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Dernier numéro du Matin 14 mai, 2007

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Affiche de RSF

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affichedesoutienbenchicoulaboreparrsf.jpg Affiche élaborée par RSF en soutien à Mohamed Benchicou

Avec Hafnaoui Ghoul

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Un livre, une prison

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bench1.jpgMars 2004 à Alger

Communiqué du 3 mai 2007

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Journée mondiale de la liberté de la presse

Communiqué de Mohamed Benchicou

  « Dire la vérité »

 

Quitte à déplaire aux esprits oublieux, comparses ou grimaciers, il va nous falloir dire la vérité en ce 3 mai 2007 : la presse algérienne reste l’une des plus persécutées de par le monde, et par un régime qui reste l’un des plus liberticides de la planète.

Cette vérité, qui me paraît essentielle à l’heure où la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse promet de se faire, une fois de plus, dans l’hypocrisie et dans la diversion, repose sur le rappel d’au moins quatre cas d’abus qui font la gloire des autorités algériennes :

  1. Le quotidien Le Matin, pour ceux qui l’auraient oublié, demeure toujours interdit de parution. Cette injustice reste une balafre noire sur la face des dirigeants algériens. Chaque jour qui passe sans Le Matin est un jour d’indignité, pour lui comme pour ceux qui tentent de faire omettre cet inqualifiable infanticide. Je le rappelle à chacune de mes rencontres avec les instances internationales et je ne m’arrêterai jamais de le rappeler. Le combat pour le retour du Matin dans les kiosques et pour les réparations des dommages qu’il a subies ne fait que commencer.
  2. Après la pseudo amnistie des journalistes de juillet 2004, les procès contre la presse ont repris avec plus de haine, comme en témoignent les épreuves que traversent notre ami Arezki Aït-Larbi, nos confrères de Chourouk, d’El-Watan, de Liberté, du Soir ou d’El-Khabar ou les courageux correspondants de province harcelés sans cesse.
  3. Le pouvoir vient de redire son opposition à la dépénalisation des délits de presse.
  4. Non content de m’avoir emprisonné pendant deux ans et liquidé le journal que je dirigeais, le pouvoir algérien va jusqu’à vouloir étouffer ma plume. Il vient d’exercer des intimidations inqualifiables sur le Soir d’Algérie qui publiait ma chronique hebdomadaire. Devant les représailles qui se profilaient de plus en plus nettement sur ce journal ami et dont je sais, pour les avoir subies, le régime très familier, il a été décidé de suspendre la parution de la dite chronique. Aucun procédé ne paraît assez répugnant au pouvoir pour imposer la censure.

Bref, la liberté de la presse en Algérie n’est à l’abri d’aucun autodafé et il n’est pas inutile de le répéter en ce 3 mai 2007. Le pouvoir algérien reste résolument l’ennemi du pluralisme. L’opinion nationale et internationale doit se tenir plus que jamais aux côtés des journalistes algériens.

Quant à moi, je rassure mes amis et mes lecteurs qui ont été nombreux à m’exprimer leurs inquiétudes : je ne me plierai jamais à la censure ni à l’imposture. Après la sortie de mon nouveau livre, dans les prochaines semaines, et la remise du Prix Benchicou de la Plume libre 2007, le 14 juin prochain, nous nous retrouverons à la faveur d’une nouvelle initiative éditoriale.

 

Mohamed Benchicou

 Le 1er mai 2007

 

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Le pouvoir algérien menace de me renvoyer en prison

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Communiqué de Mohamed Benchicou

 

 

« Le pouvoir algérien menace de me renvoyer en prison et de punir le journal où j’écris »

 

 

 

Dans un article signé par  Hachemi DJIAR, ministre de la Communication, publié samedi 24 mars par certains titres de la presse nationale, le pouvoir algérien menace de me renvoyer en prison et de punir Le Soir d’Algérie, le journal qui publie mes chroniques depuis ma libération le 14 juin dernier. Le gouvernement , cette fois ci,   prend  prétexte de l’annonce dans les colonnes de ce journal des séances de vente dédicaces au Salon du livre de Paris, de « Bouteflika une imposture algérienne », le livre qui m’a valu deux ans de prison. M. Djiar, voit dans cette annonce une « offense, une de plus, faite injustement le 22 mars 2007 dans un quotidien national au Chef de l’état algérien alors que les participants à un sommet du NEPAD que le pays venait d’abriter n’avaient pas encore pris congé de leur hôte ». Le ministre précise que « rien n’autorise une publication ou un journaliste quels qu’ils soient à outrepasser les limites établies par la déontologie et par la loi » et brandit le couperet en rappelant que « les articles 144 bis et 144 bis1 du code pénal prévoient et répriment le délit d’offense au Président de la République ». Ces articles, rappelons-le, punissent d’une lourde peine de prison l’auteur de « l’offense » et le directeur de la publication, et sont assortis d’une décision de suspension de la dite publication.

Ces menaces arrogantes à l’endroit d’un auteur-journaliste qui a déjà payé pour ses écrits par deux années de prison et à l’endroit d’un quotidien coupable de lui avoir donné asile après la liquidation de son journal Le Matin, confirment bien la nature liberticide et hégémonique du régime algérien. Ceux qui se sont laissés séduire par son récent discours libéral en réalisent aujourd’hui la duplicité.

Plus que jamais l’opinion nationale et internationale est appelée à la solidarité avec les journalistes et les intellectuels algériens persécutés ainsi qu’avec le Soir d’Algérie menacé de sanctions par le pouvoir algérien. Il y va du sort de centaines de journalistes et d’une cause, la liberté de la presse, plus que jamais dans la gueule du loup, en Algérie.

 

 

 

Le lundi 26 mars 2007

 

Mohamed BENCHICOU

 Directeur du quotidien Le Matin suspendu par le pouvoir algérien depuis 3 ans

Auteur de « Bouteflika une imposture algérienne » (éditions Le Matin et éditions Picollec)

Emprisonné pour ses écrits de juin 2004 à juin 2006

Prix Barbara Goldmith 2006 du Pen international pour la liberté d’écrire

Texte envoyé à :

- Aux institutions algériennes et internationales dont le Parlement européen et la Commission des droits de l’homme de l’ONU

- Aux Prix Nobel 2006

- A M. Farouk Ksentini, président de la communication nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l’homme (Cncppdh), M. Boudjemaâ Ghechir, ligue algérienne des droits de l’homme (LADH), M. Zahouane, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh),

- Aux médias algériens et étrangers ( The New York Times, Al Ahram, El Hayat, Echark El Awsat, Enahar, Le Monde, Le Soir de Belgique, Le Figaro, L’Humanité, Libération, Le Parisien, The Daily Mirror, La Stampa, Times, L’Express, Le Nouvel Observateur, Le point, Courrier International, El Arabya, El Jazira, TF1, France 2, TV5, LCI, CNN, Beur-TV, Berbère TV, Canal+, Chaîne 1 Télé-, Medi 1, France-Infos, BFM, Beur-FM, Radio-Maghreb, Agences AP, AFP, Reuters.

- Aux ONG ( FIJ, RSF, Amnesty international, Human Rights Watch, Association mondiale des journaux (AMJ), Freedom House/ Comitee to protect journalists, Arab press Freedom watch)

- Au Pen international

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