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Après les graves révélations de Madani Mezrag : ces graves questions sans réponses 19 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 30 commentaires

          

Bouteflika a-t-il passé un accord avec les islamistes de l’ex-FIS ?

La pression terroriste actuelle vise-t-elle à imposer cet accord Bouteflika-FIS ?

La pression terroriste veut-elle imposer une révision de la Constitution favorable à cet accord ?                                                 

Au lendemain des graves révélations de l’ex-responsable de l’Armée islamique du salut, Madani Mezrag, faisant état de « droits politiques et civiles accordés par l’amnistie », et donc de la possibiité de faire très bientôt revivre le FIS sous un autre nom, après ses accusations contre des « clans du pouvoir opposés à la réconciliation » et qu’il désigne comme étant les commanditaires de l’attentat contre Kertali, aucune réaction n’est enregistrée. Mais des questions se posent qui interpellent tous es Algériens et qui, probablement, éclairent sur certains enjeux de la crise poliique actuelle et notamment les buts de l’offensive terroriste actuelle, le jeu politique autour de la révision constitutionnelle. Bouteflika a-t-il passé un accord avec les islamistes de l’ex-FIS ? La pression terroriste actuelle vise-t-elle à imposer cet accord Bouteflika-FIS ? La pression terroriste ne répond-elle pas à l’objectif d’imposer une révision de la Constitution favorable à cet accord ?

Ces interrogatioons brutaes se posent d’elles-mêmes à voir l’assurance de Madani Mezrag. La bataille actuelle tourne autour de la consolidation d’un large camp bouteflikiste qui regroupe apparatchiks du FLN et autres, affairistes et islamistes de divers bords, tous liés par un seul objectif : la survie et la perrennité du pouvoir d’Abdelaziz Boutefika. Ceci éclaire cela. Cet objectif de consolider Boutefika, le garant de leur retour sur la scène politique, expliquerait même l’objectif politique de l’offensive terroriste actuelle.

L.M. 

Madani Mezrag lors d’une conférence de presse : « un nouveau FIS est en création » 18 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 34 commentaires

2mezrag1808elkhabar.jpg - « Nous n’avons pas besoin de l’autorisation de Zerhouni »

-  » Bouteflika nous a donné des droits politiques et civils dans le cadre de l’amnistie

L’ex-responsable de l’armée islamique du salut « A.I.S », Madani Mezrag, a tenu jeudi une conférence de presse pour annoncer que ses militants préparent la création d’une nouvelle formation politique qui succéderait au FIS. Mezrag a  indiqué qu’« un congrès constitutif » est en cours de préparation en prévision de la mise sur pied de ce parti politique dont il n’a pas souhaité dévoiler le nom mais dont la naissance serait « imminente ». Le chef intégriste, arrogant et même méprisant à l’adresse du pouvoir, s’est même permis de braver l’autorité de Yazid Zerhouni, annonçant qu’il concrétisera ce projet « s’il le faut sans l’approbation du ministre de l’intérieur ».

L’attentat commis contre Kertali, le responsable régional de l’aile armée du « F.I.S » a été le prétexte pour le leader de l’armée du salut de tenir une conférence de presse et d’annoncer ainsi que la mouvance islamiste, liée au clan présidentiel et à Belkhadem, a choisi de « précipiter les choses » après cet attentat, de profiter sans plus tarder des concessions accordées par Boutefika et de réaliser sans délai ses projets politiques : le retour sur la scène politique.

Mezrag a en effet fait quatre décarations importantes :

1) « Des droits politiques et civils nous ont été accordés dans le cadre de l’amnistie, et notamment la participation aux élections ». Ces « droits politiques » ne peuvent avoir été données que par Boutefika.

2) « Ces droits politiques inquiètent certaines personnes influentes au pouvoir, qui cherchent à nous barrer la route des échéances électorales, et nous reprochent notre déplacement en toute liberté.»

3) Ces clans opposés aux « droits politiques » accordés par Boutefika et composés de « personnes très influentes dans les sphères de l’Etat » ont bloqué la participation des anciens du F.I.S aux législatives de Mai dernier.

4) Pour lui, en conséquences, les responsables de l’atttentat contre Kertali sont à chercher parmi  » ces clans opposés aux « droits politiques » accordés par Boutefika » et qui, selon lui, « organisent des attentats dés que l’Algérie s’apprête à vivre un événement important. »

Et quand bien même l’auteur de l’attentat serait un islamiste appartenant à al Qaida ou encore le responsable lui-même d’al Qaida en Algérie Abdelmalek Droukdale, il serait, selon Mezrag,  »en train de servir des lobbies politiques à son insu».

Tout devient plus clair…

 

L.M.

 

 


Kertali accuse les « ennemis » de la réconciiation 16 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 10 commentaires

 

Kertali accuse les

Le chef islamiste désigne les auteurs de l’attentat qui l’a ciblé : les ennemis de la réconciliation. Qui sont-ils ? Dans la chambre où il est hospitalisé et placée sous haute surveillance policière, Liberté l’a rencontré. Interview à méditer et analyser.

Liberté : Avez-vous reçu des menaces de mort qui laissaient supposer qu’on allait attenter à votre vie ?
Mustapha Kertali : Je m’attendais à faire l’objet de tentatives d’attentats, mais je n’ai jamais reçu de menaces explicites. D’ailleurs je vivais normalement et tranquillement. Il en est de même pour mes déplacements qui étaient ordinaires.

Quelle lecture politique et sécuritaire donnez-vous à cette tentative d’assassinat ?
Je sentais que ce type d’opération pouvait me cibler à cause du conflit qui existe entre partisans et adversaires du processus de réconciliation nationale. Cet attentat porte en lui un message d’avertissement de ceux qui refusent la réconciliation à ceux qui ont adhéré à ce processus.

Avez-vous un message à adresser aux auteurs de l’attentat ?
Il est possible que les gens qui ont exécuté cette opération ne savent pas qu’il existe des parties qui refusent la réconciliation et ne connaissent pas les implications réelles d’un tel acte ni ce qui motive réellement les partisans de la réconciliation nationale dont je fais partie et que je soutiens.

Est-ce que cet attentat est le début d’une vague de terrorisme ciblant les anciens cadres de l’AIS et du FIS dissous ?
Je ne pense pas que ce soit le cas. Il ne s’agit pas de savoir si ce sont les anciens du parti dissous, d’anciens militants de l’AIS qui sont particulièrement ciblé, mais je crois honnêtement que tous ceux qui ont soutenu et adhéré au processus de la réconciliation sont des cibles potentielles.
En ce qui me concerne, je continuerai mes activités et à soutenir le processus de réconciliation, car nous avons convenu qu’il n’y a comme autre choix et autre solution que la réconciliation pour sortir de la crise.
La réconciliation est notre
culture et on doit appliquer ses conditions, et c’est certain que je resterai parmi les partisans de ce processus.

Kabylie : le mensonge s’essouffle et le fils de Ali Benhadj s’échappe 14 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 8 commentaires

- L’armée perd des hommes à Amejoudh  

- A Yakourène, l’armée plie bagage mais avec que résultat ? Selon Liberté, « le reste de la soixantaine de terroristes encerclés » depuis le 13 juillet dernier a pu prendre la fuite du côté de Béni Ksila.

- Pour confirmer cette information, notre source expliquera que le fils de Ali Benhadj, dont la présence a été signalée parmi le groupe encerclé à Yakourène, vient encore une fois d’être signalé parmi le groupe encerclé à Amejoudh.

On voit un peu plus clair dans la propagande mensongère qui entoure la guerre inavouée en Kabylie. L’armée commence à reconnaitre a difficulté de la tâche.                                         Ainsi, dans la bataille d’Amejoudh, massif forestier , situé entre les deux localités de Maâtkas et Béni Zmenzer, dans la wilaya de Tizi Ouzou, l’armée a perdu hier des hommes : trois militaires ont été tués, alors que quatre autres soldats ainsi que deux gardes communaux, relevant des deux détachements de Béni Douala et de Béni Zmenzer, ont été grièvement blessés avant-hier, dimanche, dans l’après-midi, a-t-on appris hier de sources proches de l’opération. Les victimes étaient à bord de leur véhicule militaire, qui a emprunté une piste menant de Béni Zmenzer vers le maquis d’Amejoudh, lorsqu’il sauta sur une mine antipersonnel placée par les terroristes. Les blessés, dans un état grave, furent immédiatement évacués vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, alors que les corps des trois militaires tués ont été acheminés vers la morgue.
La bataille prend de l’ampleur sous les yeux des citoyens des localités avoisinantes qui se sont vu encore hier obligés de quitter leur lit tôt dans la matinée à cause du bruit assourdissant des frappes aériennes et terrestres des forces de l’ANP, déployées d’une manière impressionnante dans toute cette région qui s’étend de Maâtkas jusqu’à Béni Zmenzer et de Tirmitine et Tassadort jusqu’à Souk El-Tenine. Durant toute la journée d’hier, les hélicoptères de combat n’ont pas cessé de survoler la ville de Tizi Ouzou avant de se diriger vers le maquis d’Amejoudh où les bombes sont larguées telle une pluie torrentielle. Les bombardements aériens se sont intensifiés davantage dans l’après-midi alors qu’au sol, l’artillerie lourde est entrée en action et les troupes avancent en une boucle qui ne cesse de se resserrer sur l’endroit où le groupe armé du GSPC est encerclé depuis le début de l’opération. Les tirs des militaires ciblaient, en plus des endroits où se sont retranchés les terroristes encerclés, les mines antipersonnel, repérées à l’aide de moyens technologiques sophistiqués, donnant lieu à des explosions qui s’entendaient à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde accompagnées, sur les lieux, de gros champignons de fumée noire. C’est un véritable décor de guerre auquel assistent les citoyens de la région à la fois soulagés de voir les groupes armés, qui ont semé la peur dans leur région enfin traqués, et inquiets de voir leurs oliviers disparaître un derrière l’autre. Mais entre l’olivier et la sécurité, la population locale semble bien avoir tranché. “L’essentiel est que nous ne perdions pas nos oliviers pour qu’on nous dise à la fin que les terroristes ont pu prendre la fuite”, nous diront des citoyens de la région.
Mais qui croire dans cette partie de poker-menteur ? Hier Liberté annonçait qu’à Yakourène, l’armée a plié bagage et commençait à se retirer de cette région.Citant des « sources généralement crédibles »,le journal révèle que le reste de la soixantaine de terroristes encerclés depuis le 13 juillet dernier a pu prendre la fuite du côté de Béni Ksila. Pour confirmer cette information, notre source expliquera que le fils de Ali Benhadj, dont la présence a été signalée parmi le groupe encerclé à Yakourène, vient encore une fois d’être signalé parmi le groupe encerclé à Amejoudh.
L.M. (avec Samir L. Liberté)

La France met en garde ses ressortissants en Algérie 12 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 4 commentaires


 

Les services des affaires étrangères français ont mis en garde, à travers le site Internet de l’ambassade de France en Algérie, leurs ressortissants de se rendre en Algérie, en particulier dans la région de la Kabylie après l’attaque terroriste du 12 juillet dernier perpétrée contre la caserne militaire de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira.
Le rapport de l’ambassade a indiqué que les conditions sécuritaires en Algérie demeurent toujours inquiétantes même si les rapports sécuritaires mentionnent un recul des actes de violence, toutefois la vigilance est fortement recommandée aux touristes français. Le même rapport a appelé les touristes à éviter la région de la Kabylie et se tenir aux consignes de sécurité.

Le mensonge et la diversion n’y ont rien pu : on cache une guerre aux Algériens ! 6 août, 2007

Posté par benchicou dans : Algérie : Islamisme et terrorisme , 3 commentaires

Pendant que Nezzar et Touati papotent,

Al-Qaida avance et

l’armée est en état d’alerte !

  1. La bataille de Yakouren est à son 24 è jour

  2. L’état-major prépare une grande offensive d’été

Finalement, il y a bien une guerre qu’on cache aux Algériens, une guerre décisive contre les forces intégristes d’Al-Qaida dont on ne sait rien. On parle de 60 hommes à Yakouren et d’un groupe composé de 100 éléments qui s’est réfugié dans les maquis situés sur les hauteurs d’El-Oued. Et qui encore ? Comment croire l’appareil du mensonge et de la propagande , avec ses journaux attitrés ? La propagande mensongère et la pitoyable « diversion Belaid Abdesselam » dans laquelle les généraux Nezar et Touati oont joué un rôle peu glorieux, auront été impuissantes à masquer les deux sombres réalités qui menacent notre pays : la menace terroriste encouragée par le laxisme du pouvoir et la prochaine mise en place d’un régime monarchique liberticide promis par la prochaine révision constitutionnelle. Si pour la première, on n’est pas encore fixé, pour la première, en revanche, on sait : on cache bien une guerre aux Algériens ! Hier on apprenait que la bataille de Yakouren n’a jamais été interrompue et que l’opération est à son 24è jour ! L’armée a eu recours, encore une fois, à l’artillerie lourde et aux hélicoptères de combat qui n’ont pas cessé de pilonner les zones où se sont repliés les terroristes qui se sont scindés en plusieurs petits groupes, occupant des endroits différents. les bombardements d’hier étaient très intenses et on les entendait à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde.
L’armée a eu recours, encore une fois, à l’artillerie lourde et aux hélicoptères de combat qui n’ont pas cessé de pilonner les zones où se sont repliés les terroristes qui se sont scindés en plusieurs petits groupes, occupant des endroits différents.

Dans la même journée on apprend que devant la présence de fortes troupes d’Al-Qaida à l’est du pays, dans les régions de Tébessa, Khenchela, Batna, Biskra et El-Oued, le chef d’état-major, le général de corps d’armée Gaïd Salah, s’est rendu sur place et a donné de nouvelles directives qui se résument en fait à ceci : l’Armée va livrer une seconde bataille cet été dans cette région. Dans cette région et peut-être dans d’autres… Qui sait avec le mensonge officiel ? Selon la presse, les terroristes localisés à El-Oued, aux portes du désert algérien, ont rejoint les maquis de la région depuis Tébessa, Khenchela et Biskra. Ces derniers, en plus d’être chargés du recrutement de nouveaux éléments, s’apprêtaient, selon nos sources, à tenir un “briefing” à grande échelle aux fins de préparer des attentats criminels durant le mois de Ramadhan. À l’évidence, l’“émir” Droukdel, alias Abou Moussaab Abdou El-Ouadoud, vient, une nouvelle fois, de revoir l’ossature de son organisation, selon les observateurs de la scène sécuritaire. . Pendant ce temps, des généraux jouent chiffonnières sur la place d’Alger. Nezzar et Touati disputent le dernier mot à un autre apparatchik du système, Belaid Abdesselam…Pourquoi pas ? Ce sont de jeunes soldats du peuple qui meurent à Yakouren et Tebessa sous les balles d’Al-Qaida.

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