Bouteflika a poursuivi sa visite à Batna 7 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Non classé , ajouter un commentaireBatna: le chef de l’Etat inaugure les stations d’exploitation du barrage de Kouediet Lemdouar à Timgad
En dépit du grave attentat dont a fait l’objet le cortège présidentiel, Abdelaziz Bouteflika a tenu à poursuivre sa visite dans la wilaya deBatna. Une façon d’affirmer l’autorité de l’état et surtout la ténacité contre les auteurs de l’attentat. Sous forte garde, le président de la République a ainsi inauguré vendredi une station de transfert des eaux du barrage de Koudiet Lemdouar, dans la commune de Timgad, à 35 km du chef lieu de wilaya. Dans une première phase, cet ouvrage hydraulique approvisionnera en eau potable les villes de Tazoult, Batna, Ain Touta et Barika, ainsi que six agglomérations de la wilaya voisine de Khenchela. Il servira dans une autre phase à l’irrigation agricole.
L’inauguration est symbolique mais les évènements en ont fait un grand fait d’actualité : elle s’est déroulée sous force caméras notamment étrangères et sous une une escouade de journalistes.
La TV algérienne devrait diffuser longuement ces images.
L.M.
Attentat de Batna: Abdelaziz Bouteflika assiste à la prière des morts
Posté par benchicou dans : Non classé , 1 commentaireLe président algérien Abdelaziz Bouteflika a assisté vendredi en début d’après midi à la mosquée du « 1er Novembre », à Batna, à une prière collective dédiée à la mémoire des victimes de l’attentat de jeudi. Selon le dernier bilan communiqué par la radio nationale, au moins 22 personnes ont été tuées et 107 autres blessées.
Selon les images diffusées par la télévision algérienne, le président et les membres du gouvernement se sont recueillis devant sept cercueils de victimes drapés de l’emblème algérien.
En dépit de cet attentat perpétré jeudi après-midi une demi-heure avant son arrivée à Batna, Abdelaziz Bouteflika a tenu aller jusqu’au bout de sa visite dans l’est algérien. Il a inauguré un barrage dans la matinée. Jeudi juste après l’attentat, il s’était rendu à l’hôpital de la ville avant de se rendre sur place en présence d’une immense foule scandant « le peuple et l’armée sont avec toi Bouteflika ».
Après avoir condamné cet acte terroriste, le président algérien a réitéré sa détermination à poursuivre sa politique de réconciliation nationale. « Je dis au monde entier et au peuple algérien que la politique de réconciliation nationale est un choix stratégique irréversible dont personne ne peut nous détourner », a-t-il assuré. « La réconciliation nationale n’a exclu personne ».
De son côté, le ministre algérien de l’Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni a évoqué une interférence étrangère dans cet attentat sans donner plus de détails. « L’Algérie, après avoir retrouvé sa stabilité politique grâce à la politique de réconciliation nationale, est revenue en force sur la scène internationale, notamment dans le domaine économique », a-t-il déclaré.
Réagissant à l’attentat de Batna, les partis de la coalition présidentielle, c’est-à-dire le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamistes), ont qualifié l’acte de « lâche » et de « contraire aux valeurs authentiques de l’Islam ». Les trois formations ont par ailleurs appelé « au soutien et la poursuite de la politique de réconciliation nationale ».
AP
Réconciliation nationale : la paix des cimetières ?
Posté par benchicou dans : Non classé , 14 commentaires
On ne refait pas l’Histoire, même si elle lui arrive de balbutier, mais que diraient les Algériens si on les consultait aujourd’hui – pas nécessairement par référendum- sur les «bienfaits» de la réconciliation nationale ? Quels sentiments profonds agitent «le peuple» devant ces messes télévisées ubuesques où le premier des gouvernants continue à tendre la main à des zombies que seule l’odeur de la mort apaise ?
Les «réduits» terroristes doivent-ils être combattus et «éradiqués» par tous les moyens ou associés, au contraire, à cet insondable processus qui permettrait à l’Algérie d’atteindre la félicité promise ? Quel sens a le mot «réconciliation» pour la mère ou le père à qui on rend une bouillie de chair – une fille ou un fils mobilisés par une nuée de propagandistes pour l’accueil du Président, qu’ils pleureront, mais dont ils ne feront vraiment pas le deuil ?
Comme Gandhi et sa «désobéissance pacifique», Bouteflika peut croire au «choix stratégique» de la réconciliation nationale, mais doit-il encore considérer ces machines à tuer comme des «brebis égarées» dont les Algériens attendraient toujours le repentir ?
Faut-il dépêcher une escouade de généraux dans les maquis pour négocier une autre «paix des braves» et une nouvelle amnistie – «puisqu’il n’y a aucune issue possible en dehors de la réconciliation nationale» – le temps que les Algériens fassent leurs emplettes du Ramadhan ?
En ce Ramadhan, les hordes de lâches assassins rivaliseront-ils en cruauté et en horreur pour montrer qu’ils ont vite compris que le pouvoir est prompt à négocier avec tout ce qui porte une arme ? Devrions-nous nous résoudre à la fatalité : l’Algérie demeurera un terrain de chasse pour les «seigneurs de la guerre» d’où toute trace de contestation pacifique, et d’expression démocratique, aura disparu ?
Devrions-nous recommencer à nous interroger à chaque enterrement : à qui sera le tour demain ? Pourrions-nous espérer un éclair de lucidité de nos gouvernants à même de nous rassurer que la paix ne se fera pas dans nos cimetières ? Arrivera-t-il le jour où l’on cessera de forcer la victime à tendre l’autre joue à son bourreau ?
Comprendra-t-on, enfin, que la réconciliation pouvait se faire tant qu’il n’y avait pas d’effusion de sang d’Algériens par d’autres Algériens ? Au temps où les réconciliateurs originels étaient considérés comme des pestiférés…
Par said kaced le 07/09/2007 (Toutsurl’algérie)
zerhouni: « l’auteur de l’attentat de Batna identifié »
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Effet d’annnonce ou réelle information ? L’auteur de l’attentat-suicide qui a fait jeudi au moins 22 morts et plus de 100 blessés à Batna aurait été identifié. Il s’agirait d’un islamiste de l’ouest du pays qui est mort déchiqueté par la bombe qu’il a déclenchée, a annoncé vendredi le ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni. Il a précisé que l’identité de cet homme, âgé de 28 ans, répondant au nom de guerre islamiste d’Abou Mokdad, sera connue avec précision grâce aux analyses ADN en cours.
« Ce terroriste faisait partie d’un groupe » qui était actif « dans l’ouest du pays et qui, depuis trois ans, sous la pression des forces de sécurité, s’est déplacé vers Batna », a-t-il ajouté.
Attentat de Batna : l’éditorial de Ghania Hammadou
Posté par benchicou dans : Non classé , ajouter un commentaireEdito de Ghania Hammadou
Le message de Batna
Les analyses du Matin se confirment : quel que soit le prix payé par les Algériens, quels que soient leurs sacrifices, leurs luttes et la force de leurs protestations, le système, comme un mécanisme implacable, sourd et aveugle aux hommes, reste le maître de la décision des choix du pays. Il a dit « réconciliation nationale », négociations avec l’islamisme, main tendue à l’intégrisme, amnistie des terroristes, et rien ne semble le dissuader à renoncer à cette option suicidaire. L’attentat de Batna résonne comme un nouveau revers pour cette politique de la main tendue, initiée sous les auspices de Bouteflika. Bien d’autres faits attestaient déjà de la faillite de la démarche présidentielle, mais le message envoyé dans ce dernier attentat, qui a eu pour cible le président en personne, est encore plus significatif puisque destiné à l’homme de la « réconciliation ». Ce message dit, entre autre chose que l’islamisme n’a que faire des propositions de paix de M. Bouteflika. Les intégristes que celui-ci veut se concilier et ramener au bercail de la République ne veulent pas à sa paix. Ils veulent l’Algérie et le pouvoir, tout le pouvoir pour y installer leur système médiéval dans lequel nos vies seront soumises à la loi de quelques autoproclamés émirs, et c’est pour réaliser cet objectif qu’ils mènent, depuis maintenant presque deux décennies, la guerre aux Algériens opposés à leur projet. Les concessions, accordées à l’intégrisme religieux par le pouvoir via sa Charte pour la réconciliation, loin d’apporter le calme dans le pays, semblent même avoir encourager l’émergence d’une organisation terroriste plus déterminée et meurtrière que celle démantelée par le passé. Désormais, c’est un GSPC filiale Al Qaida, bien équipé et entraîné, qui chasse sur les terres des ex-GIA et AIS. La recrudescence des violences terroristes, revendiquées par des auteurs qui proclament haut et fort ne pas être concernés par les négociations et les accords passés avec les repentis de leur mouvance, a le même sens, la même signification que l’attentat d’hier : elle signe l’échec patent et cinglant de la stratégie présidentielle. Mais qu’importe ! Bouteflika, lui, a une autre explication. Son opinion, exprimée à chaud, sur les commanditaires qu’il soupçonne être derrière l’attentat de Batna sont inquiétantes, quoi que prévisibles. Au lieu de tirer les conclusions qui s’imposent, il renchérit et nous ressert, comme au bon vieux temps du parti unique, la thèse éculée du « complot ourdi par de la main de l’étranger», ici remplacée par « les capitales étrangères ». Comme fuite en avant et propos ineptes, on ne fait pas mieux !
Et puis, il y a eu aussi, dans la même soirée, ce spectacle pitoyable d’un Bouteflika accouru au chevet des rescapés donnant des consignes de soins aux médecins de l’hôpital. Les blessés et leurs proches n’avaient pas prévu d’un président de la République qu’il se substitue au corps médical, ils espéraient de lui des engagements pour châtier les coupables du forfait, une déclaration forte, des mots à la hauteur de la gravité de l’événement, des mots différents de ses paroles creuses.
En son temps, le président Zeroual, s’adressant aux survivants de l’attentat meurtrier du boulevard Amirouche, avait su trouver ces mots justes, ceux qu’attendaient les Algériens, et que Bouteflika n’a jamais prononcés : « nous allons les combattre ! »
Algérie: les autorités cherchent une parade à la multiplication des kamikazes
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