquer de véritables bombes humaines pour Al Qaida Maghreb, c’est ce qu’on a pu vérifier avec les attentats de Batna et Dellys, après ceux de Bab Ezzouar et le palais du gouvernement.
« Dans chaque wilaya, il y a une ou deux mosquées fréquentées par des Salafistes et des intégristes assoiffés de discours extrémistes » c’est ce que révèle un ancien imam, qui s’est opposé à ce que les mosquées soient gérées par les prêcheurs de l’idéologie intégriste, avant d’ajouter que « des mouvances extrémistes ont désormais la mainmise sur quelques mosquées ».
D’Alger à Oran, les bidonvilles demeurent le terreau fertile de l’intégrisme, preuve en est l’origine de la majorité des terroristes.
Le ministère des affaires religieuses se doit d’inciter les imams et les prêcheurs à inculquer aux croyants les principes vertueux de l’islam en ce qui concerne le refus de la violence et l’extrémisme d’une part, et de resserrer l’étau sur les imams intégristes sans oublier les livres et les supports multimédias, fer de lance des terroristes dans leurs effort d’endoctrinement.
Le président Bouteflika a personnellement mené une enquête sur le kamikaze de Batna
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 3 commentaires
Il a convoqué la nuit de l’attaque des responsables sécuritaires
Selon des sources crédibles le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mené lui-même une enquête préliminaire autour de la personne qui l’a ciblée jeudi passé lors de sa visite à Batna. Des sources ont révélé que le président a longuement « interrogé » des responsables sécuritaires qui ont découvert le plan du kamikaze Belezrag Houari, dit « Abou Mokdad l’Oranais ».
Dans le même contexte El Khabar a su que le ministre de l’Intérieur au même moment rassemblait des responsables sécuritaires locaux, essayant d’enquêter sur ce qui s’est passé avec des cadres sécuritaires qu’il a violemment critiqué.
Sur un autre plan, un jeune de 17 ans, blessé lors de l’attentat de jeudi, a succombé à ses blessures, élevant le bilan à 21 victimes.
Par ailleurs, des inconnus ont attaqué hier un paysan dans la wilaya de Batna ils lui ont tiré dessus et se sont enfuis le laissant à moitié mort.
Les services de sécurité ont encerclé, selon des témoins, la route de Tazoult, Batna, après des informations faisant état de la présence d’une bombe, renseignements qui se sont avérés faux.
Ben Laden veut d’autres kamikazes 11 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 6 commentairesDans une nouvelle vidéo, le chef d’Al-Qaïda Ben Laden, pointant un doigt accusateur sur la photo accompagnant la vidéo, interpelle les « jeunes musulmans » pour qu’ils « se joignent à la caravane » des moujahidine pour « le triomphe » de l’islam. Le chef d’Al-Qaïda s’élève contre la situation prévalant dans les pays musulmans, déplorant que les musulmans « soient maintenant à la traine des nations et que (leurs) gouvernants soient les esclaves des dirigeants chrétiens ». Il a exhorté les activistes islamistes à agir en Irak, dans les territoires palestiniens et en Afghanistan. Ben Laden a pris exemple sur les auteurs des attentats contre le World Trade Center. Saluant la mémoire du pirate de l’air, identifié comme Walid al-Shehri, il en dit « un jeune homme qui s’est exposé aux dangers les plus extrêmes et qui était d’une qualité rare parmi les hommes: l’un des 19 héros », auteurs des attentats antiaméricains, selon la vidéo fournie par Intelcenter, un groupe américain d’observation des sites islamistes. Walid al-Shehri se trouvait à bord du vol d’American Airlines qui s’est écrasé contre l’une des tours jumelles du World Trade Center de New York le 11 septembre 2001. C’est ainsi qu’il a pensé « aider sa religion (…) et lutter pour aider sa Oummah » (Nation islamique) d’autant qu’il était « bouleversé par le pouvoir et les complots des tyrans » dans le monde arabo-musulman, dit la voix attribuée à ben Laden, dans un enregistrement sonore accompagnant la vidéo. La vidéo, dont l’authenticité n’a pu être immédiatement confirmée, montre un plan fixe de ben Laden, barbe noire et habillé de la tenue traditionnelle du Golfe et d’un manteau jaune. « Comment pourrions-nous désirer autre chose que vous tuer ? », dit dans son testament, à l’adresse des Américains, Walid al-Shehri, barbe fournie et turban blanc, en s’exprimant dans la vidéo. Un montage montre en arrière-plan les tours jumelles du World Trade Center en flammes.
La lutte antiterroriste est une chose trop sérieuse pour être laissée au pouvoir algérien
Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 2 commentairesDu bureau du Soir à Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Selon la majorité des observateurs, ici, les attentats de Batna et de Dellys changent, en Algérie, non seulement la donne sécuritaire mais politique.
Les analystes dans la capitale belgo-européenne ont, d’abord, été surpris par le discours du président dans la capitale des Aurès. En déphasage déprimant avec la gravité de la situation et, surtout, déplaisant humainement, le “speech” du président restera dans les annales de l’Etat comme un faux-pas monumental. Il n’est nulle part d’usage, en effet, de “se placer” politiquement dans des moments aussi douloureux et aussi insupportables pour les familles des victimes. Aux réconfortants, logiques et attendus mots d’apaisement en direction des familles des victimes et de totale fermeté envers le terrorisme islamiste, le président a eu une autre attitude. Ambiguë parce qu’elle n’identifie pas, formellement, les commanditaires du crime en lui substituant le terme, imprécis, non engageant et dangereux “des extrémistes”. En second lieu, le chef de l’Etat n’a pas cru affirmer la volonté des pouvoirs publics de venir à bout, par tous les moyens du droit, du terrorisme en Algérie. C’est de réconciliation dont il a été, de façon déplaisante, question. Quelques jours après, les préposés à l’alliance présidentielle ont “mobilisé” autour de la même — fausse et extrêmement dangereuse — analyse. Au lieu donc de mobiliser les Algériens — de tous bords, opposition réelle comprise —, le gouvernement algérien a choisi la pire des solutions. Celle consistant à sonner le toccin des clientèles habituelles par des “meetings” où il s’est agi plus de soutenir Bouteflika et la réconciliation nationale que de dénoncer, fermement, les actes barbares commandités par l’islamisme extrémiste. Il s’est dégagé la nette impression, ici, que les pouvoirs publics ne voulaient pas que les Algériens aillent au-delà de ce qui a été convenu dans le système. Pour rappel, relevons qu’après les attentats du Caire (Louxor) le ministre de l’Intérieur a été, manu militari, relevé de ses fonctions, et Moubarak a durci le ton et les méthodes contre le mouvement islamiste dans son ensemble, qu’après les attaques terroristes contre Londres et Madrid, les gouvernements en place (Tony Blair, travailliste, et J. L. Zapattero, socialiste) ont initié, en totale coordination avec l’opposition, des actions populaires grandioses dénonçant ces actes et prouvant à la face du monde qu’Espagnols et Britanniques n’abdiqueraient pas. Plus près de chez nous, au Maroc et en Tunisie, toutes les dispositions politiques, sécuritaires, techniques ont été prises pour que des attentats ne se reproduisent plus chez eux. Alors même que nos amis tunisiens et marocains sont loin d’avoir subi le déluge de feu connu et vécu par les Algériens. Pour les pouvoirs publics marocains, deux actions de sabotage ont suffi pour que les islamistes de façon générale et les terroristes de façon particulière soient combattus de la manière la plus autoritaire qui soit. Le président tunisien Ben Ali n’a pas pris le risque de laisser, après l’attentat touchant la synagogue de Djerba, les choses en l’état. C’est à un changement d’attitude radicale que les Tunisiens ont eu droit. Ben Ali n’a rien laissé au hasard, jusque et y compris le port de tenues vestimentaires ostentatoires. Le successeur de Bourguiba n’a pas hésité, ne fût-ce qu’une seconde, d’interdire le voile dans les établissements publics. Ne parlons pas de la Turquie, de la Syrie et de la Jordanie. Ankara, Damas ou Amman ne laissent pratiquement aucun espace béant. Si tant est, qu’aujourd’hui, l’Algérie est en passe de se transformer en un Afghanistan de la Méditerranée. D’ores et déjà, les groupuscules armés liés à Al Qaïda ou les autres ont compris une chose : l’Algérie est la passoire, le maillon faible, c’est donc d’elle que les coups d’éclats retentissent. Rappel : palais du Gouvernement, caserne de Lakhdaria, Batna, Dellys. Aujourd’hui, reconnaissons- le, et même si la branche qui commet les crimes chez nous s’appelle “Al-Qaïda Maghreb”, elle ne frappe, lourdement et sans rater ses cibles, qu’en Algérie. Cela, les Européens, les Américains et les autres nations vigilantes, en fait, la plupart des nations du monde, le savent. La lutte antiterroriste est, hélas, chose trop sérieuse et trop grave pour être laissée au pouvoir actuel. Les Algériens n’ont, dorénavant, que les yeux pour pleurer. A moins que… A moins que… A moins que… D’ores et déjà, comme dans les années noires, les principales chaînes de télévision ainsi que les autres médias lourds ont leurs caméras, ordinateurs, plumes et appareils- photos braqués sur notre pays. Tous savent, dorénavant, que l’Algérie est devenue et le deviendra davantage les jours, semaines et mois à venir, le champ opérationnel du terrorisme mondial.
A. M.