« Pourquoi je ne crois pas à une Irakisation de l’Algérie « 13 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Nos lecteurs analysent l'actualité , 19 commentairesJe ne crois pas à une Irakisation de l’Algérie, et ce, pour les raisons suivantes :
1-Notre pays a pu faire face, durant plus de 10 ans, à de nombreuses tentatives de destabilisation (terrorisme massif, interférences et manipulations étrangères, enclavement politico diplomatique…) dans un contexte économique et financier extrêmement contrariant et hostile (cessation de paiement, rééchelonnement, actions de désinformation émanant de la Coface, PAS/FMI…).
2-Précisément, le contexte a changé : la menace terroriste, après une timide « délocalisation » est devenue mondiale, internationale.
Aucun pays n’est à l’abri d’un attentat suicide ni des effets collatéraux d’une action terroriste contre des pays voisins ; Dans ces conditions et par analogie à la décennie noire, l’Algérie n’est plus seule dans sa lutte antiterroriste.En tout cas, elle est moins isolée.
3-Du fait de la mondialisation du fléau terroriste, on peut soutenir l’idée selon laquelle la coopération deviendra une nécessité ; elle est déjà une réalité, se traduisant par des échanges de toutes sortes entre les services des pays concernés ;
4-Une « implosion » de l’Algérie n’intéresserait pas les pays riverains de la méditerranée qui sont eux-mêmes sous la menace d’Al QAIDA (cf les attentats de Madrid et la menace qui plane sur la France).
5-Sur l’axe Paris-Tel Aviv-Washington, on peut épiloguer tant qu’on voudra ; cela ne devrait pas nous faire oublier l’existence d’une importante coopération économique algéro française et algéro américaine ; pour l’heure, rien n’indique que cette coopération décline, bien au contraire. Des contrats d’envergure sont signés assez périodiquement dans ce cadre. Les intérêts des pays respectifs semblent équilibrés, en tout cas préservés.
6-Sur le contenu des hypothèses de travail, il ne faut certes rien négliger ; il convient de théoriser le maximum de perspectives, mais une telle démarche n’est pas réductible aux seules convoitises que l’Algérie suscite ; elle devrait s’étendre à toutes les problématiques susceptibles de présenter des implications (y compris positives) sur notre économie, notre avenir.
Le projet d’Union méditerranéenne ne devrait pas nous faire peur ; il faut le thématiser (ce que nous n’avons toujours pas fait) ou, à défaut, le mettre en concurrence avec d’autres alternatives. Il nous appartient de réfléchir à ces alternatives humblement, en respectant les arguments des uns et des autres.
7-Avec un potentiel de 200 milliards de dollars (je dis bien 200 milliards de dollars), nous devrions pouvoir placer durablement notre pays sur la trajectoire du développement. Il s’agit donc de rentabiliser économiquement, stratégiquement et politiquement ce potentiel ; il faut proposer des modes opératoires et sortir des constats sur lesquels tout le monde ou presque est d’accord, mais qui ne font pas avancer le débat. On pourra évidemment revenir sur les modes opératoires.
Batni T.
Et si on parlait de l’irakisation de l’Algérie ?
Posté par benchicou dans : Nos lecteurs analysent l'actualité , 15 commentaires
- Il faut que les Algériens comprennent une évidence que nous martelons ici depuis des lustres:-1/. L”irakisation de l’Algérie est une hypothèse de travail qui doit être non seulement permanente dans l’esprit et les actions de nos dirigeants (militaires et civils) mais également dans celui de tous les citoyens. La négliger est tout simplement criminel! Pour survivre, l’Algérie qui évolue dans un environnement géopolitique hostile n’a d’autre alternative que d’être forte militairement, politiquement, économiquement et technologiquement. Hélas ni notre Président, ni nos célébres ‘mokhs’ en activité ou à la retraite ne semblent avoir pris conscience de la dimension de ce péril! Et j’ajouterai même pour être honnête : ni les participants de ce Blog (moi compris!)-2/. Cette ‘irakisation’ qui était ’soft’(projet méditérranéen, absorption de sonatrach par gdf) va devenir de plus en plus ‘hard’ avec l’arrivée de Sarkozy qui a entrepris d’être le Bush européen et qui doit sa Présidence de la France au lobby américano-sioniste (ainsi que Angela Merkel d’ailleurs) et va s’atteler à greffer sur l’Algérie (principalement) l’approche des néoconservateurs en Irak.
-3/. La mise en action de ce plan est une question de dizaines de mois et est favorisé par une double opportunité: l’Algérie s’est affaiblie géopolitiquement (régionalement, continentalement, mondialement), économiquement (privatisations ‘à la russe’), moralement (perte de valeurs patriotiques, deliquessence de la société, injustice) et en dépit de ses réserves de dizaines de milliards de dollars continue d’accroitre son seuil de vulnérabilité (dépendance agro-alimentaire de l’étranger, quasi absence de production nationale, fuite ou perversion de son élite, corruption top-down etc..)
L’axe Paris-Washington-TelAviv avec en arrière plan le soutien de celui de Rabat – Ryad – le Caire est en train de jouer la montre et attend que le pays soit suffisamment mûr pour le faire imploser de l’intérieur. Les récents attentats ne sont que des réglages de scénarios qui seront autrement plus décisifs…
Et sur cette voie de l’implosion, nous y allons gaiement – un à un et forts de notre tribalisme regénéré – et …bravement, au nom de la … démocratie, de la laicité, de la liberté, de l’état de droit etc ..
En résumé et en conclusion: continuons à faire le jeu de Bush et (maintenant) de Sarkozy, et vous verrez: l’Histoire nous le rendra ‘bien’!!!!
Cordialement
Sofiane
Lettre d’un citoyen à Abdelaziz Bouteflika : « Désolé Mr le Président, vous ne pouvez prétendre à un 3eme mandat » 12 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Nos lecteurs analysent l'actualité , 27 commentaires
Désolé Mr le Président, vous ne pouvez prétendre à un 3eme mandat de Président de la République, car vous avez démontré au courant de votre carrière de Président de 1999 à ce jour que vous n’êtes pas à la hauteur des tâches qui vous sont confiés par le peuple et que vous éprouvez des difficultés à mener à bien votre mission. |
La guerre en Algérie ce n’est plus une guerre civile 11 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Nos lecteurs analysent l'actualité , 16 commentairesPar : Yenam
La guerre an Algérie a évolué, nous entrons dans une autre phase de la stratégie de prise de pouvoir par l’internationale islamiste en vue d’instaurer le califat pour une ouma islamiya où le Maghreb et surtout l’Algérie semble présenter des réticences à ce projet pour des raisons historiques et civilisationnelles.
Le FIS, GIA, FIDA, n’étaient que des étapes de transition vers ce nouvel ordre, une stratégie sur laquelle avaient mis le doigt deux éminents sociologues M’hamed BOUKHOUBZA, Djilali LIABES entre autres et qui avaient été exécutés manu militari et sauvagement avant qu’ils ne puissent mettre à nu cette politique sur la place publique.
La guerre en Algérie ce n’est plus une guerre civile entre des algériens égarés et un pouvoir corrompu non ! C’est bien plus grave que cela ; c’est une guerre contre une organisation maffieuse puissante et internationale avec ses relais directs (les partis islamistes entre autres) et indirects tels que « le système » qui pense sauvegarder ses intérêts et tirer profit en s’alliant et en s’alliant avec les islamistes d’El Qaida.
El Qaida ne négocie pas ; on ne négocie pas la parole de Dieu et encore moins une réconciliation avec un peuple décrété impie !ça n’a aucun sens.
Le vieux rêve de la ouma islamiya est toujours vivace et c’est sur ce sentiment que l’organisation El Qaida travaille en abolissant les frontières entre les pays, d’abord financièrement grâce à l’argent des pays du Moyen Orient et politiquement avec l’endoctrinement à moyen terme des populations locales en maintenant dans des postes clés leurs envoyés spéciaux : mainmise sur l’école algérienne via BENBOUZID durant près de 20 ans !!!!! Pour éviter toute reforme de l’enseignement en vue d’une ouverture des esprits.
Les enjeux ont changé pour ne pas dire évolué.
D’où l’impasse de la « réconciliation » voulue par Bouteflika. Négocier avec qui ? Nous n’avons plus affaire à une guerre fratricide ou il est question de réunir les protagonistes pour trouver un terrain d’entente entre frères comme l’a dit Bouteflika à Batna pour remettre sur le tapis sa réconciliation.
Maintenant le mouvement islamiste algérien avec le GSPC n’est qu’une filiale d’El Qaida qui est une organisation lourdement armée et financé par l’internationale islamiste et les pays du moyen orient .
El Qaida a déclaré la guerre à l’Algérie mais nos gouvernants ne semblent pas avoir pris la mesure du danger en faisant croire à la population qu’il ne s’agit que d’une tentative de réhabilitation du FIS ou autres balivernes.
Il s’agit d’une véritable guerre de recolonisation de l’Afrique du nord par un mouvement radical salafiste un mouvement chargé de propager la parole de Dieu où il n’est question ni de négociation et encore mois de réconciliation.
Le Moyen Orientalisme !? Qui s’en soucie ? 10 septembre, 2007
Posté par benchicou dans : Non classé,Nos lecteurs analysent l'actualité , 8 commentairesFerach Mokhtar
J’ai lu avec un intérêt toujours grandissant les articles, les analyses, les opinions et les commentaires publiés sur ce blog. Il y a de quoi faire une étude sociologique des plus consistante de ce qu’a fait le pouvoir en place des algériens et de l’Algérie.
Je trouve tout à fait exceptionnel le fait que le débat est toujours vif, prenant, plein de subtilités et de suggestions aussi intéressantes les unes que les autres, et Dieu seul sait que tous les sujets sont couverts avec forces arguments.
Ce que j’en tire personnellement c’est un enseignement et une information toujours d’actualité et en permanence renouvelée. Toutefois, je me pose la question à savoir : les gouvernants lisent-ils le contenu des différents propos ou bien les ignorent-ils ?
D’un point de vue global je livre en quelques lignes deux principales idées.
1)L’islamisme n’a pas sa place en Algérie et l’intégrisme est battu en brèche non seulement par ceux qui devraient mieux défendre l’identité algérienne (en dépit de leur complicité obligée ou avérée) et la Patrie mais surtout par la population qui n’en veut pas et elle l’exprime d’une facon magistrale.
2) Même si l’islamisme et l’intégrisme sont battus le pouvoir en place gangréné par la corruption et un président complètement à côté de la plaque s’est ouvert à la nouvelle idéologie qu’est ”le Moyen Orientalisme” avec le soutien de l’administration US.
En effet, je suis sidéré par la perte de l’identité nationale. L’aliénation culturelle ou tout simplement l’acculturation bien desservie par l’avènement des ”affairistes” de bas étages venus du Liban, de Syrie et des pays du Golfe. Le tout fortement soutenus par un Bouteflika aux ordre, des radios et des télévisions nationales sans personnalité algérienne.
Pour preuve il suffit de les écouter et de voir les programmes diffusés avec des conseils donnés par des Moustacharines et des Mourchidines qui n’ont d,exerptises que le qualificatif.
Les effets sont immédiats et lourd de conséquence : accoutrement moyen oriental, port du hijab systématisé et plus grave encore les nouveaux concepts tirés d’un arabe soi-disant classique pour se saluer, prendre congé de quelqu’un, etc. Ce n’était même pas possible à l’époque du Parti Unique et de son soubassement idéologique : Le Baâth.
Alors lorsque nous ajoutons le contenu des programmes éducatifs ”Benbouzidien” totalement exsangues de toute référence identitaire algérienne, Ibn Badis et ses émules font piètre figure. Le tout courronné par des incompétences en matière de gestion économique. Mais qui s’en soucie ?
Bravo pour les bloggeurs du MATIN.
Ferach Mokhtar